Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on reviens au petit quotidien drabe comme l'arrière de l'hôpital Notre-Dame. Si ma mémoire est bonne un de nos lecteur y a été opéré. C'est des spécialistes pour débloquer les artères mais demandez leurs pas de débloquer les rues dans le centre-sud c'est impossible. De toute sa grandeur l'hôpital Notre-Dame en haut de la côte trône sur nous pauvres malades qui déambulont dans les rues populaires de Montréal. Veuillez notez que populaire est au sens du plus grand nombre. Un arrière d'hôpital c'est pas très intéressant, n'empêche quand j'ai pris cette photo là la sécurité s'est rameutée en moins de deux. Je sais pas pourquoi, y'a des choses a cacher dans un hôpital? C'est vrai qu'un malade ça parle pas fort, une photo vaux mille mots, ça ressemble plus à une forteresse. Les crottés du bas de la ville se font pas soigner là. Je pense à la densité de la population au centre-sud aux nombreux hôpitaux et services sociaux qu'on y trouve, la misère ça colle sur le pauvre monde c'est pas très rigolo. Avez vous déjà entendus parler de ça le syndrôme de la porte tournante, y'a des gens comme ça qui mettent le pied dans la porte entrent et sortent pour revenir aussitôt. Je crois qu'ils ( toujours ce ils on sait pas qui c'est mais pour les généralités coupables ça va de sois) ne les gardent pas de peur qu'ils ( un autre ils d'une autre teneur, avec moins d'autorité) sautent du dernier étage. Nous voilà bein mal pris avec deux ils au pluriel, ça fait plusieurs on peux quasiment dire que c'est le propre de la schizophrénie. Quand même les hôpitaux sont propre on s'y lave les mains comme Pilate pour se faire répondre "Je ne peux rien y faire". Chronique hospitalière cette semaine, hé oui!!! Je vous y accueille tous je préfère l'hospitalité à l'asile. Mais l'asile c'est de l'histoire ancienne on couche dehors en attendant de se refaire. Un vieil ami me disait qu'il fallait se tenir loin des avocats et des höpitaux. J'ai réussis a éviter les premiers, les deuxième je m'en tiens au strict nécessaire. Bon! Je suis pas médecin mais je me demande comment ça se soigne l'hypocondrie... Soudain j'ai mal à la tête. Je sent comme un grand vide entre les tempes, peut-être que c'est ça la grâce ouais!!! Vite deux aspirines pis un verre d'eau en plus ça éclaircis le sang et nous voilà revenus aux artères du point de départ. Dans le cour classique il disait thèse, antithèse, synthèse mais je suis plus dans l'ellipse qui ressemble à une porte tournante... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!
Sickie Bernie
Sickie Bernie
3 commentaires:
On donne dans le compliqué cette semaine, les "ils" d’une plurialité orienté ou d’une pluralité décontenancé… Ce n’est pas le derrière d’un hôpital que tu nous exposes, c’est le devant d’un incinérateur à déchet inhospitalier qu’il ne faut pas confondre avec un crématorium… Le crématorium est un endroit où on brûle les morts avant de les enterrer ou de les disperser. Il s’agit ici d’installation qui abrite un procédé révolutionnaire mis au point par des compagnies pharmaceutiques.
On enferme des pauvres dans un vieil hôpital en ruine, déserté par les patients payants, pour les bourrer de médicaments d’une génération précédente, payer par le régime d’assurance publique. Après, on les passe par l’incinérateur crématoire à centrifugation linéaire que tu nous montres sur ta photo afin de séparer les cellules mortes des molécules médicamenteuse qui auront été métabolisé par un processus d’oxido-réduction dans l’estomac des pauvres. Il faut comprendre que l’estomac des pauvres qui contient assez peu de nourriture, c’est connu, renferme une espèce de présure comme l’estomac des veaux qui permet ce genre de réaction. C’est un peu compliqué mais resté attaché à l’essentielle du propos. Or donc, une fois que cette séparation est effectué, on peut se débarrasser des cellules mortes qui ont été incinérées, un peu comme avec le crématorium, et récupérer les nouveaux médicaments qui ont été ainsi créé ! Ces nouvelles molécules pourront maintenant être commercialisé et vendu aux riches du bas de la ville.
Comme on peut le constater, il s’agit ici d’un très bel exemple, je suis sûr que vous l’aviez remarqué, de la force du nouveau modèle de PPP qui nous a été proposé par le Gouvernement de notre génial Premier Ministre, Jean Charest. Observer la puissance et la finesse du mécanisme néo-libéral qui est mis en action. On utilise une installation gouvernementale désuète et inefficace; on réutilise un personnel plébéien déclassé à qui, grâce à ce procédé, on trouve finalement et in extremis une utilité de dernier recourt; on réorganise efficacement un financement gouvernementale perdu dans la masse de la population qui ne semble jamais pouvoir guérir de ses maux. Grâce à la science salvatrice des industriels, on réussi à rendre utilisable la partie faible du corps sociale, à utiliser plus efficacement les deniers publiques et à recycler des installations qui autrement se seraient écrouler à cause du manque de moyen de l’État.
En terminant, je me dois de souligner des craintes que je n’arrive pas à calmer. J’ai peur que malgré toutes les lumières qui ont été déployées par notre très inventif Gouvernement et par notre bienheureux Premier Ministre que les maigres profits arrachés par le monde pharmaceutique soient insuffisant pour lui permettre de prospérer. Il sera peut-être nécessaire que le monde politique délie les cordons de sa bourse afin de rendre le procédé des PPP un peu plus attrayant pour nos anis capitaliste. Il ne s’agira que d’une bien faible contribution de la société au regard de l’immense effort déployer par les apothicaires…
Poesis
Ouais! Mais moé quand je passe là c'est l'arrière de l'hôpital que ce soit un incinérateur, je veux bien mais les malades et le personnel sont déjà brûlé...
Rien ne se perd, rien ne se crée; et bienvenue au "soleil vert" (film des années 70) ou chacun se bouffait sous forme de médicament
et contribuait à nourrir son prochain jusqu'à ce que son tour vienne dans le mouroir à films-nature.
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