jeudi 30 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 65


Bonjour! Bonsoir! Quoi dire des fumeux de pot? Le centre sud semble avoir la plus forte concentration de mariuanaphile. Le débat est toujours ouvert sur la légalisation du grass. La boucane ça rend psychotique, y'a personne qui fait des bons trips avec ça. Quelqu'un me disait il y a quelques années qu'il aimait savoir qu'il étais gelé, tout le monde le sait pour certains c'est l'escalade ça commence avec le petit joint innoffensif fournis gratuitement par un "ami" et ensuite ça déboule d'alcool en drogue dure. Moé la drogue m'a pas sauvé la vie ça l'a détruit. Pourquoi la toxicomanie? Je sait pas et je crois que personne sait pourquoi un individu en viens a abuser des substances. C'est pas vraiment drôle ici je les vois fumer du crack dans l'abribus. Je comprend pas ou je comprend plus cette haine envers soi même. J'ai remarqué que certains toxicomanes sont encore fasciné par les îcones rock parfois je me demande si la "culture" no future viens pas de là. Ils désespèrent du monde hors donc autant s'enfoncer dans le centre sud et ses rues. Abrutis, comfortably numbed, ils déambulent cherchant la prochaine puff. J'ai cinquante deux ans j'ai pas encore rencontré de génie intoxiqué. Le psychédélique c'est finis depuis longtemps aujourd'hui centre sud c'est plûtôt psyché délire. Faut les aider ces gens là mais tout part de soi quand la consommation rapporte plus rien il est temps d'arrêter comment dire? Une fois que t'a tout perdus, amis, amour, travail, famille, et que tu vie l'immense solitude, tu devrais arrêter mais le malheur est souvent celui là y'en a qui en sont incapable. Les fissures de l'âme sont souvent trop grandes, y'a plus rien qui se recolle ils s'en vont vers la mort d'un pas lourd dans le silence du vide toxique. Je vous ferai pas l'apologie des bums comme certains chanteurs pop. C'est une sorte de confession que je vous fait, l'abus partout tout le temps ça mène à rien. Dans le monde des drogues le cynisme est souvent de mise, le salissage des réputations aussi. Dans un monde ou les valeurs ( j'en parle souvent) sont matérielles et ou tu n'arrive pas a tirer ton épingle du jeu, tu te défonce pour ne plus voir l'être abject que t'est devenus. Je crois qu'il y a du bon dans chaque humain faut essayer de mettre en évidence ce bon et laisser faire le mauvais. Voilà ce que m'inspire cette simple enseigne. C'est très moraliste mais au fond c'est pas un peu ça qui manque dans notre monde la morale certains vont me trouver conservateur mais je m'en remet à l'Esprit. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Softy Bernie

jeudi 23 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 64


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui c'est noir et je prend l'entière responsabilité de tout mes "écrits" sur le web. Un de nos chers lecteurs m'a fait des commentaires en me taxant d'homophobie. Je connais assez bien l'histoire des gay pour savoir qu'ils ont vécu beaucoup de souffrance et vous ne me prendrez pas dans la comparaisons de toutes les horreurs que subissent les marginaux. Ce qui me viens à l'esprit en autant que j'en ais, c'est que ça ressemble à un one way ticket, dites vous qu'ici on est pas à Radio-Kénada, on donne pas dans le feutré, le politically correct, ce que je comprend pas c'est que les gay peuvent bitcher à peu près n'importe qui, on prend ça pour de l'humour de la drôlerie mais quand les rôles s'inversent on grimpe dans les rideaux. Je pense aussi à la liberté d'expression qui souvent se perd dans les finasseries d'avocats ou dans le cassage de gueules. Pour moi la pratique du blog c'est un essais une tentative de donner du sens, le mien mon sens dans le centre-sud, pas celui de l'autre du voisin. Je ne crois pas à la pensée dans un moule préfabriqué. Je crois à la diversité on peux être d'accord ou pas d'accord, s'indigner se révolter mais la pluralité est toujours là. J'en ai déjà discuté avec mon lecteur, y'a déjà eu un espoir dans l'homosexualité, une vue différente sur le monde mais force est de constater que l'argent rose a pris le dessus, la "libération" est loin, les pratiques sexuelles sont diverses mais pour le reste tout est calqué à ce que je peux constater sur le mode de vie hétéro, tant mieux pour eux mais pour moi c'est pas suffisant. Cette satanée ouverture réclamée depuis des années, disont plûtôt le changement d'attitude et puisqu'on y est parlons en, l'amour envers le prochain, je les vois pas arriver. J'ai longtemps espéré une espèce de communion laïque et je sais c'est de l'ordre de l'utopie, un vieux mot très à la mode dans les années soixante dix, les gay selon moi veulent "normaliser" mais à quel prix? L'anonymat du centre-sud c'est le désespoir. J'ai pas de morale a faire comme disait Jésus "que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre". J'en ai jeté quelques une pas parce que je n'ai jamais péché mais parce que à ce compte là on se tiens dans le silence pour certain contemplatif pour d'autre psychotique. Finalement je ne fait pas d'excuses puisque a ménager la chèvre et le choux on ne dis rien. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Angry Bernie

