jeudi 25 décembre 2008

Here is a picture letter for you and me Vol. 2 #2


Bonjour! Bonsoir! Joyeux Noël! Ça me surprendrais que vous soyez devant votre ordinateur le jour de Noël à moins qu'on ne vous en ais fait cadeau. Y'en a peut être qui ce matin ont la gueule de bois mais dites vous qu'une fois de temps en temps c'est pas si pire, un réveillon c'est pas fait pour s'ennuyer. J'espère que vous avez eu de beaux cadeaux moi mon cadeau c'est de pas coucher dehors d'avoir de quoi manger et de savoir ce que je fait. J'ai plusieur souvenirs de Noël ou j'étais le casseux de party, je vous les raconterai pas... Noël c'est le retour de la lumière, les journées qui s'allongent, le roi soleil qui reprend ses droits, l'espoir quoi! Tout d'un coup je pense aux sets carré que mon père callait, et swingnez votre compagnie, ça dois plus se faire beaucoup ce genre de danse, ça permettais de sortir de sa bulle et de sa gêne, hier soir si vous êtes allez vers un autre, une autre, famille ou pas, vous avez fait le bon choix. C'est si facile d'entretenir la nostalgie on en vie tous un peu mais disont que maintenant c'est différent, on vieillis tous en espérant que les plus jeunes aient des folies heureuses, du bonheur... Qu'ils vivent avec un peu de grâce, la grâce c'est le pardon mes excuses à ceux qui n'aiment pas les curés. Je crois que j'ai raté ma vocation je disait donc le pardon et surtout le pardon que l'on se doit à soi, ( C'est pas bein beau les que l'on, lon lon la lon lon laine). Justement mettez vos bas de laine la crise s'en viens. Pour moi ça fait pas une grande différence j'ai toujours été en crise pis des fois en Ch... ça se confond. J'espère que vous vous réveillez pas comme à la sortie d'un mauvais rêve, si oui je prie pour vous, sinon tant mieux Dieu est miséricordieux, encore mon fond curé !!! C'est le temps des résolutions qui approche, pour moi ça vaux pas de la marde, j'ai jamais réussis a en tenir une pis là je pense à la parenté entre résoudre et résolution, demandez moi pas pouquoi je sais pas. Je pense au vieux Gabin et son "je sais que je ne sais pas". Ouais! C'est assez conservateur ce que j'écris mais j'ai pas la plume "progressiste" de notre ami Falardeau qui rajoute souvent l'insulte à l'injure, tiens si je le provoquais en duel comme à la belle époque du romantisme, il est assez fou je crois qu'il accepterait... Pour revenir à la crise des milliards de dollars qu'ils vont dépenser pour la juguler y'a pas un dix cents qui va se ramasser dans ma poche. Vous en faites pas la majorité va survivre les gens ont des trésors d'inventivité. Là je pense au fantôme de Réal Caouette et sa presse à billets....Finalement vous pouvez me dire tu pense trop! C'est vrai mais je veux surtout pas faire pitié et si c'est le cas c'est bien involontaire. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Priesty Bernie


P.S. Accepter... Faut que j'accepte qu'il y a une grève des intervenants à la maison L'Échelon, pendant qu'eux se "battent", qui se bat pour moi? J'accepte aussi les quolibets et la maladie, les deux ne font qu'un, j'accepte aussi d'être pauvre mais pas assez pour aller joindre les rangs des itinérants, j'accepte aussi de vivre dans un "ghetto" dans mon édifice y'a trente deux appartements, y'a au moins un schizophrène, moi, ce qui fait un sur trente deux ce qui est déjà plus que la moyenne mondiale de un sur cent. J'accepte de vieillir dans la folie, j'accepte la souffrance inhérente à mon état, j'accepte que vous croyiez que je m'apitoie, j'accepte qu'il m'en reste moins devant que derrière, j'accepte de faire mes petits calculs à la fin du mois, j'accepte de me fier à la Providence pour l'avenir, j'accepte d'être un loser, j'accepte de vivre dans l'angoisse souvent inexprimable, j'accepte qu'on juge ma vie, j'accepte de ne pas être à la hauteur, j'accepte les discours simple, j'accepte que les gens ne pensent pas comme moi, j'accepte de m'expliquer si on me le demande, j'accepte de baver pendant que je vous écris ça, j'accepte de me faire dire d'accepter mais si c'est bon pour moi pourquoi pas eux.... J'accepte, j'accepte, j'accepte...

Ouais! Je vous écris ça quasiment en direct, il est quinze heure trente sept on attend tous le petit Jésus à minuit, à l'église ils disent le chapelet, c'est une longue et triste psalmodie pour un évènement qui est supposé amener la joie... J'écoute des cantiques en anglais, c'est fou comment Noël agis sur nous. Je me sent un peu nostalgique, le centre sud la ville est peuplée d'immense solitude... Dehors il fait encore jour c'est blanc, les gens rentrent à la maison après les dernières courses. Je pense à ceux qui commencent à travailler à seize heure... Y'a ceux qui seront on-line toute la soirée échangeant des banalités pour pas s'ennuyer... Je vous ferai pas la Charlotte prie Notre-Dame, ici la Charlotte sacre après son homme pour qu'il suive... Il pleut, pour notre nuit Il apporte le jour... Une sirène, les pompiers, encore de la misère... On est tous une grande famille, à la radio c'est il est né le divin enfant, le mystère c'est que cet enfant là c'est Notre Père et le Saint-Esprit.... On attend l'apothéose la naissance... Je me fait l'effet d'un quêteux de l'ancien temps qui raconte... Seize heure quinze, la nuit arrive, pour les enfants c'est bientôt le dernier dodo avant les cadeaux... Y'en a qui ont le coeur en miettes... Noël c'est pas les sanglots longs des violons c'est les rigodons de l'accordéon... Je pense à tout ceux qui sont malades, à mes cinquante deux hivers à Montréal...Seize heure trente six la nuit est tombée, les lampadaires sont allumés... Soudain je respire une odeur d'orange comme dans le temps ou on les retrouvait dans les bas de Noël... Dix sept heure vingt neuf, on soupe, dans le centre sud on se contente de ce qu'il y a dans l'armoire...C'est pas triste d'être seul mais c'est être seul que d'être triste... Dix huit heure quinze, je viens d'écouter un texte de Françoise Dolto. Je pense à Éloi à sa maman à son papa...Dix huit heure quarante huit, les enfants vont faire dodo, j'ai switché la radio à espace musique Stanley Péan et le jazz, c'est plus smooth que le rock'n'roll de Noël du centre sud... Dix neuf heure huit, je me souviens des discussions avec mon frère dans notre chambre la veille de Noël... Dix neuf heure trente huit, la rue Sainte-Catherine est déserte... Vous vous préparez peut-être pour la messe de minuit ou vous repassez vos plus beaux habits...William Burrough, la nuit et les seringues souillées de ceux qui n'auront pas de Noël... Vingt heure six, j'ai fait comme si, j'ai pris ma douche même la veille de Noël dans le centre sud on pense aux punaises... Vingt heure vingt, c'est d'un pathétique mon affaire... Non pas vraiment y'a rien d'émouvant à penser à un bonhomme seul devant son écran... Vingt heure vingt huit, sur Espace Musique Omer Dumas et ses ménestrels un bon Paul Jones des familles, WoW!!!.... J'ai beau être chez moi les voisins cognent à ma porte soit pour du sucre soit pour de la liqueur on échange des voeux... Vingt et une heure, allez chercher vos claques y mouille à siaux... pis laisser pas votre moteur en marche au neutre... Vingt et une heure vingt cinq, dans l'ancien temps me semble qu'il y avait une partie de hockey la veille de Noël ast'heure on a droit à une partie de football collégial américain en anglais, nos moeurs se perdent...Vingt et une heure quarante neuf, vous piquez peut-être un petit somme avant le réveillon, dans le centre sud je réveillonne au muffin...Vingt deux heure trente et une, merveilleuse chanson traditionnelle roumaine à la radio... Dieu, les promesses de jours meilleurs... Je viens d'écrire à l'animateur radio... Je voulais saluer les gens qui reçoivent des soins en psychiatrie, je suis certain qu'il le mentionneras pas...Vingt trois heure, erreur il a mentionné la première partie de mon message, que j'étais émû d'entendre l'émission...Vingt trois heure quatorze, ça l'air que c'est maintenant que je pleure...Vingt trois heure quarante, hey Bernard! Quelle heure qu'y'est? Minuit dans vingt! Marci bein!... Vingt trois heure quarante huit, un ami viens de me téléphoner...Cinq, quatre, trois, deux, un, JOYEUX NÖEL!!!! IL EST NÉ LE DIVIN ENFANT...

C'étais Veillée de Noël dans le centre sud

jeudi 18 décembre 2008

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 1


Hé! Salut! À la demande presque générale je reviens avec ma picture letter for you and me, comme disait l'autre on change pas une formule "gagnante" ce seras le jeudi comme d'habitude. Je vais peut être un peu m'éloigner du Centre-Sud mais gardez bien en tête que la base est là. Pour ceux qui veulent lire des textes de mon cru plus long et plus tortueux vous pourrez fréquenter le http://selectionderejet.blogspot.com/ et l'éternel http://editions-hache.com/ . Comme on est à quelques jours de Noël et que tout le monde se cherche une controverse à débattre dans les soupers de famille, je vous suggère les têtes à claques depuis qu'ils ont de gros contrat ils sont de plus en plus plate, c'est vrai que les jokes de marde on peux pas faire ça longtemps, à la longue ça fait chier, bon j'espère que la scatologie n'effrais personne et mélangez vous pas avec eschatologie qui est le sort ultime de l'homme. Le sort ultime de l'homme du centre-sud c'est de marcher sur des trottoirs glacés en pensant à ses camarades cols bleu de la F.T.Q. Je vous met une photo de la sculpture devant le siège social de ce syndicat drette à côté du métropolitain qui s'écroule. Je vous l'avais dis qu'on sortirais du centre-sud. J'ai une petite question, à la F.T.Q y savent tu ce que c'est l'eschatologie? Je pense que dans le temps de Jean Lapierre on étais dans l'autre mot pour ne pas dire dans d'autre maux.Ouais! Ça fait pas trop christmas mon affaire on pleureras pas beaucoup dans les chaumières, bein non les chaumières c'est pas des places de chômeurs quoi que dans le centre-sud... en tout cas on mopperas pas encore cette année c'est un insigne privilège que j'ai déjà eu y'a longtemps torcher des toilettes et digne membre de la F.T.Q. j'étais dans la marde, bon! Tirez la chasse et elle reviens au galop AH! C'est pas ça en tout cas... Pour ceux qui se retrouveront la tête dans la bolle après une bonne brosse, dites vous qu'il y a un gentil monsieur Net qui est passé avant vous et qui vous a évitez le pire, la bolle c'est une question d'humilité tu l'embrasse ou tu t'assis et pour ceux qui auront une gastro faites attention au bain tourbillon ça revole. C'est dégueu mais le temps des fêtes c'est gras. Bon on va changer de sujet votre inadapté social préféré a pas de tuyaux pour le temps des fêtes, quoi que les tuyaux la plomberie ça reste quand même à propos, les tuyaux pour la bourse, bein non pas celle là l'autre, les actions le stock market, les investissements quoi! Ça s'en viens comme les rapports, encore... d'impôts. Moé j'ai jamais investis dans rien comme bein du monde dans le centre-sud je dois ma chemise pis mes culottes pour pas dire mes bobettes que j'achète chez Whalmart des Stanfield faites en Thaïlande ou un autre pays de même. Je me demande ce que Fondaction attend pour rapatrier ce fleuron de la guenille Canadienne et pour ceux qui s'en rappelle Stanfield l'adversaire de Trudeau c'est le même, un Red Tory a faire rêver Harper pis finalement on reviens tu à l'eschatologie? Le sort de l'homme c'est tu de voter bleu? Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Pantie Bernie
Erreur du lanceur les sous vêtements Stanfield's sont toujours fabriqués au Canada

