mercredi 27 mai 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 #24


Bonjour, Bonsoir! Soit qu'elle crie, soit qu'elle chante, soit qu'elle hurle, murale de femme visage au vent... Une sorte de Marlyn Monroe, une icône presque sacrée de l'amérique... Elle rie peut-être en attendant Joe DiMaggio ou J.F.K. y'en reste plus beaucoup de cette amérique aux blondes pulpeuses en jupons.... Comment on dis? Crinoline? Des jupes amples ou les poupons aimaient se cacher, un abri sur près de maman... Mais revenons au cri, c'est pas le cri d'angoisse de Munch c'est plutôt le cri d'une femme dans une convertible 56... Me semble que je la vois dans un pique-nique comme on en faisait dans les années cinquante, la glacière Coke, les sandwichs pain tranché et le cavalier qui conduit sa chevrolet la cinquante frette entre les deux jambes et la blonde qui se colle comme c'est pas permis dans ce temps là y'avait pas de ceinture, je les vois arrêté le cavalier peignant sur un rocher Roger love Réjeanne... Elle attend peut être le tramway lui criant d'arrêter, ce cri là c'est pas un cri de douleur c'est un cri de joie comme on en voyait parfois au parc Belmont ou dans les pédalos du parc Lafontaine... S't'une face de cartoon aussi, une fille comme on en rêvait en regardant les bandes dessinées, une fille de drive-in aussi... C'est un visage qui brûlait l'Amérique, un visage d'années fastes opulentes, un visage de guerre froide mais souriante, un visage de Baie des cochons... Une face de bouteille de cola de six onces, une figure du temps ou on était encore en farenheit et en milles... C'est peut-être Alice Roby aussi, Tico Tico pis la mafia... On regarde cette face là pis on entend les Beach Boys, I wish they all could be California girl... Ouais! La culture de nos voisins du sud, cette femme là c'est la culture de masse du tupperware au blender, de la patate frite au rôteux, c'est peut-être aussi l'image d'une femme qui prend son plaisir sans complexe. Je veux pas y voir une femme violentée. C'est fou ce qu'elle évoque cette crieuse... Une femme de party qui danse sur des rythmes exotiques... Une insulte, un cri de fin du monde. le cri avant d'être changé en sel pour avoir regardé Sodome... Ouais! Une femme de fin du monde, de fin d'un monde prolixe, d'une pseudo-civilisation qui s'étend à n'en plus finir... Cri d'horreur? De joie? D'allégresse? Pourquoi pas un grand rire, le rire d'une femme qui se paye ma gueule de bonhomme paumé, un rire qui signifie qu'il en est en aucun cas question de mes bêtises... Pourquoi pas tout simplement une femme joyeuse, sans soucis qui profite de la vie... Un grand rire devant la vanité de tout ça, un grand rire pour signifier que de toute façon tout a une fin, que la vie c'est pas si sérieux que ça c'est un jeu... Le rire des quatre cent coups... Comme toujours on a envie d'emprunter des vers de Lucien Francoeur
" Chérie veux tu être ma
Barbie en vie veux tu être ma
Maggie McGill ma blonde steadée"
Mais c'est pas une fille rock'n'roll, s't'une fille techno qui marche a l'extasy...Merci d'avoir lu jusqu"ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Lady Bernie

