jeudi 31 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 52


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on reviens au petit quotidien drabe comme l'arrière de l'hôpital Notre-Dame. Si ma mémoire est bonne un de nos lecteur y a été opéré. C'est des spécialistes pour débloquer les artères mais demandez leurs pas de débloquer les rues dans le centre-sud c'est impossible. De toute sa grandeur l'hôpital Notre-Dame en haut de la côte trône sur nous pauvres malades qui déambulont dans les rues populaires de Montréal. Veuillez notez que populaire est au sens du plus grand nombre. Un arrière d'hôpital c'est pas très intéressant, n'empêche quand j'ai pris cette photo là la sécurité s'est rameutée en moins de deux. Je sais pas pourquoi, y'a des choses a cacher dans un hôpital? C'est vrai qu'un malade ça parle pas fort, une photo vaux mille mots, ça ressemble plus à une forteresse. Les crottés du bas de la ville se font pas soigner là. Je pense à la densité de la population au centre-sud aux nombreux hôpitaux et services sociaux qu'on y trouve, la misère ça colle sur le pauvre monde c'est pas très rigolo. Avez vous déjà entendus parler de ça le syndrôme de la porte tournante, y'a des gens comme ça qui mettent le pied dans la porte entrent et sortent pour revenir aussitôt. Je crois qu'ils ( toujours ce ils on sait pas qui c'est mais pour les généralités coupables ça va de sois) ne les gardent pas de peur qu'ils ( un autre ils d'une autre teneur, avec moins d'autorité) sautent du dernier étage. Nous voilà bein mal pris avec deux ils au pluriel, ça fait plusieurs on peux quasiment dire que c'est le propre de la schizophrénie. Quand même les hôpitaux sont propre on s'y lave les mains comme Pilate pour se faire répondre "Je ne peux rien y faire". Chronique hospitalière cette semaine, hé oui!!! Je vous y accueille tous je préfère l'hospitalité à l'asile. Mais l'asile c'est de l'histoire ancienne on couche dehors en attendant de se refaire. Un vieil ami me disait qu'il fallait se tenir loin des avocats et des höpitaux. J'ai réussis a éviter les premiers, les deuxième je m'en tiens au strict nécessaire. Bon! Je suis pas médecin mais je me demande comment ça se soigne l'hypocondrie... Soudain j'ai mal à la tête. Je sent comme un grand vide entre les tempes, peut-être que c'est ça la grâce ouais!!! Vite deux aspirines pis un verre d'eau en plus ça éclaircis le sang et nous voilà revenus aux artères du point de départ. Dans le cour classique il disait thèse, antithèse, synthèse mais je suis plus dans l'ellipse qui ressemble à une porte tournante... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Sickie Bernie

jeudi 24 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 51


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui on sort les archives du temps ou le célèbre mécène, avant la lettre, de la rive-nord tirais de la poche de tout bord. Champion dans la motion comme dans le tir sans aucune hésitation pour parier sur un tir le tigre dominais du lac des Deux montagnes jusque dans la vallée de l'outaouais. On regrette le temps des tournois épiques, les discussions autour de la valeur de la poche en suspension. Tiger c'est un gaucher ça lui donne un avantage psychologique parce que de la main droite avec son cell il règle de grosse affaire. Notre champion s'est marié l'an dernier, c'est peut être la raison qui le force a ne participer qu'à des tournois significatifs. Ces présences sont rares mais toujours appréciées. Le gars que vous voyez là c'est mon frère toujours dynamique toujours en action, aujourd'hui c'est son anniversaire. Comment dire que... bein je l'aime beaucoup d'un amour filial, blood on blood comme dis Springsteen. Quoi dire de son généreux frère qui a toujours une bonne blague, un mot pour vous remonter le quien bein... Ses visites dans le centre-sud sont rares. Je l'arpente un peu pour lui bien qu'il soit plus jeunes que moi de sept ans je crois, vous ferez le calcul. Les épreuves ne l'ont pas épargnées mais il a toujours su se relever avec grâce. Je crois que c'est quelqu'un qui ne se laisse pas abattre par l'adversité. Bon! Je suis pas en train de l'enterrer, il est très vivant, vif même d'une vivacité loquace et drôle. J'espère qu'on seras encore plusieures années a éviter la controverse c'est pas que le sort du monde l'intéresse pas mais vraiment qu'est ce qu'on peux y faire? André c'est une autre de ces personnes qu'on gagne a connaitre. Sous des dehors bourrus (excusez moi, je pouvais pas éviter le cliché) il est d'une grande sensibilité. Un an de plus, l'eau coule dans la rivière des Mille-Îles mais c'est jamais la même eau. C'est comme André à chaque fois qu'on le vois c'est toujours mieux. Un frère comme ça je vous en souhaite un et pour ceux qui trouvent ça têteux bein à vos claviers envoyez moi vos commentaires. Moi et André on va les lire et rire a s'en faire éclater la rate. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Joyeux anniversaire André!!!

