mercredi 1 juillet 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 29


Bonjour! Bonsoir! Il y a quelques mois j'ai cessé de fumer... C'est étrange une fois que j'ai écris ça c'est comme si j'avais tout écris donc je ne fume plus. Je m'en porte pas plus mal j'ai engraissé. C'est une chronique de je cette semaine mais nous fêtons le Canada, bring out your red and white maple leaf... Ouais! Je fume plus, finis d'encourager les contrebandiers autochtones, faut que je fasse attention une rechute c'est vite arrivée.Écrire le premier juillet est-ce que c'est faire allégeance au Canada ou à son beau-frère qui partage son anniversaire de naissance avec le Kénada. Ce matin lundi excellent texte de Dany Lafferrière sur Michaël Jackson... Michaël il étais plus jeune que moi et je pense pas marquer l'histoire du showbizz, ici il est pas question de showbizz mais de littérature, un sous-genre vous allez me dire ma prose parle pas de marde comme Gratton... J'apprend à l'instant que la ville va bâtir un bassin de rétention pour les étrons, belle soupe!!! C'est dégueu mais le Kénada c'est surtout là-dedans qu'il investit, notre beau Kénada pis ses chanteurs country de l'ouest aux chapeaux Brokeback Moutain. J'ose pas attaquer personne qui se donne en spectacle le premier juillet au Québec on sait que c'est la fête du truck, des gros bras pis des vieux sofas... Je vois d'ici les déménageurs annuel qui fument une cigarette avant de déménager le piano, ils ont rien compris, ils font peut être des signaux de boucane aux amérindiens l'autre bord des lignes... Le pire dans tout ça c'est que je suis pas drôle. Je pourrai jamais travailler pour Rozon... Bon comme j'ai arrêté de fumer je passe le temps en jouant de la air guitar, vivement Jean-Marc Parent!!! Pour revenir à notre bassin municipal il pourraient nous faire pas loin un café de flores... de flores intestinale... Bon les jokes de merde ça pas de classes, pour la subtilités on repasseras quoi que ça fait longtemps que je suis au perma-press... Ce matin centre-sud y'a un noir en habit léopard qui attend l'autobus pas besoin de faire le tour du monde on les a tous, tous je vous dis!!! Mon léopard... oups!!! Mon noir... oups!!! En tout cas il attend pas l'autobus il s'est placé à l'abri de la pluie... Pour revenir à notre beau Kénada, nous autres citoyens pauvre du centre-sud on nous rembourse la taxe sur les produits et services, je viens de téléphoner pour savoir le montant faramineux que je vais recevoir, les services ce sont grandement améliorés en moins de deux je parlais à quelqu'un et après quelques renseignements personnel j'ai eu le montant, félicitation mon beau Kénada faut pas que j'oublis que j'ai de la famille qui travaille au fédéral... Bon sondage pour savoir si on est satisfait du gouvernement fédéral, moé je ferais des élections pendant les vacances de la construction y'a juste les b.s. qui iraient voter, peut être que le N.P.D. gagnerait... Canada Day nos belles rocheuses que j'ai vu qu'en photo, pis le tout petit Mont Saint-Bruno on feras pas de la géologie mais faute d'avoir de l'or dans les poches on vas y mettre des roches, de la garnotte, de la gravelle et comme toujours c'est une question de voirie mais aujourd'hui ont est éduqué on appelle ça des infrastructures. C'est ça le Kénada. Merci d'avoir lu jusqu'ici! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Roadie Bernie