samedi 23 mai 2009

mercredi 20 mai 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 23


Bonjour! Bonsoir! Un mur, un escalier de secours, du papier noir, un vieux bow window. Y'a personne qui a vu ça, anonyme comme une pièce de la ville. On se frappe le visage dessus y'a rien a voir même pas un tag, peut-être qu'il est trop tard c'est déjà taggé... Quand on marche le nez en l'air c'est pas toujours comme si on crachait en l'air, circulez y'a rien a voir que des murs et des fenêtres c'est la ville... Il pleut, la grisaille ça reste de la grisaille même quand on est allé chercher les fleurs, qu'on a installé le climatiseur, on veux pas la raté l'été, on anticipe dessus... C'est n'importe ou ce mur là, c'est pas le mur de la honte ni le défunt mur de Berlin et pas même le Sacré Mur des Lamentations, on se cogne dessus partout sans le voir on voudrais pouvoir y grimper pour y chercher la poésie maçonnique, des tonnes de briques bien cuites voilà de quoi le centre-sud est fait... Cette semaine je force trop, on accueille de nouveaux lecteurs et on dis bienvenue... Je me suis trompé y'a deux ou trois tags et des fenêtres noires et vides, on a vécu là dedans maintenant on ne vie plus dirais Brel... Tu viens peut être de regarder dehors de chez toi, ton panorama est peut être meilleur que mon mur, mais combien de fois j'ai essayé de sauter par dessus j'ai toujours été pris au bas... Je descendait pendant que les gens montaient, une autre histoire de loser... So win or lose jump!!! La vie c'est une éternelle sauterie mais pas pour votre humble serviteur qui se fait vieux, ça me tente pas cette semaine de vous faire de la psychologie positive, la question que je me pose c'est qu'est-ce que je fait dans le haut du mur je saute? Je me casse la margoulette comme toujours....C'est quand je veux faire de la poésie que ça deviens aussi prosaïque que les faits divers du Journal de Montréal, ça sert a rien cette semaine j'y arrive pas à l'émotion, au bas de l'échelle, de l'escalier de secours, on est toujours heureux d'avoir échappé aux flammes, les mots ça brûles aussi on a pas toujours les bons... Une corniche plate comme ce que je vous écris... Vous baillez aux corneilles avant de prendre un bail pour la fin des choses... Je me demande si c'est plus facile de survivre en ville, de survivre à la ville. J'entend encore l'après-midi les moulins a coudre des femmes qui travaillent à la pièce, derrière le panneau de contreplaqué d'un studio anonyme dans un sous-sol de banlieue... ce que j'avais pas compris c'est qu'il fallait payer pour avoir de la lumière et encore de la lumière accompagnée de coquerelles ce n'étais guère mieux... Montréal ma ville, ma voile, Montréal j'ai mal ma toile d'étoiles... Christ! Qu'on veux en faire des images, ça tombe sous le sens... Je sais je suis aussi collant que du tape d'astronaute a essayer de réparer les fissures dans ma navette littérale et littéraire voilà pour la lune et les étoiles... C'est pas rapport avec le mortier des murs, les cadres de fenêtres mais la nuit le ciel est parfois gris le long de la frise des toîts... Les murs une chance que ça parle pas celui là faudrait lui couper la parole tellement il en a vue, mais oui les fenêtres sont les yeux du mur mais sa bouche c'est quoi? Une porte qui vomis les restants de party? Bon les métaphores sont pas fortes cette semaine on est quasiment dans le lieux commun heureusement on est pas dans la commune c'est finis ce temps là, y'a plus personne qui réinvente la vie dans les murs sales de Montréal. Moé je suis le sale dans la ville sale, couvert de crasse ramassée au coin d'une rue dans le vieux mortier d'un mur abattus... Derrière le mur y'a une toilette pour homme quelqu'un que vous croisez et qui fredonne un air irritant, devant le mur y'a des punks qui gueulent a faire peur certains que leurs chemin est le bon....All in all it's just another brick in the... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Wally Bernie

