jeudi 31 janvier 2008

Here is a picture letter for you and me # 26


Bonjour! Bonsoir! Dans le centre sud en février la chaleur sort du sour... La steam monte, pas encore assez frette pour faire de l'eau. On a envie parfois de se coucher sur cette canalisation en attendant que le soleil nous réchauffe les os. Le frette de février c'est souvent la misère en essayant de trouver espoir devant le soleil du petit matin. Je triche un peu sur la photo on est pas centre sud mais plateau. Le plateau le meilleur endroit pour quémander les bobos, j'ai bien écris les bobos pas les hobos bien que les deux fassent ménage ensemble. Un ménage dépareillé comme les bons mariages. Je m'éloigne c'est souvent étrange ce coin de la ville le matin c'est sur duParc près de Jeanne Mance on y croise des joggers, des madames qui promènent le chien,pour revenir a cette vapeur on pourrais la récupérer pour chauffer un abribus. C'est quand même bien le soleil le matin. Dans ce trou là y'a surement plein de fils qui me permettent de communiquer avec vous. J'aimerais pas être le technicien qui descend là dedans. Comme d'habitude j'ai pas grand chose à dire, je tricote autour du matin sous zéro c'est pas fort. Peut être que la police de la boucane crois qu'il y a des gens là dedans qui se cachent pour fumer. Vraiment bientôt y'auras plus que là pour fumer. Essayez donc vous de trouver de la poésie dans un couvercle fumant et puisque je parle de poésie, je la trouve parfois irritante la poésie, plusieurs essaient de descendre dans le caniveaux mais n'y arrivent pas. Je sais faut pas généraliser quand même y'en a trop de poêtes, souvent la poésie est comme une grosse boule de miroir dans un club quelques éclats ici et là et bonsoir!!! Comme la malédiction est déjà d'un autre âge les vers ne servent plus à grand chose. Mêlez le pet, le cul, et la religion rien de plus banal c'est juste assez pour irriter Mario Dumont. À l'ère du tout à l'égout voilà ou elle s'en va la poésie, on tire vite la chasse... Sans parler du poète de circonstance qui versifie faute de pouvoir se payer une analyse, remarquez le préfixe, bein oui! C'est de la marde le sous-sol de Montréal est remplis de marde, l'underground aussi, on a tout vu tout entendu y'a plus personne pour m'émerveiller mais une chance le soleil, pas le journal, l'étoile, donne son show gratis. Y'a probablement quelques lecteurs qui s'ennuient de ma newsletter française quoi dire d'un pays qui se fait frauder de sept milliards d'euro, Lacroix est bien cheapette à côté de ça et je crois pas que les crimes de cols blanc vous fassent dormir sur les bouches d'égout. Dans mon discours paranoïaque je me demande à qui vraiment ça profite ces crimes là, l'argent est toujours bien pas disparue... Tiens! Lacroix il fait probablement son jogging avec mes petites madames qui promènent le chien. L'argent et la poésie deux choses qui se conjuguent pas de la même façon à moins de posséder un moulin à papier au Lac Saint-Jean et de débaucher, c'est bien ça débaucher!!!, cent employés sur cent quarante pour produire du papier à livre de poche. Je risque de rester numérique longtemps le papier vaux plus cher que ce qu'il y a d'écris dessus. Et bein!!! Tant qu'a être dans la fumée, la vapeur non!!! Non!!! pas la voile mais le rétablissement mais oui y'a moyen de se rétablir c'est pas une question d'argent mais de sentiment, c'est comme la marche tout près du Mont-Royal ça peux sembler haut même si c'est pas les Alpes , on finis par grimper et respirer mieux. Ouais!!! Je suis pas rendus très haut et comme écrirais Dubuffet, que je me dois d'envoyer paître, comme écrirais Dubuffet " Il se pourrait qu'écrire, à cause de la mise en forme que cela implique, entraîne, bien plus que l'expression orale (qui l'entraîne elle même déjà) un alourdissement, un empêtrement de la pensée, et, en tout cas une inclination pour celle ci à entrer dans des moules traditionnels qui l'altèrent". Bon vous en faites pas si vous comprenez pas moi non plus quand même vous auriez pas cru trouver ça sur un sour... J'apprend à l'instant que Lacroix s'en va en dedans pour douze ans, comme dis mon lecteur mécène vas falloir qu'il fasse attention quand il va ramasser sa barre de savon... Je reste votre dévoué, pas tout a fait rétablis, fou. À la semaine prochaine je l'espère!!! Merci d'avoir lu!!!

Sunbeam Bernie
addemdum: Le sour c'est surtout dans les pipelines

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je n’ai pas grand-chose à ajouter sinon que les couvercles qui fument ce n’est pas le dernier signe d’un univers sans cigarette. Des fumeurs de fin de semaine sa travaille le cancer par le fond…