vendredi 28 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 21


Bonjour! Bonsoir! Le soleil se lève sur la nouvelle année comme sur le roller coaster de ma schizophrénie. Ce matin j'ai trouvé une tasse sur le plancher de la cuisine. Je vie seul et c'est pas moi qui l'avais déposé là, quand tu commence tes journées de cette façon là c'est souffrant. Si mes lecteurs veulent en rire c'est permis. C'est pas le soleil d'après le grand soir c'est juste une aube à Montréal. Ramenez moi pas l'histoire de c'est comme si on perdais quelques choses. Je perd rien je trouve au mauvais endroit j'avais laissé la tasse sur la table. De toute façon c'est mon inconscience qui me joue des tours. Je dois m'y accrocher au soleil et ne pas faire comme Icare malgré que mes petites ailes soient déjà brûlé, brûlée au soleil du centre-sud. Devant ce soleil là y'a le fleuve vous le savez tous et j'essais pas de vous pondre un roman-fleuve. J'ai le temps de crever bien des fois avant que le soleil ne se lève plus comment vous dire ces nuits a attendre le matin, l'espoir, la lumière, le calme du quartier qui dors encore au levé, la joie de mettre le pied dehors pour m'éloigner de cet enfer sans clefs, mon tour, ma tournée du petit matin comme si je faisait le train. Un jour ils interdiront de prendre le soleil en photo, les misèreux comme toujours n'auront pas droit aux clair-obscur. La banque mondiale imposeras un tarif sur le soleil d'hiver, au froid mais au soleil on y auras même plus droit, ouste!! dans la cale avec les rats. Tout ça c'est derrière chez moi, la rue Notre-Dame, Notre-Dame qui ne répond pas à mes prières et qui deviendras un boulevard, un jour on se demanderas qui c'étais Notre-Dame on la cacheras la Sainte mère. Pourtant ce soleil là tiens parfois ses promesses c'est rare aujourd'hui une promesse tenue y'a que ce grand astre qui peux faire ça c'est le retour du roi soleil mais je me fait bien vieux pour perdre mon temps a discuter avec la lumière plûtot la prendre et me taire. J'ai un point de vue unique, comme j'ai discuté avec un de nos lecteurs. Un point de vue unique sur l'enclave ensoleillé centre sud. La bête humaine y fait ses quartiers dans la nuit déchirée. C'est un jour comme un autre avec ses joies, ses peines, ses douleurs, ses souffrances bientôt on y verras clair du moins on l'espère c'est pas soleil vert. Sur ce je vous laisse en vous souhaitant la meilleure des années beaucoup de soleil, de la chaleur et des enfants pour moi il n'est plus temps. Je vous reviens je l'espère la semaine prochaine. Merci d'avoir lu!!!

Shiny Bernie

dimanche 23 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 20


Bonjour! Bonsoir! Je suis certain que vous m'attendiez pas ce soir. J'ai décidé d'en donner une pour les vrais amateurs. J'apprécie beaucoup les commentaires, ce soir c'est le coin gris des squeegee Papineau-Ontario. Les squeegees c'est mes amis même si ils n'aiment pas se faire prendre en photo. Sur ce coin là on croise parfois des gens avec des problèmes neurologiques graves pas grand chose a faire sauf de donner de la monnaie et prier pour eux. Je pense à la pub de B.B.Q. de Bigras. Je donne pas de poulet ces gens là en général sont végétariens. J'ai pas osé photographier le local de Pop's qui est tout près vaux mieux que ça reste anonyme, Noël seul sous la pluie c'est triste, encore plus triste quand tu te bat avec des fantômes, la vie du centre-sud c'est ça le resto Petit extra qui cotoie un pub de troisième zone que je ne nommerai pas. Comment vous dire que ce mal d'âme, ce grand vide remplis a coups de consommation de toute sorte, cette vie sans vie faut la tolérer et même l"accepter. On y peux pas grand chose quand la vie te frappe a coup de batte dans la face y'a pas de reproche a faire quand aux moyens de s'anesthésier un peu. Ils refusent pour eux c'est un droit et même un devoir. Les bonhommes comme moi ils préfèrent qu'ils se mêlent de leurs affaires, on espère que les gens de la rue produisent un grand poête qui viendras chambouler nos certitudes avec des mots d'acier, des mots de plombs de calibre trente huit qui nous feront agoniser dans nos vacheries quotidiennes. Y'a rien de pire qu'un vieux qui dis je sais, Jean Gabin le savais, et moi j'étire mon adolescence de cinquante et un ans a vouloir refaire le monde pour donner une place à ceux qui n'en ont pas à ceux qui sont sans discours et qui délirent dans la psychose toxique. Veux veux pas un abri, des amis, et là je pense à tout ceux qui me lisent, des amis sincère c'est important, faut surtout pas regarder la vie en fonction des winners et des losers, une victoire pour mes amis de la rue ça plus de valeurs que les niaiseries que je peux écrire. Je vous l'ai dis c'est un noël gris. Je me propose à partir de maintenant d'être plus tolérant avec la marge, pas les faux marginaux, mais ceux qui sont vraiment dans un monde de menteries à la première personne. C'est un souhait de Noël, je vaux pas mieux qu'eux et pas moins que d'autre plus prospère. Si vous avez remarquez j'emplois le verbe valoir souvent c'est parce que pour moi tout ça c'est une question de valeurs morale, même si certains de mes lecteurs sont amoral. J'écris pas immoral mais amoral un peu comme André Gide qui lui laissait pas les petits gars de la rue tranquille et si vous savez pas de quoi je parle c'est tant mieux. C'est long et c'est grave mais vous en faites pas la lumière vas apparaitre bientôt, les journées seront plus claires et mes chroniques avec un peu moins de misère je l'espère. Merci d'avoir lu!!!

