mercredi 25 février 2009

Here is a picture letter for you and meVol.2 # 11


Bonjour! Bonsoir! Je pellete des nuages je cherche la métaphore l'image quelque chose de fort quelque chose qui enrage, mais non je ne suis pas mage ni madrépore ni page, je rêve de récif de plage ou tout les poncifs tout les naufrages s'éloignent des villages rompus à Maldoror donnés à l'outrage. Pourtant Pourtant ni nu ni sage de la rue des rivages de corne-en-cul d'affreux maillage. Bon! Dans le pseudo-parnassien on a vu mieux... Pis les alexandrins c'est plus de mode. Je dois vous avouez que je cherche cette semaine, mars qui s'en viens et mes manies de martiens parfois j'ai le désir de laisser la "littérature" à d'autre. L'expression de mes sentiments distingués d'habitude ça viens à la fin... Je distingue mes sentiments qui vont de l'amour à la haine, la palette est large pourtant la difficulté est de nuancer, l'amour à moitié c'est quoi, de l'affection? de l'amitié? La haine à moitié? Du dédain? Du ressentiment? Y'a rien de pire pour un "poète" que de manquer de mots, bein non on en inventeras pas les néologismes c'est trop obscur. Parfois faut se donner même si on passe pour un moraliste, le dévergondage ça donne souvent des fruits vert, du nouveau mais indigeste... Nous l'aurions aimés à trois mais nous n'étions que deux... Comme ils disent en anglais three is a crowd. La tête dans les nués je ne suis plus mélancolique ni nostalgique. Je m'en tiens au ici maintenant c'est moins savant, ça jugule l'angoisse... Ouais!!! Je suis trop vieux pour fréquenter les classiques grecs quand au latin j'ai tout oublié Saint-Augustin.... Qu'est-ce que vous voulez ici on est pas chez les jésuites de Bréboeuf , ici c'est la plèbe avec les gros mots gras... Pour y aller on y vas mais ou on sait pas avec le sérieux d'un vieux potache...Bon!!! Revenons aux choses sérieuses, depuis que j'ai cessé le fumage y'a moins de nuages mais je me bourre la face de cochonneries, je vous fait de ces beaux rots ( pour ceux qui sont sensible j'emploirais éructations c'est plus littéraire) C'est certain que Baudelaire dans ses paradis artificiel a oublié les vertus de la crotte au fromage et du deux litres de Cola, mais peut être faut il se tourner vers Rabelais et son Pantagruel, le gros des gros les plus raffiné d'entre vous penseront sans doute à Épicure et à la thin en boîte mais on reviens aux grecs et aux jésuites de Bréboeuf, les Ost....!!! Je sais pas ce qu'ils mangent à la cafétéria de Bréboeuf surement pas de la slab de pizza... Bon assez parler de Bréboeuf, on est pas dimanche