jeudi 7 février 2008

Here is a picture letter for you and me #27


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris ça dans la tempête qui seras déjà loin quand vous lirez. Le pont Jacques Cartier trône sur le centre sud comme sur la track et le train. Le bord de l'eau, les débardeurs qui délèstent les bateaux pour charger ou décharger les wagons. Y'a pas longtemps on y faisait des affaires d'or au bord de l'eau on y offrait tout ce sur quoi on pouvait mettre la main. Le cognac arrivait pas dans des pinardiers et pour le transborder on y allait à la main enfin vous comprenez... La track, je crois, c'est pour les fruits et légumes y'a pas grand argent a faire avec une caisse de pamplemousse. Snowflake are dancing and it's bizzness as usual... Partout dans les médias ils parlent des tempêtes comme si on avait jamais vus neiger, bein voyons!!! On a pas les tempes grises pour rien sans parler de notre front dégarnis. Je viens d'écouter un débat sur mai 68 avec Daniel Cohn-Bendit et Luc Ferry. Les français ça reste des français, mai 68 ça fait 40 ans vous rappelez vous ou vous étiez à cette époque? Moi je pense que je me faisait confirmer, vous savez la confirmation dans la foi, le petit soufflet sur la joue par monseigneur pendant que les étudiants français se faisait taper sur la gueule par les C.R.S. On a bien hate au mois de mai, la tempête semble pas se calmer, je peux toujours essayer de jumper un train comme faisait Woodie Guthrie, et me ramasser au milieu des oranges en Floride... Le pont Jacques Cartier c'est impossible de le traverser à pied en hiver. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, ma ligne éditoriale est mince cette semaine, c'est vrai que j'ai connus pire comme tempête, le mystique Jean-de-la-Croix parlerais de tempête intérieure mais je suis quand même pas rendus à la félécité de la nuit obscure, Ouais!!! J'ai pas été confirmé pour rien... Confirmé c'est probablement le seul titre que L'Église m'a donné on est loin de la track pis du centre sud. Les flocons semblent plus épars, la tempête se calme en fait ça change a toute les fois que je jette un regard dehors. J'arrive pas a pogner le beat. J'essais de réléchir sur mai 68 et la révolution tranquille, qui, soit dit en passant n'étais pas une révolution, vous croyez que j'en serais là a regarder les chars passer sur la track. Bein non!!! C'est pas les gros chars mon affaire des fois j'ai encore envie de mettre un loonie sur la track et de le voir écraser mais j'ai peur de le perdre dans la neige... Life in a northern town, je vous ferai pas le couplet sur les changements climatiques, l'hiver ça reste l'hiver pis y fait frette... Bon! On peux toujours se demander comme le vieux Péloquin "su quel bord s'en va la track?"... Ouais!!! J'arrive de la banlieue ou j'ai eu la chance de rencontrer plusieur de mes lecteurs,lectrices, c'est beau la banlieue mais contrairement au centre sud ou on nettoie les trottoirs scrupuleusement en banlieue c'est remplis de neige faut marcher sur la chaussée, le problème c'est qu'il y en a pas de trottoir ce qui me fait dire que le centre sud c'est le paradis des piétons... Je cherche la conclusion, les mots c'est comme le train ça passe parfois faut savoir se taire en regardant les éléments... C'est tout pour cette semaine, à la prochaine j'espère!!! Merci d'avoir lu!!!


Cabbie Bernie

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les commentaires se font plus rares, l’hiver se fait sentir partout, c’est peut-être la seule vraie démocratie. Comment les changements climatiques vont changer nos vies, en changeant nos lois, Montesquieu pourrait peut-être nous dire que nous assistons à des bouleversements météorologique mais, il ne devait pas connaître cette science… En fait les lois sont le reflet de ce que nous sommes et nous sommes en partie ce que l’extérieur nous impose, il s’agit toujours du rapport des forces entre l’intérieur et l’extérieur… Le moule de notre existence nous semble bien évanescent mais, il est là, marquant ce rapport entre nous et le monde, entre le nous et votre monde. C’est certain qu’à force d’avoir des considérations comme celle-là autour du feu on va finir par se geler les couilles !