Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui je vous présente l'accablé qui gît coin Sherbrooke et Saint-Denis. On se sent un peu comme lui après une nuit dans le quartier latin mais même le jour parfois on en a assez de la ville polysémique, on se replie sur soi comme pour retourner dans le cocon maternel. L'accablé nous lance le signal de protection on peux pas tout prendre du Centre-sud, le sordide y côtoie le fabuleux, le merveilleux et le glauque y cohabitent. Mon ami l'accablé ne s'est jamais relevé parfois on a envie de s'asseoir près de lui et pleurer. Son vrai nom c'est le Malheureux Magnifique de Pierre Yves Angers. Je viens de remarquer qu'un autre blogueur http://mentanajones.blogspot.com/2007/02/au-coin-de-la-rue-euh-vi.html en parle. Quoi dire d'un malheureux gavé d'illusions il se recroqueville pour ne plus voir, ne plus sentir, ne plus entendre dans ce coin là plusieurs ont envie de faire comme lui mais les autorités le permettent pas. Ça l'air de rien mais monter la côte Saint-Denis peux devenir harassant entre deux ou trois quêteux. Je crois que l'accablé est effrayé par tout le brou-ha-ha le vas-et-viens, il nous enjoint tous à une forme de recueillement dans un coin plutôt inadéquat du centre sud. Je sais pas si vous avez remarqué mais je suis de plus en plus muet peut être que le centre sud a dis ce qu'il avait a dire une chose certaine je me replie et perd de mon étonnement parce que les visages ont beaux être différents à force de les croiser dans la solitude centresudesque ( je viens d'inventer un mot on appelle ça un néologisme) ça deviens banal, le quotidien est souvent loin de l'émerveillement pourtant c'est le printemps et le centre sud porteras bientôt la plus belle de ses couleurs le vert qui vaux bien toutes les enseignes criardes. Pour ceux qui marcheront rue Saint-Denis ce printemps ayez une petite pensée pour tout les accablés, le soleil leur fait mal aux yeux l'air est trop lourd et le malheur trop puissant. Vous savez ce qu'il me dis moi, l'accablé? Je me rend, je me rend, frappez, frappez, cognez, cognez j'en ai assez mais je résisterai. Avec le temps, comme dirais Ferré, ça deviens de plus en plus difficile d'être original. J'invente rien, je recycle c'est très écologique mais c'est pas nécessaire d'avoir un prétexte pour tout, ni même un pré-texte. Je fait avec ce que j'ai ça s'adonne que cette semaine c'est le Malheureux Magnifique pis je suis pas à Tombouctou je suis dans le centre sud. J'ai qu'a ouvrir les yeux et j'y verrai des choses magnifiques dont je vous ferai part. Ça amène la question le malheur peut il être magnifique? Je dis que oui quand le malheur prend l'aspect d'une prise de conscience et amène un désir d'agir, un changement pour mieux. Le malheur fige l'accablé lui fait faire un repli sur soi mais même le béton ça travaille, ça s'effrite pour mieux faire du nouveau crépis plus résistant plus souple plus malléable c'est un peu la métaphore de la chenille dans son cocon qui deviens papillon. Parfois le malheureux magnifique on aimerais bien le voir se déployer devant les rues du centre sud. On lui avais fait un x sur le crâne à l'accablé pour le rayer lui enlever toute sa puissance d'introspection heureusement il est redevenu vierge, blanc comme le point de départ d'une neige printanière. Bon! On attend tous que ça fonde ( une autre phrase lette!!!) remarquez qu'il est possible de fonder de l'espoir, c'est pas le même verbe, enfin vous comprenez!!! Tout ça pour vous dire que si vous êtes arrivez ici je vous remercie d'avoir lu et à la semaine prochaine je l'espère!!!
Whitie Bernie
Whitie Bernie
1 commentaire:
Salut le Bogblogueur des centres à l’est du sud qui tire sur le HoMa ,
C’est sûrement ton meilleur blog depuis le début de ton aventure tout autant par la forme, la structure que sur le fond !!! Félicitation, à force de faire on fini par bien faire. J’ai cependant un ou deux petits commentaires : « Anger y s’prend pas pour de la marde avec son passage à la 2ème du pluriel dans son billet explicatif… ». L’autre point c’est que j’ai été surpris de te voir adhérer à une forme d’espoir comme finalité quand tu nous dis ce que le Malheureux évoque pour toi où tu finis en disant; « …cognez j'en ai assez mais je résisterai. » et plus tard t’en rajoute une couche «…la chenille dans son cocon qui deviens papillon ». Le Malheureux est Magnifique par ce qu’il est malheureux, c’est un peu comme si tu adhérais à l’action des autorités qui ne permettent pas l’accablement du malheureux… Comme le disait un certain Vent du Mont Sharr « …c’est la lourdeur et la noirceur de mon malheur qui me donne mal au cœur !... » En tout cas pense à çà. Je voulais aussi rajouter, en terminant, que je serais bien déçu, voir peiner, si tu devais céder à cette pulsion qui t’amènerait à accentuer ton mouvement de replis vers le silence, permet moi d’espérer autres choses…
Poesis
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