Mindie Bernie

mercredi 19 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 19


Bonjour! Bonsoir! En ces moments ou la fiesta s'amène comme dirais le curé mexicain, on pense à notre lecteur mécène qui s'en va faire bronzer sa peau de gringo, voilà c'est ça le péché nous laisser en arrière dans le froid et la neige, on pense à notre lectrice et son histoire elle va se reconnaitre. Tout ça pour vous dire que si le salaire du péché c'est l'enfer. J'irais bien m'y réchauffer y'a un bozo a quelque part qui a pas compris que le froid ça brûle pis que l'enfer c'est sur terre, que de lieux communs mais cette enseigne là veille sur mes concitoyens du centre sud c'est bizarre la débauche c'est toujours pour les pauvres à Westmount y'ont pas d'affiche de même pourtant y'a de belles maisons pour faire des orgies de luxe et même de luxure. Profitez du temps des fêtes pour tomber dans le strurpre et la fornication c'est comme le Père Noël ça passe juste une fois, le petit Jésus est pas content de me voir écrire ça mais je me dis que si on en profite pas pendant qu'on est vivant pour faire quelques expériences orgiaque quand on seras mort çe seras plus le temps pis pour ceux qui sont très inquiet confessez vous sans arrière pensée vous ferez la joie du curé pis de toute façon le petit Jésus il pardonne tout si ça été très plaisant vous pouvez recommencez. Moé mon péché c'est l'inconscient pis l'inconscience, la vertue ça fait tu partie de l'inconscient? Méchante question a se poser en se grattant la poche sur un banc de neige... Ouais! Le cul faut pas trop niaiser avec ça j'espère qu'il n'y a que des adultes qui me lisent mais quand même une bonne brosse pis des petites pépés en bikini c'est dur à battre quoi que l'hiver elles sont tellement emmitouflées mais y'en a qui ont des maudites belles faces, à bas le hijab!!! Ça l'air qu'on feras pas de pélérinage à la Mecque s'tannée, si tu vas pas à Allha, Allah va venir vers toi pour te couper les doigts. C'est mèlé mon affaire mais ç'est ça la liberté d'expression certains en profitent pour faire peur au monde sinon développer un sentiment de culpabilité chez certains lecteurs épicuriens. C'est supposé être des temps de réjouïssances pas de mortifications pis quand ça fait cent fois que tu prend les mêmes résolutions tu laisse tomber bein non on seras pas punis par ou on a péché. Dieu c'est pas un cave, Dieu c'est la miséricorde pis même si vous y croyez pas Lui il croit en vous. Joyeux Noël!!! Merci d'avoir lu!!!

Preastie Bernie

lundi 17 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 18



Bonjour Bonsoir! Bon ça fait deux fois que je recommence, je me mêle dans mes copier-coller c'est pour vous dire comme c'est pas fort. Là on passe devant la librairie le Chercheur de Trésors entre une pharmacie et un vendeur d'électroménager du nom de Cobra c'est tu qu'une fois piqué on entre à la librairie lire quelques vers, c'est la seule librairie à Montréal ou on peut trouver tout ce qui a été publié sous le titre Mainmise, et ensuite on passe à la pharmacie pour se calmer. Faut surtout arrêter à la librairie pour discuter avec Jack http://fr.youtube.com/watch?v=_HIBuASVKHA là dessus il chante Vanier. Je disait donc discuter avec Jack de Vanier, Jack est un maître ès Vanier la vitrine de sa librairie, une institution dans le centre-sud, est remplie de recueil. Jack c'est un résistant de la contre-culture. Aujourd'hui y'a plus personne contre c'est devenus mainstream et maintenant c'est une affaire de has-been. Même votre humble serviteur est revenus à Dieu, pas la main de Dieu de Ryan, honnis soit qui mal y pense. Pour revenir à Jack il est aussi, je cherche? Responsable? Éditeur? Initiateur? de la revue Steak Haché. Je dirais que c'est les héritiers de Vanier qui publient là-dedant méchant leg!!! Pour ceux qui s'inquiètent je suis écarté, pas pour me faire enculer mais écarté dans ma tête. Je pars dans une histoire paranoïaque mettant en scène Joël LeBigot, qui a osé prononcer "jamais je ne t'ai promis un jardin de roses" qu'est-ce qu'il y connait à la souffrance schizophrénique LeBigot qu'il s'en tienne a sa chronique horticole et nous nous continuerons notre marche du schizophrène comme disait Deleuze en lisant du Vanier. Je viens de remarquer que j'ai jamais pris de photo de Radio-Canada qui trône sur le quartier avec ses caméras ça vaut peut être la peine ils parlent (c'est qui ils?) de développer les terrains environnants. Comme disait Brassard "tout dans le ciment rien pour mettre dedans". Étrangement je me perd jamais dans le quartier à soère y'a bein de la neige et ça gueule dehors. J'espère qu'ils en passeront pas trop dans la souffleuse. Merci d'avoir lu!!!


Squeezie Bernie

samedi 15 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 17

Bonjour! Bonsoir! Là on est près des dortoirs de l'UQAM. Ils dormaient quand ils ont fait les plans c'est pour ça qu'ils ont passé près de la faillitte, belle étude en perspective pour les étudiants en administration. J'ai passé ma vie sur ce coin de rue là mais la face de l'autre bord. Je m'imaginais que faire la file pour entrer dans la discothèque Le Hazard c'étais bein cool, fallait être niaiseux... Les filles se tenait dans le terrain vague ou ils ont construit le bordel Oups!!! La résidence. C'est parfait comme emplacement tu pars de St-Ephrem de je sais pas quoi tu arrive au terminus tu passe à go pour une petite caisse de vingt quatre tu saoule le surveillant et hop tu socialise dans le dortoir. Je sais pas si c'est là qu'ils vont donner les cours de sexologie pratique je pense que je vais m'inscrire. O.K.! O.K.! C'est des chambres c'est pas des dortoirs, ils va toujours s'en trouver un pour chanter çahttp://www.box.net/shared/3nhvhs6ynh. Je sais!!! Je sais y'a les droits d'auteurs mais pensez vous que les étudiants sont si conscient que ça... Ceux qui veulent étudier qu'ils se rendent à la biblio en face. J'y pense tout à coup je crois qu'on a une de nos lectrice qui travaille à cette université là. On en diras pas trop de mal pas de la lectrice mais de l'université. J'oublirai jamais Maurice LeNoblet qui disait "l'instruction c'est comme la boisson y'en a qui portent pas ça". Aujourd'hui ça étudie bein saoul on joint l'utile à l'agréable mais je pense qu'il n'y a pas de faculté de médecine à l'UQAM, on y formerais le genre de chirurgien qui oublierait son scalpel dans vos intestins. Quoi dire d'autre y'a pas de neige sur la photo c'est à cause du jetlag, une grosse menterie. C'était quoi déjà... Les étudiants étudieront, les menuisiers menuiseront, et les professeurs professeront... J'aime bien le fesse comme dans fesse l"étudiant y'en a pas pour longtemps. Si vous croisez Mario Dumont bein dites rien on vas avoir des crucifix dans les chambres. Merci d'avoir lu!!!