lundi 15 décembre 2008

Here is a picture letter for you and me Spécial du temps des fêtes


Bon Bein! Joyeux Noël tout le monde! C'est un spécial du temps des fêtes et puisque comme toujours j'ai été gâté, je vous dois celle là. Plusieurs auraient aimé un conte mais je laisse ça à Fred Pellerin et son Babine, il a beaucoup plus de talent que moi. Ce soir j'arrive de chez maman Saulnier ce fut une belle soirée. Je dirais que pour moi ça été intense en émotion, votre ami paranoïaque, un peu trou de cul sur les bords comme dirais un de ses frères à la langue bien pendue, souffraient d'un syndrome de persécution, moi les émotions je trouve ça difficile à vivre en anglais ils diraient peut être mixed-emotion mais tout de même c'étais drôle je voulais pas en manquer une. J'ai mangé comme un cochon la cuisine traditionnelle de maman est toujours excellente. Pour la température bein la neige est là, la pluie aussi, je vous écris ça à chaud, bein non pas chaud!!!! Mais à chaud ça veux pas dire la même chose... Dans cette période des fêtes je voudrais pas passer sous silence l"anniversaire d'un brother apprécié, je sais bein qu'en anglais c'est pas bon mais pour ceux qui connaissent Bruce Springsteen y'a cette chanson ou il chante "nothing is better than blood on blood" c'est presque intraduisible mais en français ça veux dire à peux près y'a rien de mieux que la fratrie. Ouais! C'est la fête à mon frère, je dis pas petit les baroudeurs comme lui méritent un meilleur qualificatif. Quarante cinq ans déjà me semble qu'encore hier il mangeait son beef-a-roni et buvait son Quick au fraise. Quoi dire de quelqu'un que j'apprécie qui ne se fait jamais prier pour venir me chercher dans ce coin obscur qu'est Montréal-Nord. Correct! Obscur j'en met un peu mais je vais vous mettre une photo du 3652 Monselet là ou on a passé une partie de notre enfance et ou si je me souviens bien il lançait le chat par la fenêtre du deuxième pour savoir si il retomberais sur ses quatre pattes, pas lui!, le chat. C'est son côté expérimental, quelqu'un qui n'a jamais eu peur de faire des expériences, ça rapporte il deviens de plus en plus sage. Notre frère Clément puisque c'est de lui qu'il s'agit, mérite d'être connu, sa fête c'est le vingt huit décembre inutile de vous dire que c'est un cadeau de Noël, est un musicien accomplis, il a de multiple talents et l'informatique n'est pas le moindre. Je vous écris ça lundi 1 heure du matin plus j'y pense plus je me dis que lorsqu'on a une famille comme ça et Clément n'est pas le moindre, on a pas besoin de père Noël, ensemble on ris, je pleure, ça gueule et c'est très amusant. Maman y est pour beaucoup... Quoi dire de plus, je vous souhaite à tous un heureux temps des fêtes, santé, bonheur, joie, prospérité et encore un très joyeux anniversaire à Clément et à tous en espérant vous croiser dans cette période, j'oserai dire je vous aime beaucoup.


Snowie Bernie

jeudi 13 novembre 2008

Here is a picture letter for you and me # 67 The End


Bonjour! Bonsoir! C'est la dernière livraison de ma picture letter, hé oui! Un an déjà a vous entretenir de mes lubies dans le centre sud et ailleurs. Pendant cette années j'ai vécu toutes sortes d'émotions et espère vous en avoir fait vivre quelques une. Parfois y'a eu des mécontents, de l'indifférence d'autre fois de beaux commentaires, une belle sensibilité à mes propos. J'ai beaucoup apprécié les oeuvres de mon lecteur designer de l'outaouais, c'étais comme le piment dans le chili. Nous autre ici dans le centre sud selon certains critiques on est pas assez articulé pour émettre des propos cohérent sur une foules de chose C'est comme si on étais les spectateurs de nos vies. Tout de suite comme ça je pense à la publicité gouvernementale sur la chanson de Claude Dubois, J'ai besoin de m'amuser, laissez moi vous dire qu'il y a là la plus belle estie (je m'excuse je m'emporte) de gang de faces de plateau, ça vous fait une belle propagande, les fauchés, les paumés c'est pas beaux si en plus ces gens là se mettent a penser, c'est vrai que c'est le désir de la majorité s'amuser en chantant une chanson débile à la sortie du bureau. Cou donc quand on est pauvre on est trop attardés pour aller prendre une marche après souper, faut se le faire dire par ces belles faces plates. Là j'ai envie de vous parler de la faillite du système d'éducation, le cheval de bataille de Harel et Parizeau mais je vais passé mon tour l'éducation j'y connais rien j'en ai pas eu, nous autre les pauvres ont va pas à l'école on se prend pour des écrivains du vingt et unième siècles en écrivant lol, pour ceux qui savent pas ce que ça veux dire c'est lot of laugh en sabir internet. Comme toujours c'est échevelés mon affaires ça tire à gauche à droite sans jamais atteindre la cible. Je vous écris ça deux semaines à l'avance pendant l'été indien, in memoriam Joe Dassin, le viaduc Notre-Dame croule ça nous donne un aperçu de ce à quoi va ressembler la circulation quand ils ( ce ils là on sait pas qui c'est ) vont faire les travaux pour le boulevard...Barack Obama viens d'être élu, on parle de renaissance du "rêve américain" vraiment? Faudrait en parler aux travailleurs agricoles américains à tout les laissés pour compte des U.S.A. J'ai un peu de difficulté avec le messianisme, un seul homme ne peut pas tout faire. Plusieurs pour paraphraser les mots de Brel "se croiront mèche ne seront que suïf". Quand même j'irais bien tenter ma chance à Boston, une petite résidence d'artiste pour changer le ton de mes écritures. Cette semaine comme c'est ma dernière salve je me permet de faire plus long, je me demande toujours si c'est vrai qu'en travaillant fort on y arrive, je dois avoir manqué quelque chose à quelque part, j'en vois plein qui travaillent fort et qui n'arrivent pas, c'est vrai que les pauvres c'est une institution c'est là pour rester, tiens une anecdote, pendant ma dérive j'ai toujours eu peur de me retrouver au centre sud à l'ombre de ce qui s'appelais Parthenais maintenant l'édifice de la S.Q. pourtant maintenant que j'y suis, j'y ai plein d'amis, riches de quelques choses que les riches n'auront jamais, une richesse du coeur, des gens qui connaissent la vie pour l'avoir vécu c'est dur parfois le centre sud mais y'a qu'ici que je peux discuter avec Marie et Mégane sa fille, Marie une peintre muraliste aux oeuvres féminines rafraichissantes qui font contraste avec l'acrimonie des tags. Pour la résidence à Boston je vais oublier ça, comme tout le monde sait, ceci n'est pas de la "vrai" écriture, parlez en à Jacques "Salut Galarneau!" Godbout et ses niaiseries sur l'autofiction, moi je pense que les grands artistes doivent parfois savoir se taire et non ! J'arrête pas là je continu ma loghorrée comme disait Julie Sergent, bon là on va parler de création, selon moi on devrais tous avoir droit à une subvention, faut pas compter sur le gouvernement Harper, cou donc c'est tu encore Herménégilde Chiasson qui est le poète officiel du parlement? Il va nous en faire de beaux poèmes avec ce gouvernement là, bon je reviens aux subventions qui comme il se doit devraient être distribuées à tout le monde qui crée sa vie et j'ai pas dis vie de sa création, Oups!!!
Je suis dans l'erreur Herménégilde il est lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick, je te déporterais ça mais y'a pas de farce a faire. Un vrai rédacteur ça compte les mots moi, je perd patience je les comptes pas et je suis incapable de dire pourquoi je termine les conjugaisons en i avec un e, mon travers féminin? Je pense à mes lectrices qui doivent se tordre de rire en voyant mes erreurs. La photo cette semaine ça s'inspire un peu de Monet et c'est pour donner un peu d'espoir, de vert et y'a de quoi être découragé des élections au mois de décembre me semble que ces temps ci on passe notre temps a voter, si au moins ça changeais de partis mais c'est toujours les mêmes qui sont élus... Bon! Je vous laisse là dessus et remercie ( bein oui ça prend un e j'ai regardé dans mon Bescherelle) tout le monde qui a pris le temps de me lire pendant toute cette année. J'ai pas fait du blog un art majeur mais j'ai fait de mon mieux. Au plaisir de vous voir tous en personne un de ces jours et si le Bon Dieu est bon peut être que je vous écrirai bientôt d'autre choses. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À bientôt!!!