P.S. En principes je peux pas me permettre d'être fâché mais l'argument de la solitude pour se permettre de fréquenter les bars de danseurs, de danseuses c'est pas fort et je dirais même fréquenter les casinos. Y'a des choses plus édifiantes que ça a faire. Je demande à personne d'être mêre Thérèsa et moi je suis pas un parangon de vertu mais quand même!!!

jeudi 16 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 63


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine le thème c'est l'écologie, à l'heure ou j'écris ces lignes on connais pas encore les gagnants de l'élection. Le vieux towing envahis par la végétation c'est un peu le rêve des écologistes type khmer rouge urbain qui rêvent de voir disparaitre toutes les voitures. La végétation c'est fort, je suis jamais allé à Phnom Penh mais la ville devait être très verte pendant la réforme agraire, les citadins aux champs!!! À moins que ce ne soit au Vietnam... La ville verte c'est un rêve ça va toujours nous prendre des trucks pour transporter nos bananes et nos ananas bio, la voiture quand à elle c'est la reine de l'étalement urbain, ça reste le rêve de plusieurs, on possède une voiture comme on signe son nom, c'est une marque, une signature sur l'asphalte et c'est toujours le symbole de l'american way of life. Même les plus écolos n'ont que des éloges a faire sur certains road movies. Tiens Montréal viens de perdre son grand prix de formule un, à une époque ou l'essence coute si cher c'est toujours étrange de voir l'engouement pour ces bolides. Je crois même qu'on a un lecteur mécanicien, je sais pas si on dis encore mécanicien, l'électronique fait tellement partie de la voiture aujourd'hui on devrais dire électro-mécanicien. Sur un plan plus pesonnel j'aime bien les vieilles bagnoles ce sont de beaux objets mais j'en ai pas de char ça m'évite de pelleter dans les bancs de neige ( mais oui mesdames et messieurs l'hiver s'en viens!). Bon! J'étais supposé écrire sur l'écologie, les gaz à effets de serres, ce qui m'étonne aussi c'est de voir comment le grand bourgeois vertueux peut endosser et se payer les dernières technologie verte. Moi le prolétaire sans le sous je les endosse pas par vertu mais parce que j'ai pas les moyens de faire autrement. Vive le transport en commun!!! La bicyclette et la marche!!! Encore une idée de fou comment on fait pour conduire une voiture de façon sécuritaire quand on s'est vidé physiquement au travail. Y'a quelque chose que je comprend pas y'en a qui doivent se ménager à l'ouvrage. Vite appelez le towing!!! À l'heure ou vous lirez ces lignes on sauras si le protocole de Kyoto on l'a dans le c... et pour terminer de façon scatologique j'ai quelques gaz a vendre. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Greenie Bernie

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P.S. Merci à tout ceux qui veulent corriger mais savez vous que c'est un métier correcteur d'épreuves!!! http://www.servicesdedition.com/fr/services/correction.html Mais c'est vrai que ti-pette ou vieux pette c'est selon, votre serviteur, est mieux d'apprendre sa grammaire avant de vouloir faire de la sémantique.