Cheapie Bernie

vendredi 14 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 16


Bonjour! Bonsoir! Là je vous emmène à la frontière du village gay et l'extrême est du centre sud. Le pont Jacques Cartier sépare ça, c'est un bout de la rue Ste-Catherine qui renait. Les clients de La Cordée vont certainement s'y reconnaitre. Le matin on y vois ça un pont qui fait naitre le soleil. On couche pas sous ce pont là c'est trop froid. Je vais vous avouer que j'ai pas tellement de choses a dire. Le matin comme vous savez le pont nous déverse des milliers de banlieusards, la banlieue sud je connais pas faudra que j'y mette les pieds un jours. J'ai envie de tirer à boulet rouge sur ces gens qui n'hésitent pas a prendre le pont pour venir nous empoisonner au monoxyde de carbone. Ma photo est plûtot bucolique un pont c'est beau quand ça nous emmène vers le mieux. Je souhaite vivement qu'on rétablisse les péages sur les ponts. Je suis laconique aujourd'hui je pense à mon cher mécène lecteur de la banlieue nord qui a compris il habite et travaille en banlieue juste pour ça on devrais fermer tout les ponts mais malheureusement je pourrais plus le visiter à moins de traverser la rivière des prairies à la nage ou faire un pont de glace comme dans le bon vieux temps. Faut pas se tromper avant la construction du pont Jacques Cartier Longueil c'étais des cabanes des shacks comme toujours les spéculateurs ont pavé les rues et installé le tout à l'égout mais y'a pas si longtemps on y chiait dans des bécosses. Le pont traverse la voie maritime je crois qu'il y a quelques années elle était fermé l'hiver ça donnait un break à nos amis débardeurs qui pouvaient en profiter pour nous refiler du stock du bord de l'eau. C'est toujours ce pont là que les fathers for justice grimpent pour nous "conscientiser". Des fous qui se prennent pour Batman et si vous avez remarquez on sait jamais ce qu'il arrive de leurs doléances, si tout le monde qui se sent lésé grimpait dans la stucture du pont y'aurais pas assez de place... C'est pas fort ma chronique. J'ai les emportements un peu moins facile finalement les ponts ont devrait démolir ça pour empêcher les gens de se jeter en bas, comment dire des démolitions prophylactique? Après on les rebâtirais pour donner de l'ouvrage à nos amis amérindiens, qui eux n'ont pas le vertige et feraient autre chose que des bingos... Et pour tout ceux qui ont un jour passé sur ce pont en regardant l'heure de la Molson bein prenez en une à ma santé et comme disait le poète "ennivrez vous de vice ou de vertue mais que diable ennivrez vous!!!"

Bridgie Bernie

mercredi 12 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 15


Ah comme la neige a neigé
ma vitre est un jardin de givre
Ah comme la neige a neigé
Qu'est ce que le spasme de vivre
Ah la douleur que j'ai que j'ai!

Émile Nelligan




Bonjour! Bonsoir! Là on monte là côte St-Denis pour aller rencontrer le mélancolique Nelligan, tout a été dis sur Émile n'empêche c'était un grand poête. Il a su toucher beaucoup d'adolescent romantique parfois je me demande si c'est son destin pathétique qui est émouvant ou l'amalgame des deux. Quelques un disent qu'il a su se faire photographier c'est vrai si il avait eu l'air d'un pichou on en aurais fait moins, le défroqué Louis Dantin le premier. Je pense qu'il aimait les petits gars. Nelligan c'est notre mythe a nous qui fait dire a plusieurs illettré si tu t'amuse avec les mots tu va devenir fou, ça cautionne aussi l'excentricité de certains. Nelligan c'est aussi une certaine noblesse littéraire de l'époque. Il sortais pas du faubourg à mélasse, nous revoici dans le centre sud si je me souviens bien le cercle, le cénacle poétique ou évoluait Nelligan s'y réunissais. J'écoute, je lis beaucoup de poésie mais les vers de Nelligan me touchent toujours. Y'a toujours la gang de malades réfractaires aux soins qui veulent pas qu'on assassine le petit Nelligan en eux. Foutaises! Un bon pôète va toujours se débrouiller pour versifier dans toutes les situations, ces jours ci dans notre quasiment pays vous trouvez pas qu'il y en a trop de poête chacun y va de son petit opuscule, une bouteille à la mer de la mélancolie. C'est toujours l'Émile qui arrive. Si vous croisiez un Émile sur internet sauriez vous le reconnaitre. Ha Émile! Émile aujourd'hui tu habiterais le village et tu marcherais anonyme mains dans la main avec ton copain Dantin. Tu vivrais une petite vie banale dans le quartier gay bien accepté bien intégré dans ta communauté. Ta vitre, ta vitre Émile n'aurais plus de givre que celui laissé dans tes virées. Aujourd'hui Émile a son buste carré Saint-Louis. Je sais y'a des choses plus importantes que la poésie du vieux Émile mais quand même il a su exprimer ce que nous avont tous vécu à des degrés divers. Ha la douleur que j'ai que j'ai c'est pas du matériel à psy c'est de la poésie forte d'une époque révolue. On tomberas pas dans la nostalgie et on brûleras pas de lampion sur la tombe de Nelligan. Nelligan c'est notre presque pays demeuré adolescent, sombré dans la folie... Merci d'avoir lu!

Icy Bernie

mardi 11 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 14


Bonjour! Bonsoir! Vous vous demandez surement ce que votre "crotté" de service va écrire. Nous sommes donc dans les brumes de L'hôpital Louis-Hyppolite Lafontaine dans le temps on là surnommais l'université de l'est, on pouvait y voir des gens aussi brillant que le Docteur Ferron du côté des soignants, évidemment Nelligan et sa Cyprine d'amour, sans parler du Mythique Gauvreau et son Étals Mixtes. Votre crotté par essence ne peut aspirer à la littérature, dans mon boutte on a besoin de torcheux de bécosse et les aspirations littéraire sont diminuidando, demandez moi pas ce que ça veux dire... Louis-Hyppolite c'est très à l'est par rapport au centre sud, du temps ou on faisait des villages, des villes même c'étais la municipalité de Gamelin et les pauvres fou crotté de mon espèce y passait la majorité de leurs vie. C'est bourré de ressentiment ce que j'écris là quand même je porte un stigmate pas du tout christique. On a enfermé plusieurs Christ là dedans c'est tout juste si on les a pas crucifié pour donner la bonne mesure. Je me demande ce que nos chères religieuses faisait avec les complexés christiques sans parler de l'immaculée conception, ça devais prier et les miracles ne se produisait pas, comment faire pour raisonner une dizaine de Christ dans le même asile. Nos amis devait discuter de la gérance de la vie éternelle. Pour la confession y'en avait pas on demande pas au Christ de se confesser. Autre problème quand il y en avait un qui se prenait pour Dieu le Père dans tout ça, faisait il figure d'autorité devant les dix Christ ces gens là ça se vouaient pas aux saints. Le docteur Lazure,excuzez je confond Lazure et Laurin, mais j'étais pas loin c'est deux psy de Louis-H, en a surement guéris quelques un avec sa loi 101, on passait du latin au français. Oups!!! C'est pas la loi 101 c'est Vatican II, en tout cas Laurin a certainement guéris J.C. Pagé. J.C. des initiales prédestinés c'est malheureux de dire ça mais les fous ne crient plus au secours c'est plutôt crisse moé la paix... Y'en a plusieures là dedans qui sont tombées enceintes par l'opération du St-Esprit, on se demande ou étaient les faiseurs d'anges... Un bon gloire soit au père dans un bain de glace belle civilisation!!! Finalement on a tellement prié pour les fous qu'ils sont devenus commis chez Yellow à la place Versaille, pour ceux qui savent pas place Versaille c'est juste derrière Louis-H. Versaille pour un fou c'est pas mal mais quand il n'y a plus de roi on rie pu. Merci d'avoir lu!