God bless America
God save the Queen
Dieu blesse le Québec

Bloggie Bernie

P.S. C'est la fin, votre vieille fripouille est très émue. Comment dire... Je vous envois ça demain pendant que je pense au vol par effraction de la télévision... Bein non!!! Je me suis pas fait volé ma tévé, c'est juste que dans cet autre écran on y vole des émotions qui sont dues à nos proches. De spectateur passif qui pleure devant le drame télévisuel permanent j'ai essayé de passer à minuscule acteur de la machine internet... Faut il vraiment que tout ça serve à quelque chose? Je manie mal l'absurde et en ce moment je pense à tout ceux qui croient que ces technologies sont inutiles ça me rappelle l'époque des communes et du retour à la terre. J'ai de la misère a soigner mes cactus qu'est ce que je ferais sur une terre?... Ouais!!! Comme délire c'est pas très dangeureux...Bon on termine vraiment là dessus aujourd'hui le soleil était au rendez vous me suis rendus dans une galerie du quartier pour y voir cette exposition http://bppla.wordpress.com/ c'est génial, un peu de beauté dans le coin ça dépare rien et c'est le mot de la fin. Fin!!!! Encore!!! Encore!!! C'est mon baroud d'honneur. Je viens de regarder Iron Man qui finis sur la toune de Black Sabbath. Je préfère toujours Paranoïd du même groupe et en voyant les nombreuses automobiles Audi dans le film j'ai pensé à un de nos lecteurs qui en possède une serait il agent secret ou super héros mais véritablement enfin, vraiment voilà ce que ça donne de boire trop de café le soir. Je vous laisse tous là dessus et milles merci je cesse avant de perdre tout mes moyens.

jeudi 6 novembre 2008

Here is a picture letter for you and me # 66


Bonjour! Bonsoir! Je ne suis qu'une ombre, une ombre sur le vert disparus. Un fantôme qui traînait dans les rues, un fantôme au grand soleil, invisible aux yeux qui me transpercent comme si je n'étais rien. On en a tous une ombre qui nous suit parfois on se réjouït de sa présence d'autre fois on se désole de son absence. Jusqu'ici mon ombre m'a suivis compagne muette de mes longues marches dans le centre-sud. De tants à autre faut que je regarde derrière pour l'apercevoir, mais oui elle me suit à midi courte et fluette. Je ne marche pas à l'ombre mais avec... Je me retourne pour éviter le soleil dans mes yeux elle est là à mes pieds, c'est la seule chose que je voudrais fouler. Faut savoir disparaitre et lui laisser place puisque je ne suis que ça. Cette ombre signifie ma présence ma corporité, je sais ça n'est pas français, disont que c'est un adjectif néologique pour corps... Ce corps qui laisse sa trace fugitive partout ou il passe. Je me souviens de l'ombre jaune dans Bob Morane pourtant l'ombre n'est pas le mal c'est l'évanescence des jours d'hiver, des jours de neige, des jours de pluie. Elle me connait cette ombre longiligne, je l'ai vue longue,grosse, petite dépendant de l'heure même la nuit elle se projette sur le trottoir devant les lampadaires. Mon ombre je n'y fait pas assez attention pourtant quand un jour le soleil se lèveras et qu'elle ne seras plus là. J'aurai beau me chercher je n'y serai plus. Chérir son ombre c'est comme se chérir soi, un peu d'orgueil là dedans pourtant mon ombre est humble elle ne parle pas. L'ombre c'est l'homme ne dit on pas hombre en espagnol? Je suis toujours double quand je marche dans le centre sud et je n'ai pas peur de mon ombre. L'ombre c'est une présence, un profil, un reflet elle est unique et ne plane pas menaçante comme certains vous le dirait. Ça fait quelques clichés mais maintenant la nuit m'ennuis de ses ombres artificielles. Le jour à midi elle disparait presque comme une maîtresse qui se cache pour se farder et revenir en beauté. L'ombre c'est la vie je là voie, je suis vivant. Vaux toujours mieux être dans l'ombre et laisser les soleils vous réchauffer. Je suis dans mon ombre. Je ne suis qu'une ombre. Je me répète vaux mieux que je cesse ici et que j'aille voir dehors si mon ombre y est. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Poetry Bernie

jeudi 30 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 65


Bonjour! Bonsoir! Quoi dire des fumeux de pot? Le centre sud semble avoir la plus forte concentration de mariuanaphile. Le débat est toujours ouvert sur la légalisation du grass. La boucane ça rend psychotique, y'a personne qui fait des bons trips avec ça. Quelqu'un me disait il y a quelques années qu'il aimait savoir qu'il étais gelé, tout le monde le sait pour certains c'est l'escalade ça commence avec le petit joint innoffensif fournis gratuitement par un "ami" et ensuite ça déboule d'alcool en drogue dure. Moé la drogue m'a pas sauvé la vie ça l'a détruit. Pourquoi la toxicomanie? Je sait pas et je crois que personne sait pourquoi un individu en viens a abuser des substances. C'est pas vraiment drôle ici je les vois fumer du crack dans l'abribus. Je comprend pas ou je comprend plus cette haine envers soi même. J'ai remarqué que certains toxicomanes sont encore fasciné par les îcones rock parfois je me demande si la "culture" no future viens pas de là. Ils désespèrent du monde hors donc autant s'enfoncer dans le centre sud et ses rues. Abrutis, comfortably numbed, ils déambulent cherchant la prochaine puff. J'ai cinquante deux ans j'ai pas encore rencontré de génie intoxiqué. Le psychédélique c'est finis depuis longtemps aujourd'hui centre sud c'est plûtôt psyché délire. Faut les aider ces gens là mais tout part de soi quand la consommation rapporte plus rien il est temps d'arrêter comment dire? Une fois que t'a tout perdus, amis, amour, travail, famille, et que tu vie l'immense solitude, tu devrais arrêter mais le malheur est souvent celui là y'en a qui en sont incapable. Les fissures de l'âme sont souvent trop grandes, y'a plus rien qui se recolle ils s'en vont vers la mort d'un pas lourd dans le silence du vide toxique. Je vous ferai pas l'apologie des bums comme certains chanteurs pop. C'est une sorte de confession que je vous fait, l'abus partout tout le temps ça mène à rien. Dans le monde des drogues le cynisme est souvent de mise, le salissage des réputations aussi. Dans un monde ou les valeurs ( j'en parle souvent) sont matérielles et ou tu n'arrive pas a tirer ton épingle du jeu, tu te défonce pour ne plus voir l'être abject que t'est devenus. Je crois qu'il y a du bon dans chaque humain faut essayer de mettre en évidence ce bon et laisser faire le mauvais. Voilà ce que m'inspire cette simple enseigne. C'est très moraliste mais au fond c'est pas un peu ça qui manque dans notre monde la morale certains vont me trouver conservateur mais je m'en remet à l'Esprit. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Softy Bernie

jeudi 23 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 64


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui c'est noir et je prend l'entière responsabilité de tout mes "écrits" sur le web. Un de nos chers lecteurs m'a fait des commentaires en me taxant d'homophobie. Je connais assez bien l'histoire des gay pour savoir qu'ils ont vécu beaucoup de souffrance et vous ne me prendrez pas dans la comparaisons de toutes les horreurs que subissent les marginaux. Ce qui me viens à l'esprit en autant que j'en ais, c'est que ça ressemble à un one way ticket, dites vous qu'ici on est pas à Radio-Kénada, on donne pas dans le feutré, le politically correct, ce que je comprend pas c'est que les gay peuvent bitcher à peu près n'importe qui, on prend ça pour de l'humour de la drôlerie mais quand les rôles s'inversent on grimpe dans les rideaux. Je pense aussi à la liberté d'expression qui souvent se perd dans les finasseries d'avocats ou dans le cassage de gueules. Pour moi la pratique du blog c'est un essais une tentative de donner du sens, le mien mon sens dans le centre-sud, pas celui de l'autre du voisin. Je ne crois pas à la pensée dans un moule préfabriqué. Je crois à la diversité on peux être d'accord ou pas d'accord, s'indigner se révolter mais la pluralité est toujours là. J'en ai déjà discuté avec mon lecteur, y'a déjà eu un espoir dans l'homosexualité, une vue différente sur le monde mais force est de constater que l'argent rose a pris le dessus, la "libération" est loin, les pratiques sexuelles sont diverses mais pour le reste tout est calqué à ce que je peux constater sur le mode de vie hétéro, tant mieux pour eux mais pour moi c'est pas suffisant. Cette satanée ouverture réclamée depuis des années, disont plûtôt le changement d'attitude et puisqu'on y est parlons en, l'amour envers le prochain, je les vois pas arriver. J'ai longtemps espéré une espèce de communion laïque et je sais c'est de l'ordre de l'utopie, un vieux mot très à la mode dans les années soixante dix, les gay selon moi veulent "normaliser" mais à quel prix? L'anonymat du centre-sud c'est le désespoir. J'ai pas de morale a faire comme disait Jésus "que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre". J'en ai jeté quelques une pas parce que je n'ai jamais péché mais parce que à ce compte là on se tiens dans le silence pour certain contemplatif pour d'autre psychotique. Finalement je ne fait pas d'excuses puisque a ménager la chèvre et le choux on ne dis rien. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Angry Bernie

P.S. En principes je peux pas me permettre d'être fâché mais l'argument de la solitude pour se permettre de fréquenter les bars de danseurs, de danseuses c'est pas fort et je dirais même fréquenter les casinos. Y'a des choses plus édifiantes que ça a faire. Je demande à personne d'être mêre Thérèsa et moi je suis pas un parangon de vertu mais quand même!!!

jeudi 16 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 63


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine le thème c'est l'écologie, à l'heure ou j'écris ces lignes on connais pas encore les gagnants de l'élection. Le vieux towing envahis par la végétation c'est un peu le rêve des écologistes type khmer rouge urbain qui rêvent de voir disparaitre toutes les voitures. La végétation c'est fort, je suis jamais allé à Phnom Penh mais la ville devait être très verte pendant la réforme agraire, les citadins aux champs!!! À moins que ce ne soit au Vietnam... La ville verte c'est un rêve ça va toujours nous prendre des trucks pour transporter nos bananes et nos ananas bio, la voiture quand à elle c'est la reine de l'étalement urbain, ça reste le rêve de plusieurs, on possède une voiture comme on signe son nom, c'est une marque, une signature sur l'asphalte et c'est toujours le symbole de l'american way of life. Même les plus écolos n'ont que des éloges a faire sur certains road movies. Tiens Montréal viens de perdre son grand prix de formule un, à une époque ou l'essence coute si cher c'est toujours étrange de voir l'engouement pour ces bolides. Je crois même qu'on a un lecteur mécanicien, je sais pas si on dis encore mécanicien, l'électronique fait tellement partie de la voiture aujourd'hui on devrais dire électro-mécanicien. Sur un plan plus pesonnel j'aime bien les vieilles bagnoles ce sont de beaux objets mais j'en ai pas de char ça m'évite de pelleter dans les bancs de neige ( mais oui mesdames et messieurs l'hiver s'en viens!). Bon! J'étais supposé écrire sur l'écologie, les gaz à effets de serres, ce qui m'étonne aussi c'est de voir comment le grand bourgeois vertueux peut endosser et se payer les dernières technologie verte. Moi le prolétaire sans le sous je les endosse pas par vertu mais parce que j'ai pas les moyens de faire autrement. Vive le transport en commun!!! La bicyclette et la marche!!! Encore une idée de fou comment on fait pour conduire une voiture de façon sécuritaire quand on s'est vidé physiquement au travail. Y'a quelque chose que je comprend pas y'en a qui doivent se ménager à l'ouvrage. Vite appelez le towing!!! À l'heure ou vous lirez ces lignes on sauras si le protocole de Kyoto on l'a dans le c... et pour terminer de façon scatologique j'ai quelques gaz a vendre. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Greenie Bernie

