jeudi 27 mars 2008

Here is a picture letter for you and me # 34


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui je vous présente l'accablé qui gît coin Sherbrooke et Saint-Denis. On se sent un peu comme lui après une nuit dans le quartier latin mais même le jour parfois on en a assez de la ville polysémique, on se replie sur soi comme pour retourner dans le cocon maternel. L'accablé nous lance le signal de protection on peux pas tout prendre du Centre-sud, le sordide y côtoie le fabuleux, le merveilleux et le glauque y cohabitent. Mon ami l'accablé ne s'est jamais relevé parfois on a envie de s'asseoir près de lui et pleurer. Son vrai nom c'est le Malheureux Magnifique de Pierre Yves Angers. Je viens de remarquer qu'un autre blogueur http://mentanajones.blogspot.com/2007/02/au-coin-de-la-rue-euh-vi.html en parle. Quoi dire d'un malheureux gavé d'illusions il se recroqueville pour ne plus voir, ne plus sentir, ne plus entendre dans ce coin là plusieurs ont envie de faire comme lui mais les autorités le permettent pas. Ça l'air de rien mais monter la côte Saint-Denis peux devenir harassant entre deux ou trois quêteux. Je crois que l'accablé est effrayé par tout le brou-ha-ha le vas-et-viens, il nous enjoint tous à une forme de recueillement dans un coin plutôt inadéquat du centre sud. Je sais pas si vous avez remarqué mais je suis de plus en plus muet peut être que le centre sud a dis ce qu'il avait a dire une chose certaine je me replie et perd de mon étonnement parce que les visages ont beaux être différents à force de les croiser dans la solitude centresudesque ( je viens d'inventer un mot on appelle ça un néologisme) ça deviens banal, le quotidien est souvent loin de l'émerveillement pourtant c'est le printemps et le centre sud porteras bientôt la plus belle de ses couleurs le vert qui vaux bien toutes les enseignes criardes. Pour ceux qui marcheront rue Saint-Denis ce printemps ayez une petite pensée pour tout les accablés, le soleil leur fait mal aux yeux l'air est trop lourd et le malheur trop puissant. Vous savez ce qu'il me dis moi, l'accablé? Je me rend, je me rend, frappez, frappez, cognez, cognez j'en ai assez mais je résisterai. Avec le temps, comme dirais Ferré, ça deviens de plus en plus difficile d'être original. J'invente rien, je recycle c'est très écologique mais c'est pas nécessaire d'avoir un prétexte pour tout, ni même un pré-texte. Je fait avec ce que j'ai ça s'adonne que cette semaine c'est le Malheureux Magnifique pis je suis pas à Tombouctou je suis dans le centre sud. J'ai qu'a ouvrir les yeux et j'y verrai des choses magnifiques dont je vous ferai part. Ça amène la question le malheur peut il être magnifique? Je dis que oui quand le malheur prend l'aspect d'une prise de conscience et amène un désir d'agir, un changement pour mieux. Le malheur fige l'accablé lui fait faire un repli sur soi mais même le béton ça travaille, ça s'effrite pour mieux faire du nouveau crépis plus résistant plus souple plus malléable c'est un peu la métaphore de la chenille dans son cocon qui deviens papillon. Parfois le malheureux magnifique on aimerais bien le voir se déployer devant les rues du centre sud. On lui avais fait un x sur le crâne à l'accablé pour le rayer lui enlever toute sa puissance d'introspection heureusement il est redevenu vierge, blanc comme le point de départ d'une neige printanière. Bon! On attend tous que ça fonde ( une autre phrase lette!!!) remarquez qu'il est possible de fonder de l'espoir, c'est pas le même verbe, enfin vous comprenez!!! Tout ça pour vous dire que si vous êtes arrivez ici je vous remercie d'avoir lu et à la semaine prochaine je l'espère!!!