Dirty Bernie

lundi 10 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 13


Bonjour! Bonsoir! On reviens à nos moutons. Je vous présente la frontière est du quartier Centre sud. La photo est prise sur un viaduc qui traverse une gare de triage et un clos de col bleu. Quoi vous dire de la rue Notre-Dame, les autorités se proposent de l'élargir à six ou huit voies. Ils veulent en faire un boulevard. Pourtant on étouffe déjà cette artère diminue l'espérance de vie des riverains mais c'est pas grave!!! Respiront des gaz d'échappement ces pauvres là c'est tout ce qu'ils méritent si ils sont pas content qu'ils aillent vivre ailleurs!!! Justement ça nous donne envie de jumper un des trains qui passe là, faire un petit Woodie Guthrie de soi et aller chanter la misère ailleurs. Le dessous du viaduc sert de refuge à toute sorte de gens aux moeurs dissolues. Tout autour de la gare de triage y'a des entrepôts de fruits et légumes, OH!! California les mexicains illégaux bossent pour nous faire manger de la laitue hors saison... pis nos cols bleu et leur pépinière avec des arbres qui sont sensés nous oxygéner... Y'a aussi le fleuve et sa rive-sud. Moi quand je pense à la rive sud je pense à Ville Jacques Cartier et au Docteur Ferron le dernier notable écrivain, mais là je m'égare. À l'entrée du quartier voisin y'a parfois des péripatéticiennes quand on passe là on a l'impression d'arriver dans une zone de guerre. Il fut un temps ou pour moi franchir les lignes du centre-sud ça me faisait peur, comment dire? Les gay à l'ouest donc à gauche et les straight à l'est down the drain. Je fait des amalgames un peu rapide. Je pense vous l'avoir déjà dis le centre sud s't'un quartier de pauvres l'autre jour je passait en bus à Westmount ça l'air plate là, c'est beau mais c'est plate. Ici les gens ne s'émeuvent plus des niaiseries mondaines. C'est une question de survie. La misère ça endurçis. Des fois ça me tue de voir les autorités prendre le plateau en exemple et d'espérer faire des quartiers limitropes des petits plateaux. Un quartier a une personnalité c'est pas tout beau mais le centre sud c'est tricoté serré on est accueillant, venez nous voir, on vous mangeras pas... Tiens! Je me demande ce qui se passerait si un wagon contenant des produits chimiques déraillait, dans le quartier avec la concentration de gens au pied carré y'en a surement quelques un qui crèverait intoxiqué, toxique pour toxique vous me direz...Bon! On est revenus en mode "littéraire" J'espère que vous serez indulgent pour mes écarts. Je suis toujours heureux d'avoir vos commentaires, Merci d'avoir lu!

Softy Bernie

samedi 8 décembre 2007

Here is a sound letter for you and me #1

http://www.adrive.com/public/bd0e546c02fd35de5898b828de8337363c0c07acee28a7400ab79b512e0942c3.html
http://www.adrive.com/public/ec35f01badafc133523cd3e13d011e0dc9873a9e6fdf4199f522de3f01f24407.html

Bon! Y'a pas d'image à soère, le canadien perd et mes expériences schizophrénique sont décrites dans les liens ci dessus. Donnez moi vos réactions.

Schizie Bernie

vendredi 7 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 12


Bonjour! Bonsoir! Bon là on quitte le centre sud pour un instant, on va a l'ouest voir ce qui reste d'un ancien point chaud de Montréal. Le mythique restaurant Ben's, tout ce qui grenouillait dans les arts kitch quand ça passait à Montréal s'arrêtait là. On y mangeais même pas bien, des smoked meat, l'honneur gastronomique de Montréal. Ben's c'est beaucoup ce qu'est devenus le centre de Montréal des lots à développer, la gentrification et les pauvres qu'on pousse en périphérie. Bon vous voyez je parle toujours des pauvres. Je crois que c'est eux qui fréquentaient Ben's à la fin, le restaurant avait perdus son aura, personne ne se faisait plus photographier chez Ben's. Je suis un peu trop jeune pour avoir connus la belle époque de ce restaurant là mais certains lecteurs se souviendront du Québec smoked meat sur Jarry, on y venait pas d'Hollywood mais on y a connus de légendaire fin de soirée. Contrairement à Ben's c'est une institution qui résiste. Les employés de chez Ben's ont tenté de se syndiquer d'après moi ça donné un coup de pouce au proprio. Le terrain vaux plus que ce qu'il y a dessus et dedans. Je ratisse large aujourd'hui mais le centre de Montréal c'est devenus condos par dessus condos. Le populo a plus d'endroit ou loger. Je ment un peu y'a une mixité mais économiquement c'est souvent plus facile aux pauvres de vivre dans une maison de chambres au centre. Downtown c'est downtown à moins que je me trompe tout les bas de la ville sont pareil. Ben's c'est au coin de Maisonneuve et Metcalfe faut dire qu'il ne se passe plus grand chose là, a part la bizzness le midi. Nous autre le peuple on a plus de lieux ou s'accrocher on est même plus capable de commander deux oeufs bacon sans qu'on nous offre des toasts au tofu, beurk!!!! Je suis un montréalais d'adoption. Je fait partis du tissu urbain. Un euphémisme pour dire que je suis rien mais laissez moi vous dire qu'une gang de nobody du bas de la ville ça vaux bien les soulons du Club Saint-Jacques,pardon je me suis trompé c'est le club St-James, http://www.stjamesclub.ca/le club pas le pub!!! À regarder après Le temps des bouffons de Falardeau.Bon c'était une virée à l'ouest chez les maudits anglais qui ont pas encore la décence de dire un mot en français. Regardez les pancartes sur l'édifice... Oups!!! Bein non je me suis trompé c'est en français mais c'est juste en attendant de vendre... So my friend that's what it was for today! Merci d'avoir lu!!!