Birthay Bernie

lundi 21 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me spécial vacance


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui c'est un spécial Gatineau le pays des lutins. Je tiens à remercier les gentils maîtres de cette lutinerie, pensez pas à mal c'est au sens premier, qui m'ont acueillis. Vous saviez pas qu'au pays du gnome on joue au scrabble et qu'il y a une maitresse aux bois dormants de ce jeux. Je me suis fait battre à plate couture enfin ce fut une autre leçon. Mes lecteurs connaissent surement la légende du "pot of gold" j'y étais au bout de l'arc-en-ciel, aux pays des merveilles, quoi!!!? Le lac Meech c'est pas une merveille allez y voir, pour l'urbain que je suis c'est le paradis. J'ai adoré aussi discuter avec le chef des lutins quoi que je le trouve un peu grand, très grand même, un chef à la fibre artistique. Je viens de me rendre compte que je mélange la belle aux bois dormants et Blanche Neige et les sept nains, mon hôtesse, ça aussi vous pouvez mettre ça dans votre vocabulaire, une hôtesse c'est quelqu'un qui accueille, je disait donc un merveilleux accueil loin de celui de Grumpy. On a bien mangé aussi quoi dire d'autre de mon voyage au pays des allumettes, bein non c'est pas la petite fille c'est Eddy Matches et si vous me croyez pas qu'il y a des lutins regardez la photo, c'est quoi!!!? Mais faut se lever de bonne heure avec la rosée et la brume. Je vous donne pas l'endroit précisément c'est mon secret. Je veux que les gens qui y vivent gardent la quiétude la paix. J'ose pas trop parler de l'oeuvre du chef son étrange maréchal-ferrant me laisse sans mots tellement c'est beau. J'ai réussi a cassez une tasse dans un café mais mon hôtesse comme souvent a réparé les pots, on reste avec nos lutins, cassés. J'ai eu la chance de me magaziner une B.B.Q. au royaume Canadian Tire mais je crois que çe seras pas pour s't'année. Tout ça s'est terminé par une visite de l'exposition "L'homme nouveau" au musée des Beaux-Arts du Canada. Je peux pas m'empêcher de penser que l'homme nouveau ça devrait être un réjouissant lutin sans compter que Nietsche il est mort fou. Il devait pas avoir une bonne étoile ou une fée pour le gâter. Merci beaucoup à mes lecteurs qui se reconnaitront et merci aux autres d'avoir lu jusqu'ici!!!! Je reviens bientôt!!

Bernie

jeudi 17 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 50


Bonjour! Bonsoir! On quitte encore le centre sud pour se rendre plus à l'ouest au long du canal Lachine. Ça reste pas loin du centre c'est un endroit ou les bobos ont investis les anciennes usines, du métal ils sont passés aux condos et aux jardins égoïste. Ici c'est un espace de "liberté" quelques gauchistes se sont réappropriez un espace qui autrement serait envahis par le chiendent les pissenlits et l'herbe à puces. Quoi dire de ces façons de voir la ville, on est loin du complexe du propriétaire, chacun y plante sa graine (pensez pas à mal!!!) et récolteras. La ville ça devrais être un peu ça la participation de tous pour le mieux pour le bien municipal. Le jardin est pas anarchique les rangées sont toutes biens placées et les pousses profitent mais évidemment qu'il y a une différence entre marcher drette les fesses serrées et la bonne volontée de chacun pour le bien. La ville c'est un peu comme le jardin on y grandis une fois bien entouré. Envahis par la mauvaise herbe vous risquez d'être rachitique et piqué comme un mauvais radis. Je trouve étrange de pensez a faire des toîts vert quand y'a tant de terrains en friches souvent on préfère y faire des parkings ou bâtir des condos bas de gamme. Ouais!!! La ville à la campagne et la campagne à la ville quel est le meilleur des deux mondes? On en finis jamais avec la mauvaise herbe aussitôt arraché il en pousse d'autre dans le pastoral et le bucolique c'est ce qu'on ne vois pas, l'huile de bras pour renchausser désherber. Je sais pas si ils ont planté des fraises. Je vois pas de mexicains à l'horizon, on est bein prêt a arracher deux trois cottons dans nos jardins urbains mais pour ce qui est de la récolte en périphérie de Montréal on laisse ça aux autre... Écolo, grano même combat!!! Tiens je planterais de l'orge, du malt et du houblon quand vous prenez votre bière posez vous là question, qui est ce qui a récolté ça? Je serais bein curieux de savoir quel pourcentage de vente de la grosse molle tablette va aux récoltes. Là je tombe dans le scatologique si je pisse dans le jardin va-t-on me dédommager pour avoir engraissé les beaux légumes? Ça ressemble à une chronique maraîchère, lavez toujours votre laitue avant de la manger pis c'est pas juste une question de pesticide et surtout ne tuez pas les coccinelles ça s'appelle aussi la bête à Bon Dieu et c'est pas pour rien. Je pense que ça bouffe la vermine qui ronge les feuilles de vos légumes. Finalement les petits jardins urbains c'est bien mais si je dois faire pousser les patates de ma poutine je vais repasser...Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!!