jeudi 9 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 62


Bonjour! Bonsoir! Des mots, des mots désespérés qui ont pas la chance ou la malchance de se retrouver dans un livre d'un bac chez votre bouquineur préféré. Y'a de ça dans les livres une fois finis on passe à l'autre sans même y réfléchir. Moi parfois je me bat avec les livres, les mots, ontologie vous savez ce que ça veux dire? Moi les maths pis la réalité ça fait deux, les bouquins on les tiens dans ses mains, les picture letters elles vous sont projetées dans la face. L'écran est plus un mur qu'une page mais ça a le mérite de sauver quelques arbres. Pour revenir à la réalité si elle existe en ce moment vos yeux fatiguent déjà et c'est pas fort cette semaine. Je pense avoir déjà utilisé cette photo. Je veux faire de la poésie et j'y arrive pas. J'écris des lignes, je fait de la copie pour les archives. Ces livres là sont peut-être de ceux que les maniaques lisaient à la sortie des écoles. On a longtemps dis que la littérature étais réservée aux pervers. Je sais pas ce que ça fait à un auteur de voir un de ses livres soldés aux Village des Valeurs entre les sacoches et les meubles démodés. Est-ce le triomphe de la démocratie littéraire? Le nivellement par le bas? Je suis bien chanceux d'avoir des lecteurs, lectrices, mais qu'est-ce qui vous emmène a lire quelque chose? Bien des questions cette semaine dans la chanson des détestés Harmonium ils chantaient " Ou est allé tout ce monde qui avait quelque chose a raconter?". Les histoires y'en a des milliards autant qu'il y a de monde sur la terre. Quelques un ont surement écris des perles et échaudés par la critique ce sont recyclés dans des métiers honorables. N'empêche les oeuvres sont là qui attendent. Tout ça c'est un peu teinté de nostalgie du temps ou la littérature se faisait dans les salons, mais non on réinventeras pas madame de Sévigné, la lettre avait ses règles (comprenez ce que vous voudrez!) et on tente d'en créer quelques unes pour le blog. Ici vous avez pas affaire à un blog orthodoxe avec ce qui s'en suit, le langage des tchats. J'écris les mots complets, je tente même de faire des phrases et je ( le je en littérature classique on déteste ça) me suis perdus!!! Je sais plus ce que je voulais écrire mais ça ( attention ici on est pas chez Lacan) avait à voir avec l'auto-fiction. Tiens je me laisse aller en écoutant América, Ventura highway, c'est de la nostalgie de mon'onk ça aussi. Finalement j'ai été très heureux de vous tenir compagnie pour un petit moment encore cette semaine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Bookie Bernie

jeudi 2 octobre 2008

Here is a picture letter for you and me # 61


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on donne dans l'intime et quoi de plus intime que la mort, notre façon de l'envisager en autant qu'elle ait un visage. Souvent pour moi la mort apparait comme une porte de sortie vicieuse devant les avanies les avaries de la vie. L'automne arrive et tout le monde le sait la lumière va se faire rare quand on manque de lumière physique, spirituelle, intérieure on arrive souvent dans un cul-de-sac, on veux précipiter les choses en tentant d'aller au delà, étrangement c'est souvent vers le noir définitif que ça nous amène, vers la seule chose incompréhensible dans la vie, la fin, la mort. L'automne les choses funestes nous attirent, l'halloween en est un exemple et parfois centre sud on croise de vrais morts vivants. Vous allez me dire c'est antinomique mais quand on a l'âme vide des jours d'octobre occupée par la mélancolie on rêve aux pompes funèbres, le monde nous apparait terne et cruel, tout plûtot que cette vie de patachon. La mort on se la donne souvent par orgueuil comme chez les samouraï japonais et leurs sens de l'honneur, le supuku. Mais quand on cesse de l'attendre la mort, j'allais dire on fait des choses mais c'est toujours en attendant l'ultime défaite. Ce qui me désole le plus c'est que nos morts ne sont que des souvenirs on les préférerais vivants et méchants. Je trouve plus facile ma mort à moi, pour paraphraser je sais plus qui "mourrir ce n'est rien" mais la mort des autres ça fait toujours mal. Pour m'en tenir à l'essentiel je dirais qu'il n'y a pas de mort sans souffrances et c'est bien ce qui nous fait peur. Que de lieu commun!!! Moi parfois j'en ai assez de souffrir et ma pensée se tourne vers la mort, semble que souffrir c'est la condition humaine, mes excuses au vieux défunt Malraux, et pour dire une autre niaiserie à quoi ça sert de se battre si c'est pour mourrir aussi bien abrègez aux mitant de la vie mais que voulez vous on est pas tous Romain Gary et c'est pas en crevant que je vais m'inventer une autre identitée. Tiens!!! C'est qui qui voulais "cracher sur nos tombes"? Qu'il crache!! Qu'il crache!! En attendant je vais mon chemin, en l'occurence une travée de pont grillagée, j'atteindrai bien l'autre rive, et je laisse parler les gens. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Deadly Bernie