matin à Rédio-Kénada Montréal, les jésuites c'est l'art de cultiver la mauvaise foi, moi j'ai la foi tout court, la foi du charbonnier ça en met pas épais sur les toasts mais ça rassure vis à vis du néant entretenus par notre élite nationale...Néant économique, néant écologique, néant politique ou on en a que pour les autoroutes et ou on est incapable de donner un service de train de banlieue qui a de l'allure, parlez en à ma lectrice de Deux-Montagnes... Je vous ai pas parlé de l'humble prolétaire croisé dans le métro qui portais un t-shirt avec l'inscription "Farme ta yeule!" quoi dire du fascisme inconscient exprimé là, job platte, vie platte, bière flatte!!! Le genre de personne pour qui la vie est une beurrée de marde pas de pain. Pour mes lecteurs d'Aylmer dans la Gatineau j'apprend que les chevaux s'en vont au diable plus d'hippodrome, un vice de moins! Hippodrome avec deux p pis les chevaux avec quatre pattes... C'est une histoire de foin de Québec on a plus les moyens de saouler les chevaux à l'avoine... Plus de grand prix à Montréal, plus de courses de chevaux mais qui c'est qui va courrir? C'est nous on va aller faire les courses comme ils disent en France, les courses avec l'argent économisé sur les paris. Pas l'argent économisé à Paris!!!! Votre humble serviteur a eu le privilège de visiter deux expositions avec une de ses charmante lectrice mais comme on dis il s'est mis un pied dans la bouche en attribuant des oeuvres de Lemoyne à Hurtubise je les confonds toujours et un classique jeune homme indolent à Cocteau, je crois que Cocteau les aimaient plus crû.... Le jeune homme indolent c'est de Lyndman. Le plus épeurant quand je raconte ces choses sur l'art c'est que je me crois, j'espère que l'honorable lectrice me pardonneras... Cou donc!!! Êtes vous en crise vous autre? J'ai regardé la collection Bergé-St-Laurent sur le site de Christie's, ça donne mal au coeur, toutes ces oeuvres c'est beau mais je qualifirais ça de rococo pas tellement pour l'esthétique mais pour l'étalement de richesses faut avouez que ces deux là font mentir le vieux dicton populaire "la culture c'est comme la confiture moins on en a plus on l'étend" . C'est certain que dans ces temps incertains les milliardaires vont chercher refuge dans les oeuvres d'art quand aux pauvres bein on va faire comme d'habitude on va étaler le beurre de peanut avec parcimonie, deux toasts valent mieux qu'une... Bon je vous quitte pour cette semaine ayez une petite pensée pour la caisse de dépôts et les libéraux... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Cloudy Bernie