mercredi 13 mai 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 22


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine c'est une photo d'un endroit ou bien des rêves se sont abimés. Les derniers jours d'Émile et les derniers milles d'Émile c'étais là. Émile qui a su mettre en ver la névrose. Ce fut un Vaisseau d'Or dont les flancs diaphanes
révélaient des trésors que les marins profanes
Dégout, Haine et Névrose, entre eux ont disputés.
Émile qui a si bien vu son destin et on se demande si le Vaisseau d'Or c'est pas une évocation de Saint-Jean-de-Dieu. Moi la folie ça m'a toujours fasciné, les choses hors de la norme, la contre-culture c'est comme du bouillon qu'on brasse et qui cré les plus belles oeuvres. Je mélange un peu les genres mais qui sont ceux qui savent que le père du partis Rhinocéros, le Docteur Ferron a pratiqué à Saint-Jean-de-Dieu, il soignait les hystériques je crois, dans le dictionnaire on parle de manifestations de conversion, bienvenue Rhino! Tu allège tout ça et tu fait jouer les hystériques dans de vrais théâtres et elles racontent de vrai mensonges. Moi je suis le fou qui crie au feu quand y'a pas de feu, y'a jamais de feu chez les fous que de petites flambées qui se transforment en brasier que l'on remet à Dieu pour le mieux. Maudit beau fou! La folie on s'attaque pas a ça comme ça, un geste suspect deviens parfois une folie une maladie, les poèmes du pyromaniaques n'ont aucune valeurs à moins qu'il soit Néron et qu'il regarde la ville brûlée. Là je vais juste vous donnez un exemple de ma folie intime, c'est toujours interdit pour moi de m'exprimer dans le vague, ça prend de la précision de la rigueur et j'en suis incapable, je dois me dire "c'est pas grave Bernard, c'est permis!" Hé! Non on deviens pas Émile, on est déjà trop vieux pour la romance et encore trop vieux pour le rock'n'roll, perdu je sais plus de qui suivre les pas, à mon âge ma vie est faite... C'est pathétique la nostalgie pourtant... C'est quand on demande aux fous de mener une vie ordinaire c'est ce que j'accepte pas. Le fous se doit a l'extraordinaire, à l'hallucination. à la révélation... Même les voix qu'il entend sont de l'ordre de la sainteté, elles font si mal et comment battre le mal?!!! Perdre la raison, voilà, la raison dans le sens de pourquoi on fait les choses et on en trouve pas c'est absurde et le fou devant l'absurde en rajoute... À trop vouloir raconter on se fait dire... There is no more mad and crazy people et on coule en anglais s'il te plait, on coule dans l'envers des choses, désoeuvré ignare attendant le silence de la catatonie... Y'a une forme de folie qui méritais le bain glacé ou le coma insulinique une overdose d'insuline ça vous calmait son monsieur, l'immense poète Claude Gauvreau est passé par là, pauvre lui qui attendais la psychanalyse et a subis ces thérapies primitives... L'analyse vue comme une prière, la révélation de son inconscient qui permet une forme de poésie. J'évoque le fou qui crie dehors en prise avec la peur, la peur du monde de l'univers, la peur de vivre de qui a déjà trop vécu, vieux à vingt ans et pourtant... Ai mis les pieds dans l'asile d'Émile y'a rien qui suinte le poême, pas de suaire au sang sueur de Sacré-Coeur, les planchers qui craquent plus parce que refait avec des panneaux de plywood de quatre par huit pieds, rien de moins poétique que la colle à moins d'être dans ses vapeurs... et pas dans ses chaleurs... et on les a oubliés nos fous, nos fous ordinaires à la petite semaine, nos fous qui ne déplacent plus d'air, nos fous d'enfer sur terre grand silencieux... Je vois Émile dans une balançoire à l'ombre d'un érable, on l'a tous quitté Émile c'est pas lui qui est parti, il avait trouvé refuge dans la poésie on l'a pas suivis... Maudit Émile t'auras jamais finis.

Merci d'avoir lu jusqu'ici!!!!
À la semaine prochaine je l'espère!!!