Smoked Bernie

mercredi 5 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 11


Bonjour! Bonsoir! Je vais tomber tout de suite dans le vif du sujet. Deleuze parle de la marche du schizophrène, ici c'est de ça qu'il s'agit marcher sans but dans les rues du centre sud, baissez la tête en croisant les gens. Se demander si çe serait pas mieux de se faire soigner. Passer devant l'hôpital Saint-Luc et avoir peur. C'est difficile de jouer au touriste dans le centre sud. J'essais d'articuler quelque chose autour du rétablissement... Une témoin de Jéhovas viens de me téléphoner ça m'embête j'en ai rien à foutre de son Jéhovas en tout cas c'est pas eux qui ramassent les amis qui marchent sans but l'hiver. Je veux pas faire trop littéraire mais je crois que Foucault a écris " un fou est celui qui a tout perdus sauf la raison" y'a de ça dans ceux qui marchent centre sud des promesses pas tenues, des trahisons et une conscience omniprésente. Ils marchent et désirent s'en sortir seul remonter en apnées des bas fonds. Parfois ils se font offrir de l'oxygène mais c'est pour mieux replonger dans la rue, les rues les rues je les ai toutes vues avec les façades de ceux qui ont des vies qui se défont. Ici on est boulevard René Lévesque c'est pas important ça grouille parfois mais ce matin là c'étais trop froid. Se rétablir dans un monde fou c'est difficile, faire face à tout nos paradoxes sans parler de la rencontre avec l'autre, c'est aussi difficile, dans le centre sud on se fait bardasser, on se fait questionner et plusieurs s'enferment dans des univers de silence de prostation c'est ça que ça fait la rue. Moi je suis qu'un marcheur mais y'a une part, je l'espère, de moi dans tout ceux là qui vont qui viennent. On est jamais totalement à part, la différence je me demande souvent à quoi elle tiens... Comment vous dire? L'angoisse faut accepter de vivre avec y'auras jamais de réponse à toute mes questions même Jéhovas n'y peut rien. Tout ça c'est bien sérieux , sur le plan, vous remarquez qu'il n'y a rien de planifié, Hors donc j'ai une conjonctivite c'est pire qu'une conjonctivelente. Là conjonction est aux microbes, votre humble serviteur prolétaire lutte armé d'antibiotique en attendant d'être un vieillard et de se faire soigner dans le magnifique CHUM qui seras construit à gauche sur la photo. La santé c'est tu comme moé faute d'être adrette je suis à gauche... Merci d'avoir lu!!!

Sickie Bernie

lundi 3 décembre 2007

Cliquez sur le lien qui suit c'est mon hymne personnel

http://www.box.net/shared/hikoxgo3gv

dimanche 2 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 10


Salut! Petit moment creux, je sais qu'il faut se réjouïr Noël arrive. J'ai perdus ma patte pour les révoltes virtuelles. Je sais pas si ça vous arrive d'avoir le sentiment de ne pas exister. En ce beau dimanche matin j'ai envie de m'ouvrir un bureau au dessus de la porte y'aurais une affiche avec une inscription, Chez Bernie psychanalyse en tout genre. Évidemment le bureau serait dans le centre-sud pour les clients rébarbatifs je fournirais des capteurs de rêves amérindiens, la réunion de l'est et de l'ouest, la culture européenne lié a l'amérindienne. Hier j'ai sortis ma guitare toujours aussi pourris, je gratte, je gratte, je suis pas certains que je suis lu mes salmigondis dans votre vie c'est pas important, je suis négatif. Je cherche une révolte. De toute façon y'a toujours quelques choses à écrire pour l'amour, pour l'amour... L'actualité dans le centre sud ça touche personne, vous savez vendredi c'étais jour de paie et plusieurs ont succombé à la tentation aujourd'hui ils se retrouvent devant rien, rien que les refuges les missions, c'est long, c'est long, bientôt ce seras la guignolée des médias excusez moi mais je m'en kalisse de leurs bons sentiments. Ils, les médias, nous bourrent le crâne à longueur d'année, avez vous déjà vu un itinérant personnalité de La Presse? et tout les autres gagnant de prix et de concours, les losers ça intéresse personne sauf pour une canne de beans à la Saint-Sylvestre. Je tape toujours sur le même clou, c'est un peu sauvage mon affaire. On appréciait bien les montages photos d'un de nos lecteurs qu'il hésite pas a nous en faire parvenir d'autre. Je reviens au monde de compétition ou on vie moi je suis out comme au baseball. J'écris dans la marge je reviendrai jamais au batte, attention psychanaliste amateur! Faut être beau, faut être fin, pis avoir du succès, quelle bêtise, j'ai encore mon marteau mais j'ai plus de faucille. J'enfonce donc le clou, tiens c'est étrange je pense à notre P.M. Charest, qui donne des contrats à gauche pis à droite, quoi que plus à droite, y'en a de l'ouvrage!!! Moi j'ai pas de problèmes avec le travail mais je veux pas me faire organiser, organiser, organe, encore du jus pour psy... La faucille l'hiver on l'affûte pour les récoltes de la prochaine année mais ça nous prendrais une réforme agraire profonde, Charest aux champs!!! À la vache!!! On est pas supposé parler de politique je dois ménager la susceptibilité de certains de nos lecteurs. En attendant le grand soir je déclare donc ce blog organe officiel du partis des sans lune. Merci d'avoir lu!!!


Trotsky Bernie

samedi 1 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 9


Bonjour! Bonsoir! Déjà l'hiver, là je vous emmène place Émilie Gamelin au coeur du centre sud, quoi vous raconter autour de cette place, disont que c'est comme le carré Saint-Louis il y a trente ans. J'y ai même vu un Rock Machine patché qui jouais au échec. C'est le repère de biens des gens qui souffrent. En arrivant à Montréal par autobus vous êtes drette dessus. Ici on vois le coin sud ouest avec le Archambault qui est là depuis des centaines d'années. Pourquoi la musique se tiens toujours si près des bas-fonds, dans l'ouest on a Steve's et le palais de justice et ici c'est Archambault et L'UQAM... s't'une joke. Vous vous demandez peut être qui est Émilie Gamelin c'est la fondatrice des soeurs de la Providence, elle s'occupait des multi-poqués de l'époque qu'aujourd'hui on s'évertue a chasser de la place. Gamelin c'est aussi le nom, en fait ça s'appelait la ville de Gamelin, que portais l'hôpital Louis Hyppolite Lafontaine, les lieux changent mais les noms restent les mêmes. Plusieurs vivent dans les souvenirs des belles années de folie, ils consomment encore essayant de retrouver l'extase des débuts. Mais ça marche pas les pavés de la place frappent et tout ce beaux monde s'enfirouape un l'autre pour se procurer ce que la loi veux pas. L'été la place est plus peuplée, l'autommne y'a l'A.T.S.A. L'action terrorriste socialement acceptable qui pendant quelques jours permet a toute cette faune de respirer. Vous êtes probablement au courant de tout ça y'a rien d'original. Je pense au fou Nelligan, il est bien tard pour moi, il est bien tard pour aspirer être poète on est bien loin de la place. J'y étais ce matin au grand vent, les gens qui marchent vite et les îlots de misère ici et là ça fait des beaux papiers dans les journaux, moi je me cache dans mon abri d'étât loin de la morsure du froid. Dites moi, dites moi comment on se sent quand on a nulle part ou aller, nulle part ou crècher, how does it feel to be on your own, like a complete unknown, like a rolling stone, vous me ferez pas croire que c'est mal de vivre ici, on dort là ou on se couche. J'ai pas choisis mais je pouvais pas trouver mieux que le centre sud avec ses grands bras qui m'enlacent sans trop savoir pourquoi...