mercredi 18 février 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 10


Bonjour! Bonsoir! Je sais plus si j'ai des lecteurs, lectrices remarquez je comprend on est sollicité de toutes part dans l'hiver de février. Aujourd'hui il fait un temps magnifique mais peut être que lorsque vous lirez ce seras un temps de m... Je suis un vieux grano qui écoute des tounes de Bruce Cockburn, un vieux grano qui a oublié de virer végétarien et qui mange du vrai pâté chinois. Je fréquente pas les restaurants gastronomique j'ai pas le palais pour les palais de la bouffe. Moi c'est plutôt le roi du hot-dog... Je viens de m'apercevoir que je vous ai déjà fait une chronique qui traite de la cuisine de l'est... L'est de Montréal évidemment, pas de grosses nouvelles dans l'est les mêmes que partout on attend vivement les nouvelles de nid-de-poule printanier, j'oubliais avec tout ces travaux sur les infrastructures ça chiâleras pas fort, les rues vont être bloquées mais enfin c'est pour une bonne cause et ça se feras pas seulement en P.P.P. y vas y'en avoir pour tout le monde même pour la P.P. les plus vieux s'en rappellent de la police provinciale maintenant on a plus de police mais de la sûreté c'est bon pour les assurances. Vous savez pas comment votre serviteur trouve que le temps passe vite et n'arrive pas, c'est l'histoire de ma vie n'arrivez à rien, à tout faire ce qu'il a en tête. Quand le soleil se couche je deviens mélancolique, la mélancolie d'un vieux pètte qui rêve, je rêve pas d'ailleurs mais d'un ici meilleur, un ici à moi à nous... Comme tout est politique et que j'ai pas fait science po, les gérants vont gèrer et moi je vais essayer de gueuler, les petits vieux qui gueulent c'est bon qu'a faire rire, quand ça gueule trop fort on coupe les pensions et les envois dans des camps de réhabilitation nommés programmes de réinsertion, ou on donne des peanuts comme au zoo... Je vais dire comme l'autre faut bein faire quelque chose pour ce pauvre monde, bein oui ils font quelque chose, ils font toute sauf leurs donner de l'argent... Je me demande si c'est parce que j'ai pas su ou que j'ai pas voulu mais tout de même une grande maison vide à Outremont ça sert pas à grand chose... Moé j'ai un petit studio plein, un bachelor dirais mon lecteur designer, un bachelor dans l'est avec du vrai monde qui s'emprunte du lait, du sucre, du café et qui prennent des nouvelles quand ils vous voient pas pendant un bout de temps. Le peuple c'est un mot qui n'est plus à la mode, le peuple j'en fait partie et j'en suis fier de ces gens au quotidien ascétique qui ne bronchent pas, font de leurs jours de maladie une offrande à l'étât. Votre vieux malade vie l'ascèse volontaire loin des monastères mais je prie quand même. Prière un mot presque disparus sauf pour dire je vous en prie après avoir remercié l'aristocrate médiatique qui mène sa partie de l'univers. Tout ça compte pas c'est pas de la littérature, j'attend toujours les invitations dans un salon, chasse et pêche peut être, chasse aux lecteurs, pêche à l'accro... Là c'est Harmonium à la radio... "fait fondre ta glace" on rajeunis pas. Moé ma glace ça fait longtemps qu'elle est fondue, j'ai un grand verre d'eau pis je me noie dans les milliards de mots, de paroles de textes qui se disputent votre attention, j'ai que l'expérience de ma vie a vous offrir et surtout pas une expérience de victime, parfois j'ai fait les mauvais choix d'autre fois non mais j'assume et accepte tout ce que je suis. C'est très morale cette semaine comme si j'étais resté accroché au bonhomme Rivest qui donnais le cour de morale secondaire trois... Les gens sérieux en ce moment ils font des pontages coronarien ou se battent avec un anévrisme cervical, si y'a des chose que tu veux pas voir péter c'est ceux là... Votre bouffon cybernétique sent qu'il réussis pas a vous dérider cette semaine comme j'ai pas le sens de l'humour, c'est vrai!!! Moé quand tu peux faire de l'argent avec une affaire ça m'intéresse pas, je disait donc c'est pas drôle http://www.youtube.com/watch?v=pB5x6cDMjao On termine donc sur cet exceptionnel chant révolutionnaire qui a titillé beaucoup de cégepiens et qui maintenant côtisent dans leurs REER, pensez y ça s'en viens!!! Pas la lutte finale, les rapports d'impôts.... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Commie Bernie