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P.S. Merci à tout ceux qui veulent corriger mais savez vous que c'est un métier correcteur d'épreuves!!! http://www.servicesdedition.com/fr/services/correction.html Mais c'est vrai que ti-pette ou vieux pette c'est selon, votre serviteur, est mieux d'apprendre sa grammaire avant de vouloir faire de la sémantique.

jeudi 9 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 62


Bonjour! Bonsoir! Des mots, des mots désespérés qui ont pas la chance ou la malchance de se retrouver dans un livre d'un bac chez votre bouquineur préféré. Y'a de ça dans les livres une fois finis on passe à l'autre sans même y réfléchir. Moi parfois je me bat avec les livres, les mots, ontologie vous savez ce que ça veux dire? Moi les maths pis la réalité ça fait deux, les bouquins on les tiens dans ses mains, les picture letters elles vous sont projetées dans la face. L'écran est plus un mur qu'une page mais ça a le mérite de sauver quelques arbres. Pour revenir à la réalité si elle existe en ce moment vos yeux fatiguent déjà et c'est pas fort cette semaine. Je pense avoir déjà utilisé cette photo. Je veux faire de la poésie et j'y arrive pas. J'écris des lignes, je fait de la copie pour les archives. Ces livres là sont peut-être de ceux que les maniaques lisaient à la sortie des écoles. On a longtemps dis que la littérature étais réservée aux pervers. Je sais pas ce que ça fait à un auteur de voir un de ses livres soldés aux Village des Valeurs entre les sacoches et les meubles démodés. Est-ce le triomphe de la démocratie littéraire? Le nivellement par le bas? Je suis bien chanceux d'avoir des lecteurs, lectrices, mais qu'est-ce qui vous emmène a lire quelque chose? Bien des questions cette semaine dans la chanson des détestés Harmonium ils chantaient " Ou est allé tout ce monde qui avait quelque chose a raconter?". Les histoires y'en a des milliards autant qu'il y a de monde sur la terre. Quelques un ont surement écris des perles et échaudés par la critique ce sont recyclés dans des métiers honorables. N'empêche les oeuvres sont là qui attendent. Tout ça c'est un peu teinté de nostalgie du temps ou la littérature se faisait dans les salons, mais non on réinventeras pas madame de Sévigné, la lettre avait ses règles (comprenez ce que vous voudrez!) et on tente d'en créer quelques unes pour le blog. Ici vous avez pas affaire à un blog orthodoxe avec ce qui s'en suit, le langage des tchats. J'écris les mots complets, je tente même de faire des phrases et je ( le je en littérature classique on déteste ça) me suis perdus!!! Je sais plus ce que je voulais écrire mais ça ( attention ici on est pas chez Lacan) avait à voir avec l'auto-fiction. Tiens je me laisse aller en écoutant América, Ventura highway, c'est de la nostalgie de mon'onk ça aussi. Finalement j'ai été très heureux de vous tenir compagnie pour un petit moment encore cette semaine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Bookie Bernie

jeudi 2 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 61


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on donne dans l'intime et quoi de plus intime que la mort, notre façon de l'envisager en autant qu'elle ait un visage. Souvent pour moi la mort apparait comme une porte de sortie vicieuse devant les avanies les avaries de la vie. L'automne arrive et tout le monde le sait la lumière va se faire rare quand on manque de lumière physique, spirituelle, intérieure on arrive souvent dans un cul-de-sac, on veux précipiter les choses en tentant d'aller au delà, étrangement c'est souvent vers le noir définitif que ça nous amène, vers la seule chose incompréhensible dans la vie, la fin, la mort. L'automne les choses funestes nous attirent, l'halloween en est un exemple et parfois centre sud on croise de vrais morts vivants. Vous allez me dire c'est antinomique mais quand on a l'âme vide des jours d'octobre occupée par la mélancolie on rêve aux pompes funèbres, le monde nous apparait terne et cruel, tout plûtot que cette vie de patachon. La mort on se la donne souvent par orgueuil comme chez les samouraï japonais et leurs sens de l'honneur, le supuku. Mais quand on cesse de l'attendre la mort, j'allais dire on fait des choses mais c'est toujours en attendant l'ultime défaite. Ce qui me désole le plus c'est que nos morts ne sont que des souvenirs on les préférerais vivants et méchants. Je trouve plus facile ma mort à moi, pour paraphraser je sais plus qui "mourrir ce n'est rien" mais la mort des autres ça fait toujours mal. Pour m'en tenir à l'essentiel je dirais qu'il n'y a pas de mort sans souffrances et c'est bien ce qui nous fait peur. Que de lieu commun!!! Moi parfois j'en ai assez de souffrir et ma pensée se tourne vers la mort, semble que souffrir c'est la condition humaine, mes excuses au vieux défunt Malraux, et pour dire une autre niaiserie à quoi ça sert de se battre si c'est pour mourrir aussi bien abrègez aux mitant de la vie mais que voulez vous on est pas tous Romain Gary et c'est pas en crevant que je vais m'inventer une autre identitée. Tiens!!! C'est qui qui voulais "cracher sur nos tombes"? Qu'il crache!! Qu'il crache!! En attendant je vais mon chemin, en l'occurence une travée de pont grillagée, j'atteindrai bien l'autre rive, et je laisse parler les gens. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Deadly Bernie

jeudi 25 septembre 2008

Here is a picture letter for you and me # 60




Bonjour! Bonsoir! Cette semaine je vais faire comme tout le monde et parler de politique. First, je suis comme la Suisse je suis neutre pas par volonté mais parce qu'on m'a neutralisé. Je me reconnais dans rien pas plus chez les bobos écologistes que chez les conservateurs chrétien. Ce que je trouve malheureux c'est de me faire runner par des gens éduqués qui veulent mon bien. C'est quoi mon bien? Une vieille chemise une culotte usée l'un comme l'autre veulent me déshabiller au nom de la démocratie et des intérêts de la nation. Vous devriez la voir la nation centre sud elle se fait empoisonner par le traffic sur la rue Notre-Dame, les statistiques le prouvent les riverains de la rue Notre-Dame meurrent plus jeune que la population en général. Qu'est ce que vous voulez chez les pauvres on veux pas d'ennuis, on parle pas fort des fois qui nous couperaient notre chèque et qu'on pourrais pas boire notre bière de fin du mois. Une fois saoul ça hurle à la lune ça veux faire la révolution et nationaliser Molson pour que le peuple ais la bière gratis. Moi dans tout ça je suis comme ceux que l'église excommuniais dans le temps, je suis au ban, c'est tout confort mais parle pas trop fort entre malade faut pas se brusquer. Dans la campagne fédérale y'a rien qui fait du sens des slogans vides et si je regarde ce qui a changé depuis quinze ans et les différentes formations aux pouvoirs, rien!! Rien!!! Nous autre les malades mentaux on nous gave et on va faire de nous du foi gras sur la table de l'exclusion. En campagne électorale ça parait bien de servir un petit plat à Boudu de Montréal, on le sauveras pas des eaux mais au moins y'auras moins faim. Pas sur moi qu'il vas avoir moins faim, Boudu il veux d'autre chose qu'un lunch de tants en tant. Boudu il veux tout ce que les autres ont mais que lui a pas. Cou donc Kalisse!!! Je suis en train de jouer dans les talles d'Armand Vaillancourt et de sa justice sociale, c'est dans l'insipide cette semaine, dans le temps on parlais de face de carême et Harper ça en est toute une, le carême dans le centre sud c'est à l'année on mange du béloney pis on regarde The Price is Right sur le sofa d'un chum qui nous héberge. Tiens!!! Dans le centre sud on devrais faire une parade des sacs vert, pas des vidanges mais de nos biens on pourrais faire jouer La Bohême d'Aznavour ce serait d'un pathétique si finis que nos élus en verseraient peut être une larme de crocodile. Bon! Bein du chiâlage cette semaine, les élections comme d'habitude ça va être au plus fort la poche de votre argent. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Politycaly Bernie
P.S. On a un nouveau demi-siècle pour un de nos lecteurs. Souhaitez lui bon anniversaire.

jeudi 18 septembre 2008

Here is a picture letter for you and me # 59


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui le bonhomme parle de génération. Je m'inspire d'une conversation que j'ai eu avec une de nos lectrices. À cinquante deux ans ça me donne rien d'essayer de penser comme un gars de vingt ans ni même d'essayer d'être aussi branché que lui. Vingt ans c'est un âge drôle en même temps qu'épeurant, votre mon'onk est passé par là ça pas été long qu'il a pris une grosse débarque, quand même j'ai pas compris. Je voulais absolument réussir et j'ai tout gâché dans la vingtaine je savais tout je connaissais tout. J'étais remplis de moi même on appelle ça de l'égocentrisme. Être branché pour un je m'en foutiste comme moi ça voulais dire passer ses nuits dehors dans les bôites de jazz, de spectacles être là pour ne pas y être, la douleur étant toujours plus difficile a faire disparaitre. Souvent les valeurs à la mode sont pas les mêmes, cette semaine mon mot fétiche c'est même, que les valeurs humanistes éternelles. J'ai envis de faire comme un autre Bernard, cinéaste, et de vous parler des vertus théologale. Je sais bein ça fait trés mon'onk ça aussi, qui c'est que ça intéresse la foi dans un monde de consommation, remarquez la foi dans la publicité elle est là mais faut changer d'objet, la spiritualité par exemple ce qui m'amène à la deuxième vertu l'espérance, ça aussi ça manque beaucoup dans notre monde dépressionniste en prise avec le virtuel, on espère que dans l'a.b.c. de la vie, l'argent, la boisson pis le cul, pourquoi pas espérer pour le bon, le beau, le mieux et là ça m'amène à la troisiéme la charité, la seule qui resteras même au ciel, petite démonstration: au ciel on est avec Dieu donc pas besoin de la foi, l'espérance on y est déjà au delà reste que la charité. J'espère la vôtre dans cette lecture, la charité c'est pas seulement de donner mais parfois de pardonner comme dans le bas latin perdonare, concéder, accorder. Vous vous demandez surement pourquoi y'a une photo de cheminée, c'est pas un symbole phallique c'est juste que pour moi on est tous des cheminées sur cette terre on fait bein de la boucane ça réchauffe un moment mais à la fin on s'en va tous au ciel et là je vois des lecteurs écologistes élever des protestations, je leur répondrai on file pas les métaphores qu'on veux mais qu'on peux.(que c'est laid) Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Preachie Bernie