Bernie

vendredi 30 novembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 8


Bonsoir! Bonjour! Là on passe devant chez Mado, l'icône de la gaytude. J'y ai jamais mis les pieds mais un ami m'a dis que c'est le royaume de la décadence kitch. Parlant de décadence parait qu'il y a 48% des québécois qui sont incapables de lire un texte, pratiquement analphabète. Ça va rigoler avec les bitcheries de Mado mais c'est incapable de lire Le Journal de Montréal et là je met la barre basse. Cuirette serait content ou contente de voir comment les gens sont ignorant ont peu bein avoir une parade de la fierté gay, les pectoraux pis la poche à l'air sans faire la différence entre Raymond Roussel et Yves Beauchemin. Bien sur y'a quelques émules de Cocteau et de Genet mais on les retrouve pas dans les rire gras de chez Mado. Je vous compte pas parmis les illettrés mais à quoi ça sert d'écrire dans un quasiment pays qui sait pas lire. Ça m'étonne toujours de voir de vieux gay avec des petits jeunes remplis de testostérone incapable de mettre un mot en avant de l'autre. Les ailes brisées voilà ou nous en somme, le centre sud c'est le pays d'Icare plusieurs ont voulus montez très haut, y sont presque arrivé mais ont atterris brusquement dans le cynisme désabusé. Ça apprend par coeur les chansons de Dalida mais ça sait même pas qui est St-Denys-Garneau. C'est quasiment du gay bashing que je fait là. Ètes vous de ceux qui croient que la culture c'est une affaire de fif? Je sais on dis pas ça fif c'est dénigrant et péjoratif mais comme disait mon regretté amis Jean-Claude, quand il y en a qui en mettent plus que le client en demande on peux les appeler fif. Je peux pas faire autrement que d'écrire sur les gay c'est omniprésent ici presque envahissant et quand je suis gentils avec eux, ils disent que je suis gay friendly. Ouais! À écrire ça je vais surement me faire tabasser par un culturiste gay qui sait pas quoi faire de ses bras. Centre sud le beau village aux amourettes de passages... Faut pas généraliser, la culture c'est comme la confiture moins on en a plus on l'étend, y'en a pas épais sur la toast. Je fait le saut vers le sida comme tout les beaux niaiseux qui croient que le sida est réservé au gay, le premier décembre c'est la journée du sida quoi dire là dessus? Une trithérapie c'est pas facile sans compter les préjugés qui rêgnent dans tout les milieux. Je dirais à tout et à toutes les célibataires qui me lisent, protègez vous, c'est bien, c'est mieux pour vous et pour l'autre. En finissant je veux juste vous dire que j'apprécie les commentaires et vous remercie d'avoir lu!

Oneway Bernie

mercredi 28 novembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 7


Bonsoir! Bonjour! Aujourd'hui comme le temps froid est revenus on passe dans une ruelle de Montréal, une ruelle anonyme comme y'en a des centaines. J'essais de me souvenir qui les chantait mais je trouve pas. Je peux pas vraiment vous parler des ruelles de mon enfance j'ai pas connus ça. L'hiver mon père faisait une patinoire dans la cour et plus tard nous vivions entouré de marais et de champs. Je me souviens de la flaque d'eau dans le lotissement d'à côté qui aussitôt gelée nous servait de patinoire. Quand on jouais au hockey c'étais dans la rue y'avait tellement peu de circulation, parfois les policiers nous grondait mais c'étais pas grave. Tant qu'a être dans les souvenirs autant y aller, on s'amusait a faire des culbutes dans la neige en sautant du haut des piles de forme à solage. Pour revenir aux ruelles la nuit elles sont obscures on s'y cache on survis dans une shed débarré. Parfois on passe par la ruelle noire pour aller boire dans un bar condamné c'est le cas de le dire on couche sur la corde à linge et vraiment le linge est gelé. La nuit l'hiver les ruelles c'est épeurant y'a pas d'enfants que des ombres et des clous qui pètent des planches qui craquent. À Montréal y'en a qui tentent d'apprivoiser les ruelles, en faire des lieux conviviaux. Mais pour moi la ruelle c'est fait pour le petit monde qui passent par la porte d'en arrière ç'est toujours louche. La vrai visite ça passe par la porte d'en avant. Tout ce qu'on veux plus on le laisse dans la ruelle, itinérants, vieux meubles, minounes, pas les chats, le char. Mais les vieux matoux connaissent ça les ruelles même éborgnés, queues arrachés ils y rôdent en maître rêgnant sur les restants de souper jeté là. Les ruelles sont pas le poumon de Montréal mais on peux parfois y respirer une odeur de sauce à spaghetti. Ça donne faim surtout quand t'a pas les moyens et que tu te cherche une cachette pour passer la nuit. Beaucoup de mais dans ma cronique aujourd'hui un analyste transformerais ça en mets et dirais que j'ai faim. Je peux pas manger on va me faire des prises de sang. J'arrête là on se croirais dans les Lieux Communs de Bouchard et Arcand. Merci d'avoir lu!

mardi 27 novembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 6


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui on passe au Métro Papineau. Notre lecteur friand de design constateras qu'ils ont fait un effort, c'est beau mais faut voir ce qui se passe autour. Ce matin là c'étais tranquille, l'autobus est très bien placée elle nous cache le bar Taboo pour les hommes amateurs de quéquettes qui se font aller, on appelle ça des danseurs ils en ont que le nom. Autour de ce métro là vous pouvez vous faire offrir des cigarettes de contrebande, les deux hebdos du métro et plein d'autre choses que la morale m'empêche de nommer. Parfois on se fait quêter quelques sous ou offrir l'excellent journal l'Itinéraire. La rue que voux voyez c'est Dorion c'est un bon endroit pour s'asseoir et observer la faune du Centre-Sud. À l'heure de pointe le soir l'autobus est toujours en retard DeMaisonneuve est bloquée. C'est plate cette semaine cette chronique là on se croirais à Radio-Canada parler beaucoup pour ne rien dire. Derrière on vois un édifice une espèce de cage aux folles pour handicapés... Hon!!! C'est pas correct mais si j'étais gay j'habiterais là tout les services sont à proximités... On peux même acheter une bicyclette pour vingt piastres, je vous dis pas d'ou elle viens c'est pas sorcier. Ce qui est étonnant c'est de croiser souvent les mêmes personnes et pas foutus de dire bonjour. Quelques un parlent c'est pas parce qu'ils sont plogué sur leurs Bluetooth, ils parlent tout seul moi je les appelle mes poètes y'en a même un que j'avais surnommé Verlaine, précis comme une horloge suisse il marchait toujours vers je ne sais ou malheureusement je le vois plus. De l'autre côté de la rue y'a les taxis de nos amis philosophes Haïtien ça rigole en créole. Y'a aussi un personnage qui essais de vendre à gros prix Le Journal de Montréal de la veille, le pire c'est qu'il y en a pour l'acheter. Je vous parle pas de l'ainé handicapé qui prend l'autobus avec sa chaise, il semble y tenir, c'est certainement un ingénieur qui a conçu ces autobus là mais comme on dis, on dois respect à nos ainés, tout mes respects Monsieur. Ha oui!!! Y'a les lampadaires qui flashent le soir moi je le prend personnel ça fait des années que j'ai pas payé de compte d'électricité, inquiétez vous pas quand y'a une panne de métro je crois pas que c'est de ma faute. Dans la station de temps en temps y'a des troubadours, une madame qui chante des complaintes on passe et on a envie de pleurer, des chansonniers de tout acabit et le plus remarquable un type assis à l'indienne avec deux baguettes de drum et un bloc de bois. Il chante et fait la rythmique assez particulière. Je me demande encore ce qu'il a dans les oreilles... Tout ça a un air de déjà vu, y'en a surement un qui a déjà eu la même idée mais comme chanterais Frank "I did it my way" Merci d'avoir lu!