Whitie Bernie

jeudi 20 mars 2008

Here is a picture letter for you and me # 33


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on est devant une chose qui va disparaitre, faut avouer que c'est pas très beau la publicité criarde c'est là qu'étais situé le défunt Spectrum. Ils vont débâtir ça pour nous faire un quartier des spectacles une sorte de Broadway à la sauce montréalaise. Au Québec on est fort sur le bâtiment mais pour ce qui vas y avoir dedans c'est une autre histoire. Je pense à la seule fois ou j'ai mis les pieds au Spectrum pour voir le groupe Van Dü mon shar. J'y ai vu le chanteur caché derrière une porte d'automobile pendant une partie du show pour ensuite sortir de sa cachette complètement nu, c'étais pas très sexy il avait l'air d'un hippopotame sur scène. Le Spectrum je le fréquentais pas c'était une salle trop straight, des shows à Montréal y'en avait plein et sans ticket ni cover charge ça permettais de boire un peu plus. Pour revenir aux bâtiments je crois que c'est une vision de baby-boomer, les vrais choses ne se passeront pas là dans des salles tout confort. Comme toujours ça vas être sur le off que ça va se passer, les vrais innovations spectaculaire sont rarement grand public. Tout d'un coup je pense à la dictature de la majorité question goût c'est souvent comme ça faut plaire au plus grand nombre même si c'est sans intérêt. On dis souvent que le Spectrum c'étais intime mais je me souviens du 2080 Clark, du P'tit bar, du G Sharp question intimité c'était imbattable on pouvais même discuter avec les artistes entre deux set ça avait une dimension plus humaine et ça permettais d'éviter les métaphores Christiques du célèbre critique Laurent Saulnier dans ces bars là on communiait pas on communiquait, mal peut être quand même quand un solo était bon on pouvait le faire savoir de vive voix au principal intéressé. "One for the money" le quartier des spectacles ce seras ça l'argent rien pour l'amour de l'art, rien pour vous faire sentir que vous étiez présent au début d'une légende. Les meilleurs shows sont pas toujours dans le confort d'une salle sur-équipée. "Two for the show" des shows de Mon'Onk y vas y en avoir plein dans ce quartier là, spectacle ça rime avec spectaculaire. Je me pose la question a savoir ce qui n'a pas été fait depuis les freaks shows aux shows d'auto-mutilation. D'accord si vous voulez vous faire bercer y'en auras plein dans ce quartier là. "Three and get ready" C'est certain qu'à un moment donné on a passé l'âge de faire du stage diving pis les variantes de la boule en miroir on en est un peu blasé. " But it's only rock'n'roll to me " les têtes d'affiches passent à chaques saisons sa nouveauté et même le rétro en a encore pour longtemps. Rest in peace Spectrum. Merci d'avoir lu!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Showie Bernie

