dimanche 23 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 20


Bonjour! Bonsoir! Je suis certain que vous m'attendiez pas ce soir. J'ai décidé d'en donner une pour les vrais amateurs. J'apprécie beaucoup les commentaires, ce soir c'est le coin gris des squeegee Papineau-Ontario. Les squeegees c'est mes amis même si ils n'aiment pas se faire prendre en photo. Sur ce coin là on croise parfois des gens avec des problèmes neurologiques graves pas grand chose a faire sauf de donner de la monnaie et prier pour eux. Je pense à la pub de B.B.Q. de Bigras. Je donne pas de poulet ces gens là en général sont végétariens. J'ai pas osé photographier le local de Pop's qui est tout près vaux mieux que ça reste anonyme, Noël seul sous la pluie c'est triste, encore plus triste quand tu te bat avec des fantômes, la vie du centre-sud c'est ça le resto Petit extra qui cotoie un pub de troisième zone que je ne nommerai pas. Comment vous dire que ce mal d'âme, ce grand vide remplis a coups de consommation de toute sorte, cette vie sans vie faut la tolérer et même l"accepter. On y peux pas grand chose quand la vie te frappe a coup de batte dans la face y'a pas de reproche a faire quand aux moyens de s'anesthésier un peu. Ils refusent pour eux c'est un droit et même un devoir. Les bonhommes comme moi ils préfèrent qu'ils se mêlent de leurs affaires, on espère que les gens de la rue produisent un grand poête qui viendras chambouler nos certitudes avec des mots d'acier, des mots de plombs de calibre trente huit qui nous feront agoniser dans nos vacheries quotidiennes. Y'a rien de pire qu'un vieux qui dis je sais, Jean Gabin le savais, et moi j'étire mon adolescence de cinquante et un ans a vouloir refaire le monde pour donner une place à ceux qui n'en ont pas à ceux qui sont sans discours et qui délirent dans la psychose toxique. Veux veux pas un abri, des amis, et là je pense à tout ceux qui me lisent, des amis sincère c'est important, faut surtout pas regarder la vie en fonction des winners et des losers, une victoire pour mes amis de la rue ça plus de valeurs que les niaiseries que je peux écrire. Je vous l'ai dis c'est un noël gris. Je me propose à partir de maintenant d'être plus tolérant avec la marge, pas les faux marginaux, mais ceux qui sont vraiment dans un monde de menteries à la première personne. C'est un souhait de Noël, je vaux pas mieux qu'eux et pas moins que d'autre plus prospère. Si vous avez remarquez j'emplois le verbe valoir souvent c'est parce que pour moi tout ça c'est une question de valeurs morale, même si certains de mes lecteurs sont amoral. J'écris pas immoral mais amoral un peu comme André Gide qui lui laissait pas les petits gars de la rue tranquille et si vous savez pas de quoi je parle c'est tant mieux. C'est long et c'est grave mais vous en faites pas la lumière vas apparaitre bientôt, les journées seront plus claires et mes chroniques avec un peu moins de misère je l'espère. Merci d'avoir lu!!!

Mindie Bernie

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