jeudi 25 septembre 2008

Here is a picture letter for you and me # 60




Bonjour! Bonsoir! Cette semaine je vais faire comme tout le monde et parler de politique. First, je suis comme la Suisse je suis neutre pas par volonté mais parce qu'on m'a neutralisé. Je me reconnais dans rien pas plus chez les bobos écologistes que chez les conservateurs chrétien. Ce que je trouve malheureux c'est de me faire runner par des gens éduqués qui veulent mon bien. C'est quoi mon bien? Une vieille chemise une culotte usée l'un comme l'autre veulent me déshabiller au nom de la démocratie et des intérêts de la nation. Vous devriez la voir la nation centre sud elle se fait empoisonner par le traffic sur la rue Notre-Dame, les statistiques le prouvent les riverains de la rue Notre-Dame meurrent plus jeune que la population en général. Qu'est ce que vous voulez chez les pauvres on veux pas d'ennuis, on parle pas fort des fois qui nous couperaient notre chèque et qu'on pourrais pas boire notre bière de fin du mois. Une fois saoul ça hurle à la lune ça veux faire la révolution et nationaliser Molson pour que le peuple ais la bière gratis. Moi dans tout ça je suis comme ceux que l'église excommuniais dans le temps, je suis au ban, c'est tout confort mais parle pas trop fort entre malade faut pas se brusquer. Dans la campagne fédérale y'a rien qui fait du sens des slogans vides et si je regarde ce qui a changé depuis quinze ans et les différentes formations aux pouvoirs, rien!! Rien!!! Nous autre les malades mentaux on nous gave et on va faire de nous du foi gras sur la table de l'exclusion. En campagne électorale ça parait bien de servir un petit plat à Boudu de Montréal, on le sauveras pas des eaux mais au moins y'auras moins faim. Pas sur moi qu'il vas avoir moins faim, Boudu il veux d'autre chose qu'un lunch de tants en tant. Boudu il veux tout ce que les autres ont mais que lui a pas. Cou donc Kalisse!!! Je suis en train de jouer dans les talles d'Armand Vaillancourt et de sa justice sociale, c'est dans l'insipide cette semaine, dans le temps on parlais de face de carême et Harper ça en est toute une, le carême dans le centre sud c'est à l'année on mange du béloney pis on regarde The Price is Right sur le sofa d'un chum qui nous héberge. Tiens!!! Dans le centre sud on devrais faire une parade des sacs vert, pas des vidanges mais de nos biens on pourrais faire jouer La Bohême d'Aznavour ce serait d'un pathétique si finis que nos élus en verseraient peut être une larme de crocodile. Bon! Bein du chiâlage cette semaine, les élections comme d'habitude ça va être au plus fort la poche de votre argent. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Politycaly Bernie
P.S. On a un nouveau demi-siècle pour un de nos lecteurs. Souhaitez lui bon anniversaire.

jeudi 18 septembre 2008

Here is a picture letter for you and me # 59


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui le bonhomme parle de génération. Je m'inspire d'une conversation que j'ai eu avec une de nos lectrices. À cinquante deux ans ça me donne rien d'essayer de penser comme un gars de vingt ans ni même d'essayer d'être aussi branché que lui. Vingt ans c'est un âge drôle en même temps qu'épeurant, votre mon'onk est passé par là ça pas été long qu'il a pris une grosse débarque, quand même j'ai pas compris. Je voulais absolument réussir et j'ai tout gâché dans la vingtaine je savais tout je connaissais tout. J'étais remplis de moi même on appelle ça de l'égocentrisme. Être branché pour un je m'en foutiste comme moi ça voulais dire passer ses nuits dehors dans les bôites de jazz, de spectacles être là pour ne pas y être, la douleur étant toujours plus difficile a faire disparaitre. Souvent les valeurs à la mode sont pas les mêmes, cette semaine mon mot fétiche c'est même, que les valeurs humanistes éternelles. J'ai envis de faire comme un autre Bernard, cinéaste, et de vous parler des vertus théologale. Je sais bein ça fait trés mon'onk ça aussi, qui c'est que ça intéresse la foi dans un monde de consommation, remarquez la foi dans la publicité elle est là mais faut changer d'objet, la spiritualité par exemple ce qui m'amène à la deuxième vertu l'espérance, ça aussi ça manque beaucoup dans notre monde dépressionniste en prise avec le virtuel, on espère que dans l'a.b.c. de la vie, l'argent, la boisson pis le cul, pourquoi pas espérer pour le bon, le beau, le mieux et là ça m'amène à la troisiéme la charité, la seule qui resteras même au ciel, petite démonstration: au ciel on est avec Dieu donc pas besoin de la foi, l'espérance on y est déjà au delà reste que la charité. J'espère la vôtre dans cette lecture, la charité c'est pas seulement de donner mais parfois de pardonner comme dans le bas latin perdonare, concéder, accorder. Vous vous demandez surement pourquoi y'a une photo de cheminée, c'est pas un symbole phallique c'est juste que pour moi on est tous des cheminées sur cette terre on fait bein de la boucane ça réchauffe un moment mais à la fin on s'en va tous au ciel et là je vois des lecteurs écologistes élever des protestations, je leur répondrai on file pas les métaphores qu'on veux mais qu'on peux.(que c'est laid) Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Preachie Bernie