jeudi 11 septembre 2008

Here is a picture letter for you and me #58


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui petite réflexion sur les blogs. Selon Guy A.Lepage dans une interview donnée au journal Ici, tout le monde a son blog pour devenir célèbre. C'est pas le cas de votre serviteur. La célébrité c'est bon pour les ploucs, c'est fait pour vendre de la marchandise pour faire rouler la machine de production par les canaux de diffusion traditionnel, journaux, télé, radio pis c'est comme bein des choses ça s'impose par la dictature de la majorité si tout le monde aime ça c'est que c'est bon. Un autre point de vue sur les blogs celui de Nicolas Dicknerhttp://www.voir.ca/blogs/nicolas_dickner/archive/2008/09/03/au-mauvais-bout-du-cocotier.aspx lui les blogs ça le fait rire, c'est pas de la littérature ça l'empêche pas d'en avoir un. Quand Gutenberg a inventé la presse c'était démoniaque et les livres étaient réservés à l'élite. Aujourd'hui on vis à l'ère électronique on est sollicité de partout, la machine nous permet de produire, l'art se démocratise mais ce que je comprend entre les lignes c'est que le statut "d'artiste" devrait être réservé à certains. Vous avouerez avec moi que Céline Dion c'est une vraie artiste mais pas moi. Je sais pas trop ou je m'en vais avec ça, ce que je veux dire c'est que pour eux c'est permis mais pas pour moi, je devrais me contenter de manger des peanuts en regardant tout le monde en parle, en disant qu'y sont beaux!!! Qu'y sont fins!!! Assez parler du show des colonisés... Mais de quoi je me mêle!!! N'empêche la frustration est un moteur à fantasmes comme le montre bien Arcand dans L'Âge des ténêbres, y'a rien de plus difficile que de faire le tri dans ma boîte à poux... "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" disont que mon blogue cette semaine c'est du bégayage, c'est de la freak analyse je vais laisser faire et changer de sujet, la température et les filles de l'est écourtichées qui ont fait mon bonheur cet été, des vraies "barbies en vie" comme disait Francoeur. Tout d'un coup je réalise que ça fait un paquet de noms, ce que je pense c'est que côté humanité ils valent pas plus pas moins que moi, c'est du monde qui font des shows à la télé dans les journaux qui vivent certainement des étâts de solitude foncière comme beaucoups. Y'a de ça dans mon blog, j'ai vécu tant d'échec, j'ai de la difficulté avec le succès des autres. Je les appelle les faces de plateau ça fait référence au plateau Mont-Royal et aux plateau de tournage, comment vous dire... Y'a rien qui me distraie quand je regarde là télé pour moi c'est pas intéressant de regarder des gens travailler. J'y crois pas à leurs grimaces. Je me console avec ces vers d'une chanson de je sais plus qui "quand t'est jamais à la mode t'est jamais démodé". C'étais le fourre tout cette semaine. J'essairai de vous revenir avec quelque chose de plus homogène la semaine prochaine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Freakie Bernie

jeudi 4 septembre 2008

Here is a picture letter for you and me # 57


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on fait dans la nature morte. La chaise est vide elle attend avec une patte cassée, une chaise à trois pattes c'est pas très pratique c'est bancal, mais c'est soit qu'elle attend soit que quelqu'un viens de partir après avoir pris le frais au vert. Ça tire lentement vers là fin le vert on s'en va vers des saisons pauvres en photosynthèse. Comme souvent je suis à court de mots. J'aimerais me cacher derrière le rideau de lierre et attendre la vie qui bat dans la ruelle. Bientôt les petits gars vont tasser la chaise pour jouer au hockey bottines, c'est le retour en classe les nouveaux copains les anciens et les parties ou on se prend pour Alex Kovalev. Je vois Proust assis dans cette chaise même si il avait horreur du plein air, tiens je pense à l'ombre des jeunes filles en fleurs, elles vont se faire agacer par les petits gars qui savent pas encore ce que sont (c'est très laid comme conjugaison) les petites Madeleine. J'ai pas l'art des longues phrases et les gars sont assez laconique quans ils jouent dans la ruelle. J'en vois un s'assoir dans la chaise pour jouer au docteur avec une demoiselle, son diagnostic c'est la maladie de l'enfance l'espoir qu'un jour elle deviendras grande et le docteur pour la soigner arracheras quelques feuilles pour faire un sembant de thé. Grand on l'est tous un peu trop tôt quand les parents à la rentrée nous disent de faire ça comme un grand, on préfèrerais se cacher dans la ruelle.. et puis y'a tout ce à quoi on ose pas penser, les enfants trompés dans leurs jeux par des voyoux sans conscience ça nous place loin de la chaise placide ou on aimerais voir discourir un professeur botaniste, le pollen, les abeilles on sait tout ça quand on est déjà trop grand. Le rotin ça fait parfois songer au "deep South" de nos amis Américains, une chaise de vieux planteur sur le bord du champ de coton et voilà le blues, le blues de la rentrée de savoir que pour moi y'en a pas de rentrée juste du continu loin des rentrées littéraire comme ils disent à la radio, comment m'asseoir dans cette chaise et lire les 676 romans de la rentrée française, de la folie d'écrire dans ce paysage surabondant avec 676 romans ça fait un peu moins de 2 romans par jour pour une année. Je lirai donc ce que tout le monde lis en me disant que la littérature c'est le superflu l'inutile et je reviens à mes enfants dans la ruelle qui ne savent pas encore lire mais qui s'amusent franchement. Voilà c'était encore un bout de mon univers. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Schoolie Bernie

jeudi 28 août 2008

Here is a picture letter for you and me # 56


Bonjour! Bonsoir! Voilà de quoi j'ai l'air dans mon cul-de-sac, c'est un face à face entre des murs couleur de sang et le vert de l'espoir qui ne mène qu'au visage de big brother. Il me regarde je le regarde. Je cherche quelque chose à dire. Vous trouverez pas ce faciès dans le centre-sud, les ondes sont brouillées, Omen c'est l'anté-Christ, on sait pas trop quoi en faire de l'anté, disont que c'est une vision paranoïaque de ce qui reste de la religion. Je pense à la technologie, je vous écris ça comme on récite un chapelet, j'égraine j'égraine le temps dans la machine. Les paranoïaques ont tous un Master qui dicte les pensées, c'est affreux... Je vois, j'imagine le toxicomane en overdose qui meurt devant cette figure sans sens. C'est beaucoup ça la dope ça se présente vert pour finir dans le néant d'un visage inconnu. Un triste visage de mort devant qui pousse la verdure dans les interstices du ciment. Si y'a un espoir il est là, le vert va vers le haut réussissant à déjouer le regard et comme tout les omnipotents le master se cache derrière un regard bienveillant, devant ces yeux là on se sent comme Caïn essayant de fuir mais la réalité nous rattrape pour replonger dans les voies du cul-de-sac. C'est triste aujourd'hui cette ruelle c'est un peu la tombe de tout les espoirs, ce visage là c'est celui de qui garde les dossiers, les vérités inavouables les plus secrètes. Cette face là c'est le garde-fou des désavoués de partout. Derrière moi y'a la foule des occupés qui s'ennivrent au n'importe quoi... Le regard de l'angoisse qui nous habite quand on s'arrête et se demande pourquoi? Abel! Abel! Manque que les l, les ailes, et ça fait la belle, la belle est disparue là dans ce passage étroit, une vie donnée pour le leviathan qui casse et crée toute loi. Enfin vous voyez ce qui se passe là la nuit, il n'est plus question de regard mais de la chair, de la chair donnée sous des yeux que l'on devine, un cri arraché à la volupté mêlé de peur... Y'a deux visages dans l'impasse c'est un miroir ma face cachée dans les replis de la ville, ce big brother qui n'est autre que moi dans mes mauvais moments et on se demande ce qu'il y a derrière cette face là mais elle n'a qu'une dimension le fond, le fond de l'abyme, cachez ce visage que je ne saurait voir. C'est le cas de le dire on vois les choses en face peu réjouïssante, cette gueule là elle engouffre le désir, elle bouffe du désespoir et le recrache dans l'indicible l'indisable, une figure au service du non-dis une sorte de fin à l'imagination. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Poetry Bernie

jeudi 21 août 2008

Here is a picture letter for you and me # 55


Bonjour! Bonsoir! J'avais décidé de pas inclure de photo cette semaine mais j'ai changé d'idées, c'est juste une petite croix humble, une croix qui passe inaperçue comme la foi de plusieur. Une croix qui n'acceuille aucune génuflexion, une croix témoin des batailles de ruelle comme des batailles de nos âmes. On va essayer de réfléchir, c'est difficile a faire sur le web, si ça s'appelle encore comme ça... Je sais mon blog il est poche j'ai pas couvert les émeutes de Montréal-Nord. Je vous en parle une semaine après et l'actualité me passe souvent mille pieds, disont trois cent mètres, au dessus de la tête. Ici j'ai la prétention de faire de la littérature, on est pas au Journal de Montréal ni à La Semaine. J'ai toujours en tête Flaubert je crois qui voulais écrire trois cent pages sur rien, c'est honorable, de la littérature pour s'endormir mais calme. Je suis pas féru de publicité vous aurez donc pas un succès du genre des têtes à claques, mais ou sont elles passées? La littérature c'est encore et toujours les illusions perdues de Balzac, ça prend du piston et on deviens à la mode pour un bout de temps après on prend son trou et on deviens pisse copie ou nègre. Vous savez pas ce que c'est un nègre? Cherchez!!! Y'a des journalistes un petit peu plus audacieux que d'autre mais ils protègent toujours leurs arrières, pour pas se faire enculer comme si c'étais pas déjà fait. Vous vous demandez à quoi je veux en venir? Une chose certaine je veux pas nourrir de controverse niaiseuse comme on en lis des centaines à longueur d'année... Ouais!!! Je voulais vous citer un passage d'un livre d'Emmanuel Mounier, un penseur hors de mode, un personnaliste qu'il serait bon de lire pour plusieurs disont qu'il réfléchissais et mordais dans le gras, le problème c'est que le gras est resté gras et s'est mis au tofu, Mounier écrivait sur la personne comme un tout, la personne qui dois connaitre le drame de la conversion, la révolution spirituelle... Je vous vois venir avec la célèbre et pas encore oublié main de Dieu de Claude Ryan. Je me souviens plus à quel propos il disait ça, on a bien ris mais ça prenais du courage... C'est bien d'être à gauche mais la révolution pour placer les pauvres à la place des riches c'est idiot, encore une remarque pour pas paraitre fasciste je dirais ça me dérange pas mais... Le drame c'est que la conversion ça s'impose pas c'est comme la grâce elle passe et si tu la pogne pas... Faisont un peu de chemin sur la foi, le spirituel entendu comme une force plus grande que soi. Après avoir épuisé bien des ressources s'en remettre à la prière c'est bien et je parle pas d'une foi d'enfant à qui Dieu répond à toutes les demandes, mais une fois qui rassure dans les grandes angoisses du temps. Vaux mieux avoir la foi du charbonnier que pas de foi du tout et y'a moyen d'avoir des "idées" de gauche, de justice, de paix sociale, de fraternité, je dirais une certaine foi vivante et pas honteuse comme plusieurs essaient de nous la faire ressentir. Moi je suis pas prophète j'ai mes défauts et l'intellect ne répond pas toujours à mes questionnements donc je prie, le Christ parfois d'autre fois je sais pas trop quoi ou qui mais je prie, pour moi, pour vous pour tous. Bon c'est pas de l'ordre des grands mystiques mais je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!!