jeudi 13 mars 2008

Here is a picture letter for you and me # 32


Bonjour! Bonsoir! Venez je vous emmène vers la rue des pignons c'est tout près, ça me rappelle ma première blonde virtuelle Marie-Josée Longchamps la comédienne . Elle était plus jolie que Flagosse Berrichon, on a plus de beaux noms de même dans nos téléromans. Pour revenir à la rue c'est un petit coin oublié du centre sud depuis qu'il ont fermé le snack-bar, le snack-bar une autre de nos belles institutions qui a disparue aujourd'hui on appelle ça un boui-boui n'empêche pour manger un bon hot chicken avec un coke, bouteille de six onces s.v.p., y'avait rien comme le snack-bar, y'a plus personne qui passe dans cette rue là. Plus de snack-bar mais des dépanneurs en veux tu en vl'à, personne qui se dit un mot occupé avec leur gratteux et leurs numéro de six quarante neuf. Mais la rue des pignons a gardé ses airs d'autrefois, des airs de travailleurs honnêtes et humble du temps ou on savait pas ce que c'étais du tofu sans parler des asperges. Ce qui me fait penser aux Têtes-à-claques avec le "c'est bon des pétaks", au cas ou vous le sauriez ( conjugaison de je ne sais quel temps) pas deux mille huit c'est l'année de la pomme de terre pis dans le temps de Rue des Pignons on en mangeais des patates et on est pas mort. Je crois que les gens pas riches mais honnêtes mangent encore des patates, rapport qualité prix croyez en la cuisinière de chez nous c'est dur a battre. Je suis pour une réhabilitation de la patate, au four, bouillie, frites, laissez aller votre imagination des pommes de terre en purée avec de la crème trente cinq pour cent et du gros beurre voilà une cuisine bien de chez nous, on est pas tous allé dans les z'europes voir Bocuse mais le terroir, pas le tiroir!!!, on sais ce que c'est. La rue des pignons c'est le terroir urbain avant que le centre sud soit envahis par les orgueilleux condos de carton en tout cas dans le centre sud on est pas riches mais on mange. Ça ressemble à une publicité pour McCain assurez vous d'acheter de la pomme de terre d'ici. En dessous de ces pignons là y'a surement des beaux caveaux à patates, deux trois cinquante livres à l'automne et on est partis pour l'hiver. Une chose que je sais pas c'est si les patates sont exemptes d'O.G.M. avec ça je vais peut être faire peur à certains lecteurs grano, végé, name it!!! Mais j'ai quand même bien hate à l'été. Je vais m'inviter chez notre lecteur mécène pour qu'il nous fasse des patates en robe de chambre, pas le mécène!!! Les patates pis si le Bon Dieu est bon j'emmènerai mon steak. En attendant ont dis merci à Louis Morisset et à Mia Riddez-Morisset pour nous avoir donné de beaux moments de télévision et chou aux Têtes-à-claques bien que le chou soit lui aussi très mésestimé mais c'est une autre histoire... Mais allons y donc pour le chou, le chou dans le bouillie parce que le crû comme disaient les curés ça réveille la concupiscence, quand même pour les choux désolés de vous l'apprendre on est pas nées dedans, y'a toujours le cigare pensez pas à mal gang de pervers y'a juste Clinton qui peux se permettre ça. On est bien loin de la rue des pignons quoi que les rôteux all-dressed du snack-bar étaient toujours délicieux. Ce que j'écris là ça ressemble à une choucroute y'a un petit goût de vinaigre a oublier sur la rue des pignons. Pour finir comme on est dans le temps du cârème je vous suggère d'éviter les choux à la crème et je reviens à mon lecteur mécène pour qu'il sache que j'apprécie ce qu'il fait pour moi. Pas loin de la rue des pignons y'a quelqu'un qui vous considère tous comme ses chouxchoux. Merci d'avoir lu! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Milly Bernie