Cabbie Bernie

jeudi 10 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 49


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on pénètre dans l'usine à paysage juste pour dire qu'il n'y a pas que des péripatéticiennes et des toxicomanes dans le centre sud. C'est juste un petit survol des installations, une vue finale de l'intérieur. C'était une belle expérience c'est terminé. J'y ai vu des gens dédiés et des bonhommes qui passaient devant la vitrine et croyaient que c'était une communautée, au fond ils avaient pas tort c'était une communauté ponctuelle d'artistes avec comme prière la création. Un beau lieu rue Ontario ou il manque toujours de douceurs ou la vie est dure. J'ai l'impression d'avoir fait le tour. Je pense à la madame qui voulait se faire percer les oreilles dans une shop de tatoos. Maintenant que c'est terminé on tourne le dos. Vous passeriez ce matin c'est désert ça fait un peu mal au coeur mais l'usine continue vous la verrez peut être dans un coin du Kénada. Allez y faire un tour ça développeras votre fibre artistique et vous y ferez peut être des rencontres. C'est bizarre plus y'a d'éléments dans la photo moins j'ai de choses a écrire. Les installations étaient touffus et dense, l'interaction importante. J'étais là faisant de mon mieux dans cette galerie éphémère. Dans le centre sud les gens occupés a survivre n'ont pas de temps pour l'art pourtant c'est gratifiant, ça demande un peu de curiosité et ça questionne mais souvent on ose pas sortir de la routine la plus bête la plus destructrice. C'est difficile de donner un aperçu plusieurs restaient sur le pas de la porte pourtant le paysage demandait une plongée dans l'univers de l'autre, un pas de plus vers l'imaginaire. C'est un dernier regard la porte est maintenant fermée mais j'essais de garder l'esprit ouvert comme elle dis dans la chanson "l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne". Pour moi c'est un retour dans ma solitude chérie. Je vais continuer a regarder autour, rester curieux, pour terminer je vais juste dire merci à Audrey qui m'a permis de passer ces quelques jours dans cette usine particulière et pour ceux qui prennent des vacances, bonne vacances!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Shoppie Bernie

jeudi 3 juillet 2008

Here is a picture letter for you and me # 48


Bonjour! Bonsoir! Un délicieux banc de parc déserté par les amoureux, un banc de parc qui parle: Hé oui c'est moi! "assisez vous", l'invitation est belle on se demande qui dans le zoo montréalais a eu l'idée d'inscrire ça. On y espère une muse sur ce banc de parc, un flirt peut être, parfois au matin on peux y voir un fêtard qui répond à l'invitation. Il s'assois sur le banc enrobé de rosée et pense à sa nuit d'ébrêché, d'écorché, à qui se confier sinon à ce banc qui vous accueille sans demandez un sous. Le banc c'est le dernier compagnon, le dernier chum qui reste après les nuits d'enfer. Parfois on s'étend dessus comme sur une maîtresse qui soupire sous les caresses. Un gars chaud ça regarde pas sur qui ou sur quoi ça couche, les vapeurs la voile et le banc un beau threesome, pourtant le banc vous trompe parfois il accueille d'autre fesses plus gaillardes qui font du jogging aux petites heures, ça reprend son souffle pendant que l'autre en est à bout. Quoi dire d'un banc anonyme qui attend? On s'y repose quand on est vieux quand nos jambes ne répondent plus à l'appel, parfois l'écureuil le pigeon la mouette y passent pour une miette, étrangement quand on s'assois sur un banc c'est comme si on en devenait propriétaire. Personne n'ose venir s'asseoir à vos côtés. Le promeneur a de ces privautés de ces royautés dans le domaine public et le banc attend patient... On y encoche des initiales, des coeurs, des insultes et le banc ne dis rien il est patient je vous l'ai dis, des messages déchirant d'amoureux transis aux insultes pornographiques de l'adolescent révolté. Il y a de tout pour tout les goûts on espère un message pour nous. C'est aussi discret un banc ça s'impose pas c'est là quand vous en avez besoin. Vous pouvez lui confier vos peines et vos misères il n'en diras mots à personne, on crois souvent que les gens parlent seul sur un banc mais c'est lui l'ami. Toujours le banc est acceuillant mais faites attention parfois on lui refait une beauté et vous risquez de vous retrouver avec le dos et l'arrière train barrés. Un banc bien ancré dans la cité, un banc à souvenirs qui rappelle des époques de ciment, d'asphalte, un banc à l'ombre pour apprécier la fraîcheur de la brise du moment. Un banc à surprise sur qui est assis un vieil ami perdus de vue qui vous fait un sourire et on se demande c'est qui? Un banc refuge ou on se rappelle la chanson de Brassens "Les amoureux qui se bécottent sur un banc public, banc public..." Si jamais vous passez par le centre-sud vous risquez de me voir assis sur mon banc, n'hésitez pas a venir me tenir compagnie on auras une conversation à trois, vous, le banc, et moi... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine prochaine je l'espère!!!!


Benchie Bernie