jeudi 5 juin 2008

Here is a picture letter for you and me # 44


Bonjour! Bonsoir! Y'a même un Bouddha vietnamien dans mon quartier. Un Bouddha qui dure mais qui nous fait réfléchir à l'impermanence des choses, un peu comme de la fumée d'encens qui s'envole au vent. Le bouddhiste est bien que dans le présent pourquoi s'en faire pour le passé, c'est finis et le futur c'est pas encore là. Respirons par le nez et pensons à l'ici maintenant. C'est un petit exercice de méditation que je vous propose là. Juste profiter du moment présent du souffle de l'air du printemps de la chaleur du soleil sur la peau et même de la pluie qui tombe sur votre tête. Essayons de sentir vraiment cette sensation fugace, la vie, pas dans les grandes choses mais les petites, juste un moment dans votre endroit préféré, votre jardin, votre cour, votre balcon votre salon dans le silence Ho! et puis même avec de la musique ne dit on pas que la musique adoucie les moeurs. La vacuïté ce vide des bienheureux moines, un vide ou on ne pense à rien ou rien ne nous fait mal. Une forme d'acceptation de sérénité difficile à atteindre mais qui parfois passe, comme pour moi en ce moment ou j'écris ces lignes et déjà j'y pense j'ai brisé le calme. Avouons que c'est plus simple le printemps et l'été dans le vert on a beau être au coeur de Montréal y'a toujours une parcelle de vert qui nous enchante s'agit de regarder. Je crois que Bouddha a médité longtemps sous un arbre pour s'apercevoir que c'étais pas ça. Je sais pas si c'est très bouddhiste mais l'important c'est le chemin... Oui, le chemin, le parcours pas très évident ou on tombe et se relève, on suit pas tous le même sentier, Bouddha ne s'était il pas lui même perdus en forêt? Je crois qu'il a trouvé quand il a arrêté de chercher son chemin. Comme sur tout chemin on croise les autre et parfois c'est difficile essayons d'avoir de la vraie compassion une autre des vertue de Bouddha, on n'y arriveras jamais c'est toujours a recommencé mais essayons. Je vais finir avec l'humilité, pas la fausse modestie, l'humilité devant la vie de savoir qu'on y peux pas grand chose mais de quand même faire son bout s'améliorer soi pour améliorer le monde ce seras déjà ça de gagné. Mais trève de prêchi prêcha je retourne dans mon pseudo-silence. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Bouddhie Bernie
P.S. On croirais entendre Joe pis son Boubla dans Race de Monde. V.L.B. en est à la reine-nègre onnn!!! C'est pas beau!!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je crois qu'il y a une petite mésinterprétation quant à l'interprétation de la méditation bouddhiste... Il ne s’agit pas d’une vacuité qui signifierait une absence ou un vide de pensée mais bien plutôt une vacuité de sens par rapport aux pensées. Il ne s’agit pas d’arrêter d’avoir des pensées mais d’arrêter de donner du sens à ses pensées ce qui fait que l’esprit en méditant arrête de s’attacher aux pensées qui passent. En méditant, les pensées deviennent un flot ininterrompu par l’esprit qui tente de donner du sens à ces pensées et c’est là l’effort d’un esprit qui médite…
Poesis