Subway Bernie

dimanche 25 novembre 2007

Here is a picture letter from me to you # 5




Bonjour a tous! Aujourd'hui on passe au parc des Faubourgs, moé j'aurais ajouté à mélasse... C'est l'ancien terrain ou était situé un bunker de motard. Je me rappelle plus qu'elle gang c'est pas important. C'est tout près des vendeurs hydroponiques j'ai tendance à faire un lien entre les deux... La belle église je crois que c'est Notre-Dame-de-la- Guadeloupe l'église des latinos de Montréal le dimanche quand on passe là vers dix heure on se croirais revenus à la belle époque du Cardinal Léger et de notre très sainte mère l'église catholique. Je crois qu'ils disent la messe en espagnol. Cette photo là c'est aussi la vue qu'on a du pont Jacques Cartier en rentrant à Montréal. C'est réussis. J'ai pas pu photographier les fumeux de crack qui se tiennent là. Quand on se promène tôt les matins de week-end parfois on peux voir des gens s'injecter, c'est très étonnants de voir ces deux mondes, les catho-latino et les toxicomanes cohabiter. Vous allez me dire il parle juste de dope c'est un élément omniprésent du centre-sud. Malgré les airs charmant du parc les gens y souffrent, pas loin de là on peux se faire tatouer. Le centre-sud c'est un peu le quartier des damnés de Montréal. Faut regarder au delà de l'ambiance bucolique du parc. Vous saviez qu'à Montréal y'a une heure de fermeture pour les parcs ceux qui dérivent peuvent même pas accoster sur un banc histoire de se reposer les pieds. Nos chers amis catho-latinos font surement la charité chrétienne mais essayez pas de bummer quelques trente sous à la sortie de la messe. C'est étrange pour moi latino ça rime avec cocaïne vous me direz c'est du racisme mais enfin... Les latinos vont repeupler le Québec pis je vous parle pas des latinos marxiste réfugiés ici qui font du Che une image christique. Marx et Jésus-Christ deux révolutionnaires qui ont pas eu la même fortune. Bon on fait un petit détour par l'église Notre-Dame grâce à un de nos lecteurs mécène avant la lettre j'ai assisté à un Requiem de Mozart bien que néophyte j'ai grandement apprécié. Les choeurs étaient superbes on remercie un autre de nos lecteurs de travailler sur des concerts aussi magnifique et ayant beaucoup de chance j'ai même pu entendre le trombone excellent de son fils. Enfin ce fut une soirée passionnante en de sain lieu pas très loin de la rue Ontario. Comme vous avez remarquez les envois sont irrégulier je dois satisfaire mes deux publics, les bloggers et les letters c'est pas simple mais j'y arriverai comme dirais le regretté Claude Blanchard "Y'en arrive tu des affaires!!!"

samedi 24 novembre 2007

Here is a picture letter from me to you #4


Bonjour! Bonsoir tout le monde! Cette semaine je vous emmène dans le parking du célébrisime Lafleur connus pour sa poutine après la brosse. La murale est pas pire mais je me demande si elle est pas là pour distraire le potteux qui marche la tête entre les jambes. En haut de l'édifice on peux voir horticulture et hydroponie, laissez moi vous dire que rue Ontario la violette africaine est rare ça sent plus le tabac qui fait rire. À cet endroit on peux s'équiper pour remplir un sous-sol qui sert à rien et se faire un revenus d'appoint. Dans s'te parking là y'en a surement une gang qui après avoir vomis ont relevé la tête avec l'idée de génie, produire du stock pour rendre psychotique le plus charmant voisin. Icitte on en a des pothead c'est pas fort fort ça se rend malade paranoïaque a en mourrir. Ils ont pas compris que dans le monde d'aujourd'hui y'a rien de plus révolutionnaire qu'être straight. Ça fume du pot dans l'ignorance... Je pense au Club Compassion qui fournis le stock a ceux qui sont malades. Ils se sont peut être équipé là. Étrangement le Club Compassion c'est sur le plateau pas sur la rue Ontario, ici on a des représentants du Bloc Pot plongé dans l'insignifiance abjecte. Bon!!! Ça s'en viens sérieux on est loin du rotteux pis de la graisseuse quoi que fumer ça donne la faim mais moé j'aimerais pas ça fumer pis avoir juste des biscuits soda a manger ça rend la langue épaisse. Rien pour chanter du reggae... Pour ceux qui se demandent ou c'est? Coin Delorimier-Ontario le matin y'a du chars là mais pas assez de temps pour faire du squeegee. À soère y fait frette rue Ontario on a envie de se faire chauffer sous les belles lampes a sodium. La bâtisse est à vendre, ils vont surement en faire des condos pour fumeux d'herbe branché ça va sentir l'encens pis le patchouli là!!! Vous avez remarquez comme la rue est vide, c'est un dimanche matin, ici le dimanche matin c'est le désert y'a juste des gars qui cherchent a se faire faire une pipe pas chère... excusez mesdames. Vous savez c'est pas toujours rigolo le centre sud mais on fait avec... C'est tout pour aujourd'hui déprimez pas trop, je vous reviens bientôt.

