mercredi 22 avril 2009

Here is a picture letter for you and me Vol. 2 # 19


Bonjour! Bonsoir! Alors on cause de la pluie et du beau temps, de la guerre en Afghanistan, du printemps. On cause comme ça tout le temps, matin midi soleil couchant soleil levant, on cause du voisin qui a pas de bon sens et de la voisine qui attend... On cause de la cause grouille pas chose, grouille pas a cause a cause? Mais parce que y'a rien de suffisant et il ment il ment depuis longtemps mauvais voisin mauvais amant et nous mesdames assises sur un banc c'est le procès sans serment... La haute cour pour les enfants, pourtant pourtant maman maman si souvent personne peux dire l'enchantement et justement le chant le chant dans les grands champs il s'est perdus sur le ciment. À trop vouloir en dire on se pend, on s'accroche, on se rend, et on apprend a ne pas se prendre. On cause, on cause comme ça pendant la pause entre deux calmant, on cause de comment c'est méchant ces médicaments, pourtant pourtant ça pis l'argent c'est tranquilisant, mais vous mais vous qui bégayer tout le temps dans votre rôle de patient, non non vous n'êtes pas dément juste un peu satan... et là on entend les hauts de hurlevent assourdissant. On cause On cause sur le banc de sang de passion et de plan d'un autre pays celui d'avant celui d'un espèce de survenant de l'anse St-Jean ou d'un de ces pays de musulman qui font prière mahométan, pas de méthane on cause de Matane de ses crevettes de ses tourments et on reviens sur St-Laurent la maine ses restaurants ses bars insignifiants. On cause on cause c'est charmant, on dis des mots mutants, jette l'opprobre aux protestants et puis on rêve à Ménilmontant à Paris aux croissants et on les vois tous sergents en permission au tournant laissant le tir au adjudant et vous avez vos fils lieutenant qui se battent pour la liberté soi-disant. Tout ça tout ça on verras au bout d'un an comment se calment vos tourments. On cause On cause patience injure dénigrement et tant qu'a faire désarmement, y'a de la bisbille chez l'habitant on veux montrer tout son talent et on enfile les gants, deux ou trois punch aveuglant et voilà le beuglement. On cause on cause comment ils sont tous fainéant comment c'étais avant les gens étaient travaillant... On cause on cause la vie ça va pas sans déchirement, sans larmes, sans bouleversement et on parle encore des allemands du mur de Berlin de son effondrement, on donne son châtiement le temps de son enfermement pour avoir, pour avoir quoi justement. On cause on cause c'est la saison des amants de ceux qui font parler injustement et qui se perdent en larmoiement. Je sais bien l'adverbe trop souvent ça tue ça prend l'équivalent des rimes faites facilement. Je pense au flow au débit au mot tout en haut c'est trop, je prend un verre d'eau et je reviens en sacrament vers l'étang, l'étang des temps d'amusement avec la nuit l'engoûlevent et l'éternel soleil couchant... On cause on cause des habitants de l'hiver qui a mis du temps et des rugissements et présentement on vole chantant à une chanson et le sang le sang béant bientôt battant ou plutôt pleurant inondation débordement. Heureusement il y a une fin à ce tourment c'est rien de chatoyant juste du vent pour la saison de l'enchantement. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Rhimy Bernie

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