jeudi 12 février 2009

Here is apicture letter for you and me Vol.2 # 9


Bonjour! Bonsoir! Il est cinq heure du matin, je viens d'entendre l'hymne national à Rédio-Kénada. Je commence à manquer de gaz ça me tente pas de commenter les niaiseries de Sarkosy et la légion d'honneur de Charest. Un journaliste nous annonce la disparition de l'écriture http://www.voir.ca/blogs/steve_proulx/archive/2009/02/04/l-233-criture-se-meurt-et-ce-n-est-pas-grave.aspx . Je vais faire tout en mon pouvoir pour pas que ça arrive, écrire c'est de l'ordre de l'intime et peut être aussi une libération sans compter que parfois ça met de l'ordre dans les idées. Ça reste un travail de moine et quand tout le sens du sacré disparait je m'oppose. Ils font souvent mention nos poètes du rapport entre l'oralité, le spoken word, le slam et l'écriture, le flow comme ils disent... Sauf qu'à tant chercher on entend souvent les mêmes litanies y'a pas tellement de variantes dans l'émotion mais je vais revenir aux mots à l'écriture, l'écriture aujourd'hui faut demandé un permis à l'U.Q.A.M. en étude littéraire, en littérature, pour écrire et quand je lis ce qui se publie, je suis dévasté par l'insignifiance... Des descriptions de partouze y'en a mille y'en a cent c'est du pareil au même. Ce qui m'intéresse c'est les gens du Livre, les croyants, pour la jeunesse qui croit tout inventé et qui rejette la foi ce serait plus intéressant de s'engager dans cette voie là que dans les threesome érotiques. Éros, le Kama sutra c'est bien beau mais je préfère la vertue et pour rester dans l'intime l'abstinence, je comprend que les jeunes hommes avec leurs taux élevé de testostérone ont autre chose a faire que de lire... Quand on est jeune on s'inquiète plus du séminome que de sémantique et de sémiologie, n'empêche l'ensemble de signe que laisse l'écriture est rarement reproductible, la signature est dans l'ensemble. Les littéraires aiment bien la décadence et si décadence il y a elle est je crois dans cette disparition de l'écriture. Parfois j'ai envie de tout laisser tomber puisque l'âge d'or est passé et que je courre rapidement me réfugié chez les petits vieux. Il resteras surement un homme isolé de tout, des machines, de la technologie, un homme seul avec un crayon et quelques feuilles qui réinventeras son histoire pour on ne sait qui, pour lui peut être pour se rappeler avant... J'essais d'imaginer le monde sans écriture laissés à lui même, on y verras que des tags pour chaque tribus urbaines et ces tribus s'exprimeront dans un sabir... Stop! Encore! http://www.box.net/shared/gs9lgqkf8j Bon! Faut rester sérieux par rapport à l'écriture, je me demande qui vas écrire des chefs d'oeuvre pareil quand elle auras disparus... Pas trop lourd cette semaine, faut vivre dans la joie, la joie d'un sans génie... Ça me fait pensés à un bon côté sans écriture y'aurais pas de publicité, personne pour noter les brain storming idiot... Je sais pas pouquoi je bucke là dessus cette semaine, je pense au plaisir de lire, je vous en demande beaucoup avec ceci remplis de fautes mais soyez indulgent comme toujours. Cette semaine je vous place une photo d'un monument en hommage au poète roumain, Mihai Eminescu... En tout cas les roumains ils ont connus la misère et comme elle disparait pas ça me surprendrais que l'écriture disparaisse, Il y auras toujours un secret qu'on ne peux confier qu'à son cahier... Mais comme beaucoup de choses qui étaient réservées à l'élite, l'écriture se démocratise pour devenir obsolète pour cette même élite, là je pense aux publicités sur l'analphabétisme, y'a des gens qui se débrouillent très bien sans savoir lire ni écrire et moi parfois je mets en doute l'utilité de la lecture et de l'écriture. Je crois que c'est une question de culture, culture du cash versus culture de l'émotion de la sensibilité... L'expression aussi, le senti faut savoir placer des mots sur notre vie pour pas tomber dans le chaos. Y'a toujours les empêcheurs de penser les nihilistes à la petite semaine qui s'en tiennent à l'absurde du néant et au cynisme vis à vis toute forme d'expression, puisque Nietzsche, c'est finis, le pire c'est qu'il y en a pas un sacrament qui l'a lu et si il l'a fait il a rien compris, y'a encore de la vie sur terre depuis le philosophe et je met au défi quiquonque annonce la fin de l'écriture comme on a annoncé la fin de Dieu de me l'expliquer en minimum cent pages. Tout ça pour dire d'une façon bien malhabile qu'il y a un rapport étroit entre l'écriture et la pensée. Fin de l'écriture, fin de la pensée? Je crois pas. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!!


Writhie Bernie

P.S. Pour les fans du Canadiens de Montréal, pas de commentaires!!!