Poetry Bernie

mercredi 6 mai 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 #21


Bonjour! Bonsoir! Les idées c'est pas tellement de les afficher comme d'en avoir. Connaissez vous ça le blues du printemps, un désir qui viens avec le beau temps et les femmes un peu moins habillées même si c'est pas encore l'été. Cette semaine c'est pas une grosse idée, je qualifierais ça de classique de saison un peu loin de la maison. Ouais! Ça me donne le blues d'être seul, je médite mais il me semble qu'a deux ça médite mieux et on peux s'entrainer au Taï-chi, le Taï-chi ça me fait pensés à la Chine mais c'est inutile elle manque de femmes. Bon on va faire un boutte avec le regretté Gilbert Bécaud "les cerisiers sont blanc, les oiseaux sont contents" à quoi ça ressemble une mouette qui est contente, elle est plus grosse parce qu'il y a plus de restant de P.F.K.... Cette semaine je dois faire attention il semble que je me répète, ça doit être ça la folie dire toujours la même chose, une idée fixe... Notre beau maire Gérald va nous louer des bicyclettes, y'a une affaire que je comprend pas qu'est-ce qu'ils attendent pour ramasser les bécyks qui sont cadenassés à la même place depuis deux siècles... Montréal c'est pas Paris mais on se console avec la crotte de chiens sur les trottoirs qui deviens aussi fréquente que dans la capitale française... Vous voyez j'ai beau essayé de l'éviter mais je reviens toujours à la merde et si on deviens riche a marcher dedans je serai bientôt milliardaire et si vous m'invitez j'essuirai mes pieds ou j'enlèverai mes shoeclacks... Dites ça vous arrive tu vous autre d'être gêné parce que vous employez un mot? Prenons commissions par exemple, y'a plus personne qui va faire ses commissions, ils vont tous faire leurs groceries, la commande, et pour les plus francophiles le marché remarquez que je sais pas trop d'ou ça viens cette utilisation de commission pour moi une commission c'est une part qu'on a sur quelques choses, bein oui ça fait un peu notaire mais on est pas au Québec pour rien c'est le seul endroit ou il y en a et c'est sérieux un notaire, ça dis ce que ça a a dire entre deux silences et un gargouillement d'estomac, le notaire digère... Attendez vous pas a ce que je fasse des "one liner" c'est pas ma spécialité moi j'étire la sauce mais c'est vrai qu'a trop l'étirer elle deviens fade, de la mauvaise béchamel ou de la sauce aux oeufs du vendredi. Bon j'ai une idée pour les vélos abandonnés, on devrais offrir un repas chez Corneli à tout ceux qui ramèneront un vélo à la fourrière municipale, un vélo pas votre chien!!! Quoi que!!! On pourrais aussi mettre à contribution les voleurs mais je les vois faire, quelqu'un pour distraire, un mauvais cadenas et des cutter et ça y est, direction marché aux puces... Quand ils sont trop difficiles a décadenasser ils les laissent là... Si y'en a qui pensent à la loi du cadenas c'est autre chose, pas plus vertueux. Tant qu'a être dans la vertu et les idées fraîches comme l'eau de notre bel aqueduc qu'ils vont bientôt compter mais les compteurs ils vont tu les charger avec l'eau?!!!! Bein non ils compteront pas c'est juste pour rire. Une autre mafia. Pensez vous qu'ils vont installer des compteurs sur le barrage de Beauharnois? Moé c'est quand ils va falloir payer pour prendre notre douche que je vais être malheureux du savon sec c'est dur sur la peau, va falloir garder toute les petites enveloppes de napkin humide du Saint-Hubert B.B.Q. et se laver avec... On est en temps de crise ou bein on l'est pas!!! Quatre heure du matin, j'écoute Rédio-Kénada une émission qui traite de racisme, le ressentiment vis-à-vis l'étranger, ça fait longtemps que je vie à Montréal et je frappe souvent des espèces d'air bêtes pas besoin d'être noir... Cette semaine je pense à toutes les mères et à la mienne en particulier, une mère vive et généreuse. Je lui souhaite une joyeuse fête des mères ainsi qu'à toutes les autres. Je vous aime les mamans!!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Mommie Bernie