Preachie Bernie


P.S. Faut souhaiter joyeux anniversaire à une jeune mère de nos lectrices à Aylmer.

jeudi 14 août 2008

Here is a picture letter for you and me # 54



Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on en fait un pour nos camarades syndiqués qui retournent à l'ouvrage bientôt. On est rue DeLorimier devant la Confédération des syndicats nationaux, une sculpture d'inspiration bolchévique, le travailleur en action avec un hommage aux ferrailleurs. Je veux juste vous faire remarquer que si vous faites une crise de vocation sur la rue DeLorimier vous risquez de vous retrouver chez les mormons juste un peu plus haut, les voies de Dieu qu'on dis, à l'origine la CSN c'était très catholique ça fait que oubliez Marx, c'est pas de saison. Votre humble serviteur a pas grand chose a dire sur les syndicats sauf qu'étant un ancien membre de la FTQ j'ai toujours eu de la misère a comprendre Gérald Larose qui est maintenant professeur je crois... Les syndicats a une certaine époque étaient flamboyant aujourd'hui on a de la misère a se rappeler le nom du président et nous les pauvres prolétaires on espère toujours une voix syndiquée qui va nous promettre le grand soir... Bein non!!! Ça parle pour les cotisants, les membres en règle comme chez les Hell's Angel. Je cherche encore la vision sociale on s'est rabattus dans l'investissement et les fonds de retraite, il est ou le combat, c'est vrai que la CSN c'est pas En Lutte. Vous remarquez que sur la photo l'ombre avance elle avance aussi sur les syndiqués qui ne flamboient plus. Puisqu'on y est presque pouvez vous m'expliquez ces histoires de retraite de la façon que je comprend ça les retraités vont devenir actionnaires et par le fait même boss pis je sait pas si les employés vont profiter des beaux acquis syndicaux de la CSN. En tout cas je vais dire comme l'autre " De l'ouvrage au Canada découragez vous pas" mais je suis pas contre la vertue surtout quand c'est mes proches qui en profitent. Bon là je vas vous faire brailler avec les sans voix ceux qui votent à main levée, vous vous rappelez de DéDé Desjardins, parce qu'incapable de lire quelque part y'a un enseignant qui a pas fait sa job... C'étais quoi déjà l'espèce de close dans les conventions collectives qui empêchait les jeunes de devenir permanent?!!! Y'a pas de quoi devenir barbus et trompez vous pas je parle pas des ayathollas... Mais puisqu'il faut selon les sacro-saintes valeurs héritées de notre civilisation, gagnez son pain à la sueur de son front, autrement dis si vous vous faites chiez a travailler c'est correct restez y!!! Je termine avec un mot du héros du regrettés Vittorio qui à la fin des vacances s'écriait "C'est finiiiis!!!" Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Silly Bernie

P.S. Pour la close je crois qu'elle étais bien nommé orphelin.

jeudi 7 août 2008

Here is a picture letter for you and me # 53


Bonjour! Bonsoir! Ça commence raide cette semaine, quand t'est pauvre tu marche, tu marche parfois hors de la terre d'exil du centre-sud, les beaux quartiers faute de pouvoir se les payer on les explore, un peu par phobie c'est vrai, je fréquente les ruelles du plateau on y croise moins de monde et souvent dans les ruelles les gens sont moins chiant c'est tout comme si ils avaient plus de temps. Je sais pas pourquoi sur le plateau ils ont le chic pour embellir les affaires laides comme les ruelles. Dans le temps y'avait des hangars, des remises, des niques à feu tout ça c'est disparus on y vois du vert des plantes des fleurs. Parfois au bout d'une impasse on découvre une jolie cour avec fontaine, les ruelles l'été sont civilisées quoi dire, jaune, soleil et tournesol c'est une autre journée d'été qui passe et je flâne, je flâne comme un grand veau vous inquiètez pas depuis que le jardin des merveilles est disparus y'a plus de ferme sur le plateau que des chiens et des chats bien gras. Je vous parle pas des ruelles la nuit, des gars qui entrent par en avant pour sortir par derrière. Je sais c'est équivoque, pour ceux et celles qui sont pas certains c'est en plein ça. Y'a les clôtures aussi y'a de quoi faire une histoire des classes sociales par la clôture et son entretien, chez les nouveaux riches ont a la clôture désign des planches inégales toutes d'équerres et de niveaux avec une porte ferrée comme dans un salon, chez les plus anciens riches on s'en tiens à la façade la ruelle c'est pour le petit personnel, y'a pas d'argent a mettre là dessus. Je cherche une façon de conclure... et si je revenais à la clôture, ne dit on pas clore quelque chose mais je crois que c'est comme dans conclusion mais non la clôture c'est aussi l'action de fermer, de terminer ça fait que salut! On ferme! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Frosty Bernie

jeudi 31 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 52


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on reviens au petit quotidien drabe comme l'arrière de l'hôpital Notre-Dame. Si ma mémoire est bonne un de nos lecteur y a été opéré. C'est des spécialistes pour débloquer les artères mais demandez leurs pas de débloquer les rues dans le centre-sud c'est impossible. De toute sa grandeur l'hôpital Notre-Dame en haut de la côte trône sur nous pauvres malades qui déambulont dans les rues populaires de Montréal. Veuillez notez que populaire est au sens du plus grand nombre. Un arrière d'hôpital c'est pas très intéressant, n'empêche quand j'ai pris cette photo là la sécurité s'est rameutée en moins de deux. Je sais pas pourquoi, y'a des choses a cacher dans un hôpital? C'est vrai qu'un malade ça parle pas fort, une photo vaux mille mots, ça ressemble plus à une forteresse. Les crottés du bas de la ville se font pas soigner là. Je pense à la densité de la population au centre-sud aux nombreux hôpitaux et services sociaux qu'on y trouve, la misère ça colle sur le pauvre monde c'est pas très rigolo. Avez vous déjà entendus parler de ça le syndrôme de la porte tournante, y'a des gens comme ça qui mettent le pied dans la porte entrent et sortent pour revenir aussitôt. Je crois qu'ils ( toujours ce ils on sait pas qui c'est mais pour les généralités coupables ça va de sois) ne les gardent pas de peur qu'ils ( un autre ils d'une autre teneur, avec moins d'autorité) sautent du dernier étage. Nous voilà bein mal pris avec deux ils au pluriel, ça fait plusieurs on peux quasiment dire que c'est le propre de la schizophrénie. Quand même les hôpitaux sont propre on s'y lave les mains comme Pilate pour se faire répondre "Je ne peux rien y faire". Chronique hospitalière cette semaine, hé oui!!! Je vous y accueille tous je préfère l'hospitalité à l'asile. Mais l'asile c'est de l'histoire ancienne on couche dehors en attendant de se refaire. Un vieil ami me disait qu'il fallait se tenir loin des avocats et des höpitaux. J'ai réussis a éviter les premiers, les deuxième je m'en tiens au strict nécessaire. Bon! Je suis pas médecin mais je me demande comment ça se soigne l'hypocondrie... Soudain j'ai mal à la tête. Je sent comme un grand vide entre les tempes, peut-être que c'est ça la grâce ouais!!! Vite deux aspirines pis un verre d'eau en plus ça éclaircis le sang et nous voilà revenus aux artères du point de départ. Dans le cour classique il disait thèse, antithèse, synthèse mais je suis plus dans l'ellipse qui ressemble à une porte tournante... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Sickie Bernie

jeudi 24 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 51


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui on sort les archives du temps ou le célèbre mécène, avant la lettre, de la rive-nord tirais de la poche de tout bord. Champion dans la motion comme dans le tir sans aucune hésitation pour parier sur un tir le tigre dominais du lac des Deux montagnes jusque dans la vallée de l'outaouais. On regrette le temps des tournois épiques, les discussions autour de la valeur de la poche en suspension. Tiger c'est un gaucher ça lui donne un avantage psychologique parce que de la main droite avec son cell il règle de grosse affaire. Notre champion s'est marié l'an dernier, c'est peut être la raison qui le force a ne participer qu'à des tournois significatifs. Ces présences sont rares mais toujours appréciées. Le gars que vous voyez là c'est mon frère toujours dynamique toujours en action, aujourd'hui c'est son anniversaire. Comment dire que... bein je l'aime beaucoup d'un amour filial, blood on blood comme dis Springsteen. Quoi dire de son généreux frère qui a toujours une bonne blague, un mot pour vous remonter le quien bein... Ses visites dans le centre-sud sont rares. Je l'arpente un peu pour lui bien qu'il soit plus jeunes que moi de sept ans je crois, vous ferez le calcul. Les épreuves ne l'ont pas épargnées mais il a toujours su se relever avec grâce. Je crois que c'est quelqu'un qui ne se laisse pas abattre par l'adversité. Bon! Je suis pas en train de l'enterrer, il est très vivant, vif même d'une vivacité loquace et drôle. J'espère qu'on seras encore plusieures années a éviter la controverse c'est pas que le sort du monde l'intéresse pas mais vraiment qu'est ce qu'on peux y faire? André c'est une autre de ces personnes qu'on gagne a connaitre. Sous des dehors bourrus (excusez moi, je pouvais pas éviter le cliché) il est d'une grande sensibilité. Un an de plus, l'eau coule dans la rivière des Mille-Îles mais c'est jamais la même eau. C'est comme André à chaque fois qu'on le vois c'est toujours mieux. Un frère comme ça je vous en souhaite un et pour ceux qui trouvent ça têteux bein à vos claviers envoyez moi vos commentaires. Moi et André on va les lire et rire a s'en faire éclater la rate. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Joyeux anniversaire André!!!

