samedi 1 décembre 2007

Here is a picture letter for you and me # 9


Bonjour! Bonsoir! Déjà l'hiver, là je vous emmène place Émilie Gamelin au coeur du centre sud, quoi vous raconter autour de cette place, disont que c'est comme le carré Saint-Louis il y a trente ans. J'y ai même vu un Rock Machine patché qui jouais au échec. C'est le repère de biens des gens qui souffrent. En arrivant à Montréal par autobus vous êtes drette dessus. Ici on vois le coin sud ouest avec le Archambault qui est là depuis des centaines d'années. Pourquoi la musique se tiens toujours si près des bas-fonds, dans l'ouest on a Steve's et le palais de justice et ici c'est Archambault et L'UQAM... s't'une joke. Vous vous demandez peut être qui est Émilie Gamelin c'est la fondatrice des soeurs de la Providence, elle s'occupait des multi-poqués de l'époque qu'aujourd'hui on s'évertue a chasser de la place. Gamelin c'est aussi le nom, en fait ça s'appelait la ville de Gamelin, que portais l'hôpital Louis Hyppolite Lafontaine, les lieux changent mais les noms restent les mêmes. Plusieurs vivent dans les souvenirs des belles années de folie, ils consomment encore essayant de retrouver l'extase des débuts. Mais ça marche pas les pavés de la place frappent et tout ce beaux monde s'enfirouape un l'autre pour se procurer ce que la loi veux pas. L'été la place est plus peuplée, l'autommne y'a l'A.T.S.A. L'action terrorriste socialement acceptable qui pendant quelques jours permet a toute cette faune de respirer. Vous êtes probablement au courant de tout ça y'a rien d'original. Je pense au fou Nelligan, il est bien tard pour moi, il est bien tard pour aspirer être poète on est bien loin de la place. J'y étais ce matin au grand vent, les gens qui marchent vite et les îlots de misère ici et là ça fait des beaux papiers dans les journaux, moi je me cache dans mon abri d'étât loin de la morsure du froid. Dites moi, dites moi comment on se sent quand on a nulle part ou aller, nulle part ou crècher, how does it feel to be on your own, like a complete unknown, like a rolling stone, vous me ferez pas croire que c'est mal de vivre ici, on dort là ou on se couche. J'ai pas choisis mais je pouvais pas trouver mieux que le centre sud avec ses grands bras qui m'enlacent sans trop savoir pourquoi...

Bernie

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Évidemment Dylan parle des sans abris dans sa chanson mais il me semble qu’il parle surtout de la solitude, de l’isolement. Comment se sent-on quand on est par soi-même, comme si l’on est complètement inconnu… C’est un peu comme si on est seule au milieu de la foule avec personne qui puisse nous reconnaître et nous dire que nous sommes chez nous parmi les siens. Ce qui nous donne un chez soi « a home » ce n’est pas simplement d’avoir un toi mais bien, de reconnaître des gens qui nous disent que nous sommes chez « nous », que nous avons un attache, un lien avec notre monde, notre terre, que nous ne sommes pas simplement une pierre qui roule, qui dévale une pente où personne ne peut nous rattraper. Gamelin est un carrefour remplis de gens seules que la société a laissé tomber qu’elle ne reconnaît plus, qui ne la reconnaîssent plus et qui pourtant, peut-être, peuvent se retrouver…