jeudi 5 février 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 8


Bonjour! Bonsoir! Parfois il faut traverser le pont sans se jeter du haut. Le pont c'est ce qui nous permet d'atteindre la rive de l'autre, l'autre cet étrange aux allures bancales, l'autre dont les bases ne sont pas solides,bases qui accueillent les linteaux tremblant du doute, va toujours quand le pont est là mais quand il faut le construire qui seras celui qui iras se suspendre au dessus du vide, au dessus des courants d'émotions tumultueuse et essairas de s'accrocher à la rambarde des mots. Ces mots qui nous trahissent et mentent quand on crois dire la vérité, des mots comme un pont dans le brouillard. Bâtir des ponts voilâ la tâche d'une vie, j'écris comme un politicien fédéral en mal de votes. Le bridge des canadian vers les quebecquers et l'inverse... La politique c'est souvent ça une élection un pont et c'est pas une métaphore c'est un vrai pont, nos amis lecteurs de Terrebonne le savent eux qui ont un nouveau vieux pont et là je pense au Pont Neuf à Paris on a jamais vu plus vieux... Y'a aussi le pont d'Avignon y'a surement plus personne qui chante ça on demanderais à notre lectrice grand-mère de la chanter à son charmant petit fils faut pas que ça se perde... J'ai une pensée pour notre lectrice d'Aylmer qui attend son deuxième, pas son deuxième pont!!! Son deuxième enfant. J"ai entendu entre les branches qui cachent le pont... que c'étais difficile. Je lui souhaite une grossesse heureuse. Mon pont cette semaine il est pas dans le centre sud mais à Saint-Henri disont que c'est deux quartiers avec des conditions socio économiques similaire, deux quartiers qui ont une grosse côte a monter sinon de pont a traverser. Là je pense au budget fédéral aux travaux sur les infrastructures, ça va travailler dans la fondation... Mais si on en profitais pour fonder un pays le Québec... Mon lecteur mécène de Deux-Montagnes pourrait peut être me dire ou ils en sont rendus avec le pont de Saint-Eustache sans parler des marguillers incultes qui veulent vendre l'église de nos Patriotes. Comme vous voyez on est partis du pont et on est rendus aux patriotes, c'est pas la tête à Papineau. Mais quand même on essais comme tout le monde de se faire un bonheur d'occasion dans le bas de la ville... Le grand monde c'est pas pour nous on se fait de petites joies éphémères et l'eau coule, vous l'avez deviné, sous les ponts. Ouais! C'est pas de la grande poésie le même mot dix sept fois, un bègue ferais mieux... De toute façon c'est toujours la même rengaine de traversée le matin et le soir à Montréal. Y'avait un politicien à l'époque de Duplessis je crois qui voyais venir les ponts en plein champs, les viaducs c'étais l'avenir, l'avenir dure pas longtemps maintenant qu'ils démolissent l'échangeur Turcot... Là je viens d'avoir une idée qu'on revienne aux ponts de glace pis à la glacière on va sauver du ciment de l'acier pis du fréon, pis les gens de la rive sud si ils sont pas contents et qu'ils veulent pas arroser qu'ils traversent en canot comme à Québec... C'est pas rapport vous allez me dire mais le rapport c'est mon adulescence de cinquante deux ans... Quel long délire et je vous écris ça sans fumer, au fond je parle de rien y'a pas vraiment de consistance à ce que j'écris. Je suis un pisse-copie du haut du pont, je sais que vos attentes sont très élevées mais je peux pas avoir du génie à toute les semaines ça fluctue... C'est encore l'hiver et je pense aux ver d'Émile, je l'aime encore beaucoup Émile, il avait des spasmes Émile moi j'ai que de petites fulgurances, une folie incomparable à celle d'Émile, Émile c'étais pas un fou furieux mais un grand mélancolique, l'archétype de tout les poètes... La fille de l'éco-quartier disait qu'il y a tant de choses a faire c'est absurde d'être poète pourtant... le poète agonise comme la planète, il désespère pourtant le soleil reste là, l'ozone... Je suis pas économe de mots, je pense à la bêtise qui est si justement partagée... Bon on va prendre le mot de Gaston Miron et on vas essayer de se rapailler. C'est pas facile se rapailler, je crois plutôt que j'éclate comme une mine dans un champ, je mutile l'occupant qui foule d'un pas pesant mes espaces de liberté... Je suis prisonnier d'opinion psychiatrique, y'a pas de prisonnier politique au Canada et l'oppression n'a aucun sens... Voilà une part de mon délire, je préfère toujours m'en tenir au bon sens... La poésie de combat y'en a pas beaucoup et je veux pas faire mon Aragon de salon mais l'insignifiance de fêter la défaite des plaines d'Abraham c'est typically colonisé, y'en a qui rient de nous autre en haut de la côte et je les entend of course... Anyway tant que la Gazette va faire la charité en distribuant des bons de cent cinquante piastres dans le temps des fêtes on va manger dans leurs mains comme des chiens et en attendant on pisse du sang d'itinérant. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Bridgie Bernie