Birthay Bernie

lundi 21 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me spécial vacance


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui c'est un spécial Gatineau le pays des lutins. Je tiens à remercier les gentils maîtres de cette lutinerie, pensez pas à mal c'est au sens premier, qui m'ont acueillis. Vous saviez pas qu'au pays du gnome on joue au scrabble et qu'il y a une maitresse aux bois dormants de ce jeux. Je me suis fait battre à plate couture enfin ce fut une autre leçon. Mes lecteurs connaissent surement la légende du "pot of gold" j'y étais au bout de l'arc-en-ciel, aux pays des merveilles, quoi!!!? Le lac Meech c'est pas une merveille allez y voir, pour l'urbain que je suis c'est le paradis. J'ai adoré aussi discuter avec le chef des lutins quoi que je le trouve un peu grand, très grand même, un chef à la fibre artistique. Je viens de me rendre compte que je mélange la belle aux bois dormants et Blanche Neige et les sept nains, mon hôtesse, ça aussi vous pouvez mettre ça dans votre vocabulaire, une hôtesse c'est quelqu'un qui accueille, je disait donc un merveilleux accueil loin de celui de Grumpy. On a bien mangé aussi quoi dire d'autre de mon voyage au pays des allumettes, bein non c'est pas la petite fille c'est Eddy Matches et si vous me croyez pas qu'il y a des lutins regardez la photo, c'est quoi!!!? Mais faut se lever de bonne heure avec la rosée et la brume. Je vous donne pas l'endroit précisément c'est mon secret. Je veux que les gens qui y vivent gardent la quiétude la paix. J'ose pas trop parler de l'oeuvre du chef son étrange maréchal-ferrant me laisse sans mots tellement c'est beau. J'ai réussi a cassez une tasse dans un café mais mon hôtesse comme souvent a réparé les pots, on reste avec nos lutins, cassés. J'ai eu la chance de me magaziner une B.B.Q. au royaume Canadian Tire mais je crois que çe seras pas pour s't'année. Tout ça s'est terminé par une visite de l'exposition "L'homme nouveau" au musée des Beaux-Arts du Canada. Je peux pas m'empêcher de penser que l'homme nouveau ça devrait être un réjouissant lutin sans compter que Nietsche il est mort fou. Il devait pas avoir une bonne étoile ou une fée pour le gâter. Merci beaucoup à mes lecteurs qui se reconnaitront et merci aux autres d'avoir lu jusqu'ici!!!! Je reviens bientôt!!

Bernie

jeudi 17 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 50


Bonjour! Bonsoir! On quitte encore le centre sud pour se rendre plus à l'ouest au long du canal Lachine. Ça reste pas loin du centre c'est un endroit ou les bobos ont investis les anciennes usines, du métal ils sont passés aux condos et aux jardins égoïste. Ici c'est un espace de "liberté" quelques gauchistes se sont réappropriez un espace qui autrement serait envahis par le chiendent les pissenlits et l'herbe à puces. Quoi dire de ces façons de voir la ville, on est loin du complexe du propriétaire, chacun y plante sa graine (pensez pas à mal!!!) et récolteras. La ville ça devrais être un peu ça la participation de tous pour le mieux pour le bien municipal. Le jardin est pas anarchique les rangées sont toutes biens placées et les pousses profitent mais évidemment qu'il y a une différence entre marcher drette les fesses serrées et la bonne volontée de chacun pour le bien. La ville c'est un peu comme le jardin on y grandis une fois bien entouré. Envahis par la mauvaise herbe vous risquez d'être rachitique et piqué comme un mauvais radis. Je trouve étrange de pensez a faire des toîts vert quand y'a tant de terrains en friches souvent on préfère y faire des parkings ou bâtir des condos bas de gamme. Ouais!!! La ville à la campagne et la campagne à la ville quel est le meilleur des deux mondes? On en finis jamais avec la mauvaise herbe aussitôt arraché il en pousse d'autre dans le pastoral et le bucolique c'est ce qu'on ne vois pas, l'huile de bras pour renchausser désherber. Je sais pas si ils ont planté des fraises. Je vois pas de mexicains à l'horizon, on est bein prêt a arracher deux trois cottons dans nos jardins urbains mais pour ce qui est de la récolte en périphérie de Montréal on laisse ça aux autre... Écolo, grano même combat!!! Tiens je planterais de l'orge, du malt et du houblon quand vous prenez votre bière posez vous là question, qui est ce qui a récolté ça? Je serais bein curieux de savoir quel pourcentage de vente de la grosse molle tablette va aux récoltes. Là je tombe dans le scatologique si je pisse dans le jardin va-t-on me dédommager pour avoir engraissé les beaux légumes? Ça ressemble à une chronique maraîchère, lavez toujours votre laitue avant de la manger pis c'est pas juste une question de pesticide et surtout ne tuez pas les coccinelles ça s'appelle aussi la bête à Bon Dieu et c'est pas pour rien. Je pense que ça bouffe la vermine qui ronge les feuilles de vos légumes. Finalement les petits jardins urbains c'est bien mais si je dois faire pousser les patates de ma poutine je vais repasser...Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!!

Cabbie Bernie

jeudi 10 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 49


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on pénètre dans l'usine à paysage juste pour dire qu'il n'y a pas que des péripatéticiennes et des toxicomanes dans le centre sud. C'est juste un petit survol des installations, une vue finale de l'intérieur. C'était une belle expérience c'est terminé. J'y ai vu des gens dédiés et des bonhommes qui passaient devant la vitrine et croyaient que c'était une communautée, au fond ils avaient pas tort c'était une communauté ponctuelle d'artistes avec comme prière la création. Un beau lieu rue Ontario ou il manque toujours de douceurs ou la vie est dure. J'ai l'impression d'avoir fait le tour. Je pense à la madame qui voulait se faire percer les oreilles dans une shop de tatoos. Maintenant que c'est terminé on tourne le dos. Vous passeriez ce matin c'est désert ça fait un peu mal au coeur mais l'usine continue vous la verrez peut être dans un coin du Kénada. Allez y faire un tour ça développeras votre fibre artistique et vous y ferez peut être des rencontres. C'est bizarre plus y'a d'éléments dans la photo moins j'ai de choses a écrire. Les installations étaient touffus et dense, l'interaction importante. J'étais là faisant de mon mieux dans cette galerie éphémère. Dans le centre sud les gens occupés a survivre n'ont pas de temps pour l'art pourtant c'est gratifiant, ça demande un peu de curiosité et ça questionne mais souvent on ose pas sortir de la routine la plus bête la plus destructrice. C'est difficile de donner un aperçu plusieurs restaient sur le pas de la porte pourtant le paysage demandait une plongée dans l'univers de l'autre, un pas de plus vers l'imaginaire. C'est un dernier regard la porte est maintenant fermée mais j'essais de garder l'esprit ouvert comme elle dis dans la chanson "l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne". Pour moi c'est un retour dans ma solitude chérie. Je vais continuer a regarder autour, rester curieux, pour terminer je vais juste dire merci à Audrey qui m'a permis de passer ces quelques jours dans cette usine particulière et pour ceux qui prennent des vacances, bonne vacances!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Shoppie Bernie

jeudi 3 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 48


Bonjour! Bonsoir! Un délicieux banc de parc déserté par les amoureux, un banc de parc qui parle: Hé oui c'est moi! "assisez vous", l'invitation est belle on se demande qui dans le zoo montréalais a eu l'idée d'inscrire ça. On y espère une muse sur ce banc de parc, un flirt peut être, parfois au matin on peux y voir un fêtard qui répond à l'invitation. Il s'assois sur le banc enrobé de rosée et pense à sa nuit d'ébrêché, d'écorché, à qui se confier sinon à ce banc qui vous accueille sans demandez un sous. Le banc c'est le dernier compagnon, le dernier chum qui reste après les nuits d'enfer. Parfois on s'étend dessus comme sur une maîtresse qui soupire sous les caresses. Un gars chaud ça regarde pas sur qui ou sur quoi ça couche, les vapeurs la voile et le banc un beau threesome, pourtant le banc vous trompe parfois il accueille d'autre fesses plus gaillardes qui font du jogging aux petites heures, ça reprend son souffle pendant que l'autre en est à bout. Quoi dire d'un banc anonyme qui attend? On s'y repose quand on est vieux quand nos jambes ne répondent plus à l'appel, parfois l'écureuil le pigeon la mouette y passent pour une miette, étrangement quand on s'assois sur un banc c'est comme si on en devenait propriétaire. Personne n'ose venir s'asseoir à vos côtés. Le promeneur a de ces privautés de ces royautés dans le domaine public et le banc attend patient... On y encoche des initiales, des coeurs, des insultes et le banc ne dis rien il est patient je vous l'ai dis, des messages déchirant d'amoureux transis aux insultes pornographiques de l'adolescent révolté. Il y a de tout pour tout les goûts on espère un message pour nous. C'est aussi discret un banc ça s'impose pas c'est là quand vous en avez besoin. Vous pouvez lui confier vos peines et vos misères il n'en diras mots à personne, on crois souvent que les gens parlent seul sur un banc mais c'est lui l'ami. Toujours le banc est acceuillant mais faites attention parfois on lui refait une beauté et vous risquez de vous retrouver avec le dos et l'arrière train barrés. Un banc bien ancré dans la cité, un banc à souvenirs qui rappelle des époques de ciment, d'asphalte, un banc à l'ombre pour apprécier la fraîcheur de la brise du moment. Un banc à surprise sur qui est assis un vieil ami perdus de vue qui vous fait un sourire et on se demande c'est qui? Un banc refuge ou on se rappelle la chanson de Brassens "Les amoureux qui se bécottent sur un banc public, banc public..." Si jamais vous passez par le centre-sud vous risquez de me voir assis sur mon banc, n'hésitez pas a venir me tenir compagnie on auras une conversation à trois, vous, le banc, et moi... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine prochaine je l'espère!!!!