jeudi 6 mars 2008

Here is a picture letter for you and me # 31


Bonjour! Bonsoir! "If it works its obsolete". Hé oui l'art brut ça marche pourtant en vieil anarchiste, j'ai de la difficulté a croire aux nouvelles institutions. À droite vous avez un exemple de ma peinture. C'est pas à moi de dire sa valeur mais je comprend pas que les art-brutistes ne soient pas convertis au numérique. La peinture deviens artisanat. Je sais bien que ma technique numérique est déficiente quand même c'est mon ergothérapie, le web comme outil de réadaptation sociale pourquoi pas. Je pense tout à coup à l'expressionisme je sais pas trop pourquoi. Je suis pas Van Gogh ni Munch mais parfois y'a des raccourcis que certains prennent entre santé mentale, peinture, et l'art en général. Avoir affaire au génie c'est pas si courant, je l'ai jamais rencontré étrangement c'est souvent a posteriori qu'on y fait référence. D'autre par contre son convaincu au présent de la valeur de leur production. J'emplois à dessein le mot production parce que ça s'inscrit toujours dans un mode que le vieil anarchiste comprend très peu.(Assez lette ça aussi comme phrase). Je reviens sur l'importance du doute, c'est peut être quand ça marche pas que ça marche le mieux. Ce que je fait c'est bâtard et oubliez Gérard D. J'ai pas a faire mon auto-critique bien que ça ne soit jamais mauvais de se remettre en question. Vous inquiétez pas je me couperai pas l'oreille ni ne mettrai fin à mes jours, comme ils disent dans les dictionnaires, mon "oeuvre" vaux pas ça. Quand même des fois j'ai envie de trancher dans le gras, mettre de la tripe un peu partout étaler mes viscères faire de la "merde" pour de la "merde". À force de trop vouloir en dire je dis rien, "fame and fortune" comme certain j'aimerais ça mais j'en ai pas les moyens artistiques et essayer pas de lire entre les lignes c'est exactement ça. Parfois, souvent même faut avoir de l'humilité et accepter l'ordinaire. Ce n'est qu'une trace, pas une trace de brake dans le fond de culotte, mais une trace, une tentative, un essayage, j'ai toujours de la difficulté a articuler une critique conséquente. Ouais!!! En dehors de Rédio-Kénada point de salut, pour eux ont est toujours le spectateur faut lire, regarder, écouter mais bien gentil dans son coin sans trop faire de vague on garde ça pour le Centre Bell. Tout ça pour dire que c'est bien cérébral mon affaire, the nerd strike again, pas d'intellect juste de la maladie qui force a réfléchir... Des barbeaux tout le monde peut en faire, c'est dans l'oeil de celui qui regarde que ça prend de la valeur y'en a même qui achèterais des tests de Rorschach . Vous dites, à quoi il veux en arriver? Je sais pas c'est toujours centre sud mais parfois les belles maisons de Westmount, d'Outremont nous font envie, avec cette peinture là je vous invite chez moi dans mon ménager, mon singulier centre sud, finalement je suis passé du "Ni Dieu, ni maître" à un Dieu et rien pour le reste sauf la providence et le Saint-Esprit mais sans la langue de feu que je laisse à d'autre plus doué. Quand aux amis esthètes et mécènes je les oublie pas. Ils sauront détecter la part de mystère dans ce que j'offre on a pas tout les savoirs du photoshop et je ne changerai pas ma merde en or mais je compte sur la compréhension. Je me sent comme un espagnol qui aurait viré capot pour faire allégeance à Franco, Dieu est souvent pour la justice du plus fort, les fascistes font souvent référence à Dieu en proclamant faire sa volonté ça a permis plusieures barbarie. L'anarchie c'est pas très rentable mais je reste anar dans le sens d'insoumis et je sent que je tombe mais pas trois fois comme le Christ. Je sais pas si un anar peux penser à la deuxième chute "Quiquonque s'abaisse seras élevé" mais y'a rien de pire que la fausse humilité. Bon on se flagelleras pas ni ne tomberas dans l'auto-dénigrement. Finalement je crois que la chute c'est celle là et profitez en pour écouter le temps des cerises c'est communisse mais communisse et anarchisse même combat!!! Merci d'avoir lu! À la semaine prochaine je l'espère.

Paintie Bernie
Salut Bernie dit le Fritz Perls du Centre-Sud,Je te voie te précipiter sur Wikipédia pour voir ce qui veut dire l'ostie de bô-frère! Fait toué zen pas, j'veux pas jouer au psy. C'est juste que ta toile de l'anarchiste me fait penser aux expériences visuelles utilisées par les adeptes de la Gestalt-therapie. Je me suis toujours intéressé aux compositions picturales qui proposent des figures /fond qui ne sont pas évidents à interpréter. Le jeux des images de la Gestalt-therapie font en sorte que nous ne pouvons fixer de ce qui est le fond et de ce qui est la figure. Dans une composition il y a toujours une figure sur un fond, même l'abstrait ni échappe pas.Wassili Kandinsky en créant les bases de l'art abstrait n'a jamais vraiment réussi à créer des formes sans fond ou un fond sans formes. À mon avis, c'est une quête un peu bête. L'important c'est de créer chez celui qui regarde un moment d'attention et de découverte. Une belle peinture de paysage est souvent peu observée avec attention, mais pourtant on l'a trouve ben belle....ça dérange pas, ça questionne rien, ça garde épais...Ton Anarchiste explose de couleurs, d'action, de vie. Les gouttes de sang qui devraient nous crever le coeur ne sont pas très convaincantes, je reconnais dans cette provocation ton sarcasme intelligent. Ce que j'aime le plus c'est ton signe de peace recyclé en logo du Super Anarchiste dégoulinant. Cette figure ouvre une fenêtre sur un autre fond. Un fond très lumineux et aux dimensions indéterminées qui vont au-delà de l'encadrement de la toile. Un oeil de boeuf pratiqué sur un mur de graffiti du côté Centre-Sud. On ne peut qui jeter un oeil, le fer forgé du Grand A nous empêche de traverser. Cé ti Westmont de l'autre côté ou bedon juste de la lumière? J'suis pas vraiment bon avec les mots, je t'en reparle de vizou.Le bô-frèrecritique d'art d'occasion