Bern downtown

jeudi 22 novembre 2007

Here is a picture letter for you and me #3


Les femmes des membres du parti
arrivent en mustang
un ouvrier dans le coffre
étranglé avec sa médaille

Denis Vanier

Bein oui! Regardez l'image avant de lire. Cette semaine je vous emmène dans une ruelle du quartier gay la ruelle Sainte-Rose. Inquiétez vous pas on feras pas de cochonneries... C'est juste pour vous parler du dernier poète maudit qui hante maintenant la rue Ontario. Non Vanier étais pas gentil et c'est quelqu'un qui a tout essayé on peut dire qu'il en est mort. C'était un chien sale à la poésie assassine sinon une poésie d'assassin. Je vous conseille son oeuvres poétiques chez V.L.B. c'est loin de la poésie sirop de calmant qu'on lis trop souvent ces jours ci, c'est juste des mots mais des mots qui poignardent la bonne conscience qui tuent le confort. Vanier a produit une oeuvre forte entouré d'ennemis lui qui disait dans le film des frères Gagné intitulé Ton père est un bum, "Il n'y a plus de cause" on pense a Rebel witout a cause. Rue Ontario c'est pas le Hollywood chromé de James Dean c'est la misère des petites tavernes, les shylocks, les putes quand on y passe on regarde sans voir parfois même on se prend a espérer croiser Vanier au détour d'une ruelle. Un Vanier bein saoul bein gelé qui nous crisserait une bonne volée pour prendre les quatre trente sous qu'on a dans les poches. On peux dire de Vanier qu'il était un poète de la "belle époque" de la contre-culture. Aujourd'hui on en a que pour la culture de masse, personne ne s'oppose plus à rien, on accepte le monde comme il est. Y'en a encore quelques un qui bouffent du curé mais ça frôle l'insignifiance on frappe pas quelqu'un qui est à terre. Combien d'aspirant à la prêtrise plein de ressentiment qui n'ont pu y accéder vu leurs orientations sexuelles. Vous voyez ça se recoupe on reviens dans le village. Non, Vanier n'était pas un prêtre bien que je l'aurais vus officier à une messe noire. Vanier est mort d'un cancer de la gorge, mort horrible pour un homme de mots. Je crois même qu'il avait hâte d'en finir de sa vie de "patachon". Vanier c'est mon quartier, comme les femmes qui s'engueulent pour des questions d'argent, comme les petits gars qui volent quand ils sont restés dehors trop longtemps, comme les gay vulgaire qui se frenchent à pleine bouches, comme la misère qui nous hante tous... Un petit peu trop poétique mon affaire cette semaine. Je regrette pour ceux qui pensaient à une newsletter franchouillarde mais comme je suis planté ici aussi bien faire avec...

mardi 20 novembre 2007


Bonjour! Bonsoir! Là je vous emmène coin Ontario-Dufresne à cinq minutes de chez moi pas loin du café grano remplis de littérature anarchiste, je vous le nommerai pas les clients c'est juste des esties d'artistes ça doit être eux autre qui ont fait s't'affiche de malade!!! Elle est disparue heureusement, elle nous écoeurait coût du panier de provision dans le quartier, le plus élevé, taux de chömage supérieur à l'ensemble de la ville, 14% des résidents béesses, 29,000 dollars de revenus en moyenne, disont que je tire la moyenne vers le bas, 53% de familles monoparentales criss ce monde là ça fait des bébés... Les pauvres c'est fait pour mourrir... au service de la patrie ou mettre de la pression sur Ti-Zoune le journalier qui veux pas perdre sa petite job. Les pauvres ça sert a torcher les autres moé j'attend qu'ils ouvrent des camps pis qu'ils leurs arrachent les dents parce que ça mord ce monde là ça demande même plus de logement sociaux. Ça mord la main qui les pourris gang d'ingrat... Ils ont juste a s'engager les déserts d'Afghanistan c'est beaux. On est toujours content de notre ami Éric (pas toé un autre!) qui s'est réorienté. Avez vous déjà vu ça une affaire lette de même ça doit être un de ces maudits artistes qui veux pas travailler qu'il fasse donc comme Evan Johanness, ça s't'un vrai artiste!!! Pis qu'il chante dans les bingos plutôt que de nous écoeurer avec sa maudite affiche. Mais nu's'autre icitte on a pas de salle de bingo. Je veux dire merci à notre maire d'arrondissement, pourtant Montréal ça jamais été rond c'est carré comme la bristish law, Monsieur Labonté, un nom prédestiné pour faire la charité... Venez combattre le chaos qu'ils disent, icitte y'en a en masse du chaos les étudiants qui manifestent les chauffeurs d'autobus avec un mandat de grève, on pense ici à un de nos lecteur, O.K. O.K on s'excuse auprès de notre lecteur... 35 ans de service et une retraite mérité c'est a souligner félicitations!!! Mais ça nous rajeunis pas personne!!! cou donc c'est rendus pire qu'en France vous votez pour Harper pis Charest et c'est comme si le magnat de La Presse Desmarais vous refusait cinquante cents.... et l'hiver qui s'en viens... À propos de l'art, des fois qu'il y en aurait qui se posent des questions, ce que vous voyez là, l'écriture la photo dans un même courriel c'est déjà de l'artisanat. Je pense que les vrais artistes de l'avant-garde télétransportent des tas de merde... Pour revenir à notre cher café les petites filles qui le fréquente rêvent de partir pour le Mexique avec leurs bébé... Finalement moé chu fasciste je trouve que le monde respire trop fort ça déplace les poils de nez ma photo seras jamais exposé à la Maison de la couture oups!!! de la culture et ceux qui pensent à Ghöering qu'ils aillent se confesser... Surtout oubliez Céline, pas elle!!! Mais monsieur Destouches qui nous préparait à l'invasion des chinois, ici on pense à un autre lecteur qui collabore avec l'envahisseur, ici le chinois du dépanneur sacre et m'envois chier a toute les fois que j'y met les pieds, ça c'est de la kultur. Je me demande pourquoi on fait pas une belle révolution culturelle comme en Chine... Si vous trouvez que je radote faites vous en pas c'est cent fois pire dans ma tête et je suis tout seul a vivre dedans et tiens faites moi un petit accomodement raisonnable... Pour tout commentaire, critique, don, prière d'envoyer à l'auteur, Merci!

Chop suey Bernie.

mardi 13 novembre 2007

Here is a picture letter for you and me #1


Je débute avec une photo de devant chez moi, finalement c'est pas trop lette la lumière est meilleure en automne. On voé quasiment pas la base qu'un de nos lecteur a surement déjà fréquenté. Ça ressemble un peu à la banlieue un paquet de poteau. Marcelle vois ça d'un peu plus haut ça lui évite de sauter par dessus la passerelle. Tu te rappelle de Marcelle Daniel? Je vous montre le devant avec les belles tours Frontenac peuplées de toute sorte de mésadapté qui veulent pas mettre le nez dehors. Je sais c'est pas drole... J'ai des amis qui habitent là. Cette journée là pour la photo y'avait pas de chars et l'abribus étais vide, enfin vous le voyez... Ça me prend du temps pour me réchauffer parler du Centre-Sud c'est comme parler d'une maitresse qui vous trompe. Je compte pas les mots le jour c'est beau la nuit c'est louche, ça sert à rien de vous dire que c'est un ancien terrain de softball recyclé en terrain de soccer. Times they are a changing dirais Bob Dylan. Finalement je vais essayer de vous pondre un petit courriel distrayant et non une photo vaux pas mille mots. Pour les commentaires et les problèmes techniques veuillez me les faire parvenir. C'est pas fort a soère...


Bernard