Benchie Bernie

jeudi 26 juin 2008

Here is a picture letter for you and me 47


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine je fait un autre spécial anniversaire, non pas pour une, mais deux personnes, la plus agée d'entre elle, fier canadian, premier juillet oblige. Je disait donc fier canadian de l'Outaouais qui a gardé ses vieilles cartes du Péquiou et qui peut-être un jour va redessiner la carte, vieille fonction oblige encore, du Grand Gatineau pour qu'elle retombe aux mains des indépendantistes. Comment vous dire... J'hésite à l'appeler le beauf, c'est un homme de culture, artiste à ses heures, un peu fabulateur mais on lui pardonne c'est tellement drôle quand il raconte. Avec lui pas besoin de poissons tout est prétexte au plus grand au plus beau, c'est toujours fantastique ses discussions. Le premier juillet c'est la fête de grand-père Daniel, un enseignant hors pair je crois, on fait pas ce métier là vingt cinq ans sans avoir la passion. Maître Daniel prend une année de plus et son petit fils Éloi aussi, tout les espoirs sont permis pour Éloi, avec un grand-père pareil on lui prédis un avenir brillant peut être deviendras il astronaute pour aller décrocher les étoiles que son grand-père peindras (le futur de peindre c'est pas très beau) Éloi on lui souhaite tout le bonheur dû aux enfants. Je crois que l'anniversaire d'Éloi c'est le cinq juillet et s'il se met à raconter des histoires comme son grand père ça promet de belles soirées au coin du feu (Tant qu'a être dans le cliché allons-y) Quoi d'autre a vous dire sur ces deux êtres cher? J'adore discuter d'art avec Daniel qui a toujours le mot pour "m'orienter" vers des lectures enrichissante. Quand à Éloi je l'imagine déjà à l'oeuvre les mains dans la gouache peignant une fresque digne du grand-maître Daniel son grand-père. Je cherche une façon d'exprimer la curiosité de Daniel. Je peux dire de lui "heureux qui comme Ulysse a fait tant de voyages" et si le petit fils est aussi vaillant que le grand père on verras de belles choses. Moi je suis plus de l'école d'Alexandre le bienheureux. Je leurs en souhaite aussi un peu de paresse, de farniente, ça fait longtemps que je me repose et c'est pas plus mal tout est dans le dosage. Le premier juillet plûtôt que de vous prosterner devant l'unifolié passez un coup de fil à Daniel et souhaitez lui encore de bien belles années. Je crois qu'il va prendre sa retraite bientôt comme je le connais il va en profiter pour vivre de nouvelles aventures qu'il va nous raconter enjolivées. Quand à Éloi l'enfance ça dure pas longtemps, on lui souhaite beaucoup de mots pour exprimer sa joie d'enfant. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!!

Joyeux anniversaire Daniel!

Joyeux anniversaire Éloi!

Birthay Bernie

P.S. Éloi est à Aylmer, mais son grand père révolutionnaire est à Cuba!!!

jeudi 19 juin 2008

Here is a picture letter for you and me # 46


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on traite du petit moine psychédélique. Un autre des trésors cachés du centre sud. Comme vous voyez le petit moine incite à la lecture de choses saines. Vous trouverez pas de recette de L.S.D. dans le livre qu'il tiens dans ses mains. Ma photo c'est pas de l'enluminure, on se demande si y'a encore des moines qui décorent la bordure de certains livres. Avec l'électronique on est loin de tout ça. J'ai traité le chef d'oeuvre d'art sacré, l'ai un peu dénaturé, qui c'est qui a besoin de ça un moine qui tiens une Bible y'a pu personne pour se mettre à genoux, pu personne qui risque une prière de peur de passer pour un vieux croûton... Ce petit moine là il en a vu passer du monde sur la rue Ontario et même des gens qui se pognaient une autre sorte de moine... À une certaine époque les jeunes filles délurées chantaient Ha si mon moine voulait danser. Posez pas de questions sur le genre de danse, un moine qui danse c'est toujours pogné dans les plis... Ils sont meilleurs dans les chants grégorien pis tant qu'a y être pourquoi pas avoir une pensée pour le frêre Tuck qui volait les riches pour donner aux pauvres. Y'en manque de cette sorte de moine là rue Ontario. Michaud le robin des banques passe pas souvent icitte. Je le soupçonne d'avoir fréquenté les Jésuites et oublié la Trappe puis nous voilà à Oka au cas ou (elle était trop facile) quelques amérindiens décideraient de revendiquer la souveraineté sur la rue Ontario. Spiritum sanctus... L'Esprit Saint? L'esprit sain? On rigole pas dans le bas de la ville comme tout le monde sait y'a personne qui a fait voeux de pauvreté rue Ontario mais y'en a en ta... Les moines chantent les antiennes pas les anciennes et moi aussi mais pas sur le même ton, pas de la même façon, le répon... le répond? Trop de questions pas assez de réponses... L'antimoine c'est tu de l'arsenic pour empoisonner les dis moines? Quand même on a bien besoin de prières aux aurores, sonnez les mâtines ding dang dingue!!! Voilà on a fait un bout de chemin avec le relief, on se demande toujours si c'est un haut ou un bas-relief en tout cas c'est dans le bas de la ville. Vous pouvez toujours venir faire une génuflexion c'est bon pour l'arthrite et le rhumathisme et ça vaux bien le Lakota ou le Dent de velour. Un genoux sur le ciment l'autre dans le front et peut-être que le petit moine réaliseras vos hallucinations. Je termine donc sur ces très beaux mots d'un grand artistes québéquois, le chantre de la pétanque, Jean Rafa "Et vive les vieux!!!". Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Monkie Bernie

jeudi 12 juin 2008

Here is a picture letter for you and me # 45


Bonjour! Bonsoir! Voilà ce qui arrive quand votre cerveau chauffe trop, la casquette à palette vous cache plus la face, on se rappelle la magnifique casquette d'un de nos lecteur avec la palette la plus longue du monde qui lui faisait de l'ombre même sur les pieds. Quoi de plus américain que ces baseball caps, à l'envers, à l'endrette, sur le côté. Y'a quelques années on se moquais des chapeaux que portaient les messieurs dans les années cinquante. Faut dire ça cache bien les calvities naissantes, mais cette casquette là je crois qu'elle a pas réussis a supporter le gras dans les cheveux faut dire que maintenant c'est la tuque qui se porte même en été, on appelle ça des couvre-chefs mais chef de quoi? Ouais! En général les ti-cass c'est des boss de bécosses... Ici on a probablement un chapeau de démisionnaire désespéré. Faut dire qu'on change pas de vie comme on change de calotte, la calotte fait pas le millionnaire du baseball. C'est un symbole la calotte, un symbole américain qui transposé chez nous n'a plus aucun sens depuis que les expos sont partis. Moé ça me fait rire des gens qui revendiquent pour une culture différente et portent ce symbole américain. Faut dire le melting-pot fait bien des ravages dans le temps c'est les farmers qui portaient ça...Quoi dire encore sur la casquette américaine made in China. Ils portent sur la tête le travail des ouvriers les plus mal payé du monde ça gêne personne les casquettes on en fait collection, celle là elle est finie mais qui l'a mis dans cet étât là? On a toujours l'impression que les casquettes c'est éternel... Je pense aux membres du Hamas qui portaient des baseball caps verte, contradiction? Pourtant ils ont le keffieh qui est beaucoup plus significatif de leurs appartenance. De la casquette à la politique internationale on s'emmêle ça me fait penser à doubleyou et son appuie à Israël, là je m'en vais dans la merde de l'anti-sionisme mais je peux accorder une chose certains portent fièrement la kippa... pis si on reviens à moi je détestais jouer à la vache avec ma myopie pis ma calotte. J'ai jamais pogné une balle la calotte faisait pas sa job j'avais toujours le soleil dans les yeux... Le soleil dans les yeux ce serait un beau thème de poésie lyrique... Éblouis,éblouis plus rien ne nous aveugle que le soleil et ses rayons et tu te cache derrière ton baseball caps... Bon bein! On s'en tiens à ça pour cette semaine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Hattie Bernie

jeudi 5 juin 2008

Here is a picture letter for you and me # 44


Bonjour! Bonsoir! Y'a même un Bouddha vietnamien dans mon quartier. Un Bouddha qui dure mais qui nous fait réfléchir à l'impermanence des choses, un peu comme de la fumée d'encens qui s'envole au vent. Le bouddhiste est bien que dans le présent pourquoi s'en faire pour le passé, c'est finis et le futur c'est pas encore là. Respirons par le nez et pensons à l'ici maintenant. C'est un petit exercice de méditation que je vous propose là. Juste profiter du moment présent du souffle de l'air du printemps de la chaleur du soleil sur la peau et même de la pluie qui tombe sur votre tête. Essayons de sentir vraiment cette sensation fugace, la vie, pas dans les grandes choses mais les petites, juste un moment dans votre endroit préféré, votre jardin, votre cour, votre balcon votre salon dans le silence Ho! et puis même avec de la musique ne dit on pas que la musique adoucie les moeurs. La vacuïté ce vide des bienheureux moines, un vide ou on ne pense à rien ou rien ne nous fait mal. Une forme d'acceptation de sérénité difficile à atteindre mais qui parfois passe, comme pour moi en ce moment ou j'écris ces lignes et déjà j'y pense j'ai brisé le calme. Avouons que c'est plus simple le printemps et l'été dans le vert on a beau être au coeur de Montréal y'a toujours une parcelle de vert qui nous enchante s'agit de regarder. Je crois que Bouddha a médité longtemps sous un arbre pour s'apercevoir que c'étais pas ça. Je sais pas si c'est très bouddhiste mais l'important c'est le chemin... Oui, le chemin, le parcours pas très évident ou on tombe et se relève, on suit pas tous le même sentier, Bouddha ne s'était il pas lui même perdus en forêt? Je crois qu'il a trouvé quand il a arrêté de chercher son chemin. Comme sur tout chemin on croise les autre et parfois c'est difficile essayons d'avoir de la vraie compassion une autre des vertue de Bouddha, on n'y arriveras jamais c'est toujours a recommencé mais essayons. Je vais finir avec l'humilité, pas la fausse modestie, l'humilité devant la vie de savoir qu'on y peux pas grand chose mais de quand même faire son bout s'améliorer soi pour améliorer le monde ce seras déjà ça de gagné. Mais trève de prêchi prêcha je retourne dans mon pseudo-silence. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Bouddhie Bernie
P.S. On croirais entendre Joe pis son Boubla dans Race de Monde. V.L.B. en est à la reine-nègre onnn!!! C'est pas beau!!!