jeudi 11 septembre 2008

Here is a picture letter for you and me #58


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui petite réflexion sur les blogs. Selon Guy A.Lepage dans une interview donnée au journal Ici, tout le monde a son blog pour devenir célèbre. C'est pas le cas de votre serviteur. La célébrité c'est bon pour les ploucs, c'est fait pour vendre de la marchandise pour faire rouler la machine de production par les canaux de diffusion traditionnel, journaux, télé, radio pis c'est comme bein des choses ça s'impose par la dictature de la majorité si tout le monde aime ça c'est que c'est bon. Un autre point de vue sur les blogs celui de Nicolas Dicknerhttp://www.voir.ca/blogs/nicolas_dickner/archive/2008/09/03/au-mauvais-bout-du-cocotier.aspx lui les blogs ça le fait rire, c'est pas de la littérature ça l'empêche pas d'en avoir un. Quand Gutenberg a inventé la presse c'était démoniaque et les livres étaient réservés à l'élite. Aujourd'hui on vis à l'ère électronique on est sollicité de partout, la machine nous permet de produire, l'art se démocratise mais ce que je comprend entre les lignes c'est que le statut "d'artiste" devrait être réservé à certains. Vous avouerez avec moi que Céline Dion c'est une vraie artiste mais pas moi. Je sais pas trop ou je m'en vais avec ça, ce que je veux dire c'est que pour eux c'est permis mais pas pour moi, je devrais me contenter de manger des peanuts en regardant tout le monde en parle, en disant qu'y sont beaux!!! Qu'y sont fins!!! Assez parler du show des colonisés... Mais de quoi je me mêle!!! N'empêche la frustration est un moteur à fantasmes comme le montre bien Arcand dans L'Âge des ténêbres, y'a rien de plus difficile que de faire le tri dans ma boîte à poux... "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" disont que mon blogue cette semaine c'est du bégayage, c'est de la freak analyse je vais laisser faire et changer de sujet, la température et les filles de l'est écourtichées qui ont fait mon bonheur cet été, des vraies "barbies en vie" comme disait Francoeur. Tout d'un coup je réalise que ça fait un paquet de noms, ce que je pense c'est que côté humanité ils valent pas plus pas moins que moi, c'est du monde qui font des shows à la télé dans les journaux qui vivent certainement des étâts de solitude foncière comme beaucoups. Y'a de ça dans mon blog, j'ai vécu tant d'échec, j'ai de la difficulté avec le succès des autres. Je les appelle les faces de plateau ça fait référence au plateau Mont-Royal et aux plateau de tournage, comment vous dire... Y'a rien qui me distraie quand je regarde là télé pour moi c'est pas intéressant de regarder des gens travailler. J'y crois pas à leurs grimaces. Je me console avec ces vers d'une chanson de je sais plus qui "quand t'est jamais à la mode t'est jamais démodé". C'étais le fourre tout cette semaine. J'essairai de vous revenir avec quelque chose de plus homogène la semaine prochaine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Freakie Bernie

jeudi 4 septembre 2008

Here is a picture letter for you and me # 57


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on fait dans la nature morte. La chaise est vide elle attend avec une patte cassée, une chaise à trois pattes c'est pas très pratique c'est bancal, mais c'est soit qu'elle attend soit que quelqu'un viens de partir après avoir pris le frais au vert. Ça tire lentement vers là fin le vert on s'en va vers des saisons pauvres en photosynthèse. Comme souvent je suis à court de mots. J'aimerais me cacher derrière le rideau de lierre et attendre la vie qui bat dans la ruelle. Bientôt les petits gars vont tasser la chaise pour jouer au hockey bottines, c'est le retour en classe les nouveaux copains les anciens et les parties ou on se prend pour Alex Kovalev. Je vois Proust assis dans cette chaise même si il avait horreur du plein air, tiens je pense à l'ombre des jeunes filles en fleurs, elles vont se faire agacer par les petits gars qui savent pas encore ce que sont (c'est très laid comme conjugaison) les petites Madeleine. J'ai pas l'art des longues phrases et les gars sont assez laconique quans ils jouent dans la ruelle. J'en vois un s'assoir dans la chaise pour jouer au docteur avec une demoiselle, son diagnostic c'est la maladie de l'enfance l'espoir qu'un jour elle deviendras grande et le docteur pour la soigner arracheras quelques feuilles pour faire un sembant de thé. Grand on l'est tous un peu trop tôt quand les parents à la rentrée nous disent de faire ça comme un grand, on préfèrerais se cacher dans la ruelle.. et puis y'a tout ce à quoi on ose pas penser, les enfants trompés dans leurs jeux par des voyoux sans conscience ça nous place loin de la chaise placide ou on aimerais voir discourir un professeur botaniste, le pollen, les abeilles on sait tout ça quand on est déjà trop grand. Le rotin ça fait parfois songer au "deep South" de nos amis Américains, une chaise de vieux planteur sur le bord du champ de coton et voilà le blues, le blues de la rentrée de savoir que pour moi y'en a pas de rentrée juste du continu loin des rentrées littéraire comme ils disent à la radio, comment m'asseoir dans cette chaise et lire les 676 romans de la rentrée française, de la folie d'écrire dans ce paysage surabondant avec 676 romans ça fait un peu moins de 2 romans par jour pour une année. Je lirai donc ce que tout le monde lis en me disant que la littérature c'est le superflu l'inutile et je reviens à mes enfants dans la ruelle qui ne savent pas encore lire mais qui s'amusent franchement. Voilà c'était encore un bout de mon univers. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Schoolie Bernie