mercredi 24 juin 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 28


Bonjour! Bonsoir! La foudre m'est tombée dessus, ne reste qu'une vieille souche et de la fardoche, bein oui des broussailles... Cherchez en pas trop dans le centre-sud y'en a pas. Votre humble serviteur est à court d'inspiration, l'été est arrivé, la chaleur de l'asphalte aussi ça vous avez pas besoin de chercher y'en a plein centre-sud. Je vous écris ça en écoutant Saskatchewan des Trois Accords, qui quoi qu'on en pense est une grande toune avec d'excellente harmonies vocales mais y'a plus de chevaux centre-sud des cow-boys en masse par contre, des cow-boys du genre midnight cowboy, qui cherchent la veuve riche en mal d'amour, de jeunes freluquets à hormones, quand même j'aimerais rester fort comme la souche du vieux chêne, il est fracturé le vieux chêne mais ce qui en reste est bien enraciné dans la terre Bon! Vous me voyez venir avec le jonc qui plie mais ne casse pas. Avec les années c'est comme si j'avais gagné en souplesse j'ai mes coups de gueule de temps en temps et je viens de me rendre compte que c'est la fête nationale d'une nation qui n'en est pas encore une... Je sais pas comment faire pour réinventer la St-Jean-Baptiste y'a bein du monde qui s'en vont au chalet d'autre à la pêche mais les urbains indécrottable comme moi ne fêteront pas. Je vous en souhaite une bien belle mais moi la cause nationale j'ai déjà donné et de toute façon il vas y avoir toujours un ti-coune à Québec pour me gérer, indépendance ou pas. Je pense que je vais inventer un nouveau genre anarcho-séparatiste... Je connais pas grand monde qui voudrait mourrir pour la patrie pis qu'est ce que ça donnerais? Un homme meilleur? On se fourrerais entre Québéquois, oups!!! On dis pas ça c'est pas fin... Mais j'y pense un Québec avec plus de tendresse, de compassion, de courage, d'honnêteté, d'humilité, de confiance, d'harmonie, d'espoir et tout ce qui fait le beau d'un pays... Je vous fait une chronique un peu grano-souverainiste mais elles sont là ces qualités et si ça prend l'indépendance pour qu'elles augmentent pourquoi pas? Je pense à la Quête de Brel, l'inaccessible étoile et si comme bien des choses l'essentiel de l'indépendance étais dans le chemin... Vous allez me dire le chemin!!! C'est encore des histoires de voirie... Bein non!!! À Montréal centre-sud on chemine dans la rue. La patrie c'est les valeurs mais y'a plus personne qui défend ça, on en a que pour l'économique et on veux mourrir dans un pays plate à mort et tranquille en laissant les financiers nous égorgés mais c'est vrai que lorsqu'on vois une grosse police on se tiens tranquille, y'a pas meilleur calmant... En tout cas on est bein mal amanché tout près des U.S.A. J'essais de figurer comment d'autre voient la vie? La richesse? Le pouvoir? Je sais pas trop je peux pas m'empêcher de pensés au petit bonheur de Félix... Dans le centre -sud y'a des âmes qui sont des gouffres qui cherchent a se remplir sans y arriver, reste plus rien qu'a aimées... Bon vous en avez surement assez de mon délire cette semaine. Je vous souhaite une excellente St-Jean-Baptiste!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Indie Bernie

mercredi 17 juin 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 27


Bonjour! Bonsoir! J'ai assisté à l'évènement annuel L'Écho d'un fleuve mis sur pied par les gens de la coop de travail Touski, une institution dans le centre sud, c'est un gentil café avec une magnifique cour. Venez me voir on y passeras si vous étiez pas sur la rue Dufresne, bloqué à la circulation pour l'évènement, samedi midi vous avez manqué quelques choses. On a eu droit à un étonnant moment d'harmonica et de bugle qui par certains côtés rappelait le passé industriel du quartier une pièce aussi évoquais la gare de triage du centre-sud quelques chose de bluesé mais loin du cliché. Ensuite y'a eu un cheval avec des oeillets, que je qualifirais de musique industrielle actuelle mise en place par François Pedneault dans cette pièce on ressentais la torture du travail répétitif et monotone. J'ai parlé aux gars d'anti-spectacle plus bruyant que maître John Cage, j'ai particulièrement apprécié le solo de marteau manière destroy, le traitement sonore des courtes phrases était efficaces ça avait un aspect début de siècle dans la misère et ça questionnais dans cet environnement festif digne de l'absurde de maître Ubu. Y'avait de tout je me suis même laissé lire un poème touchant par la poétesse mademoiselle Renaud, une lecture individuelle juste pour moi et un bel échange sur ce qui nous allume en poésie. C'est peut être pas important pour vous mais j'aime ça le travail d'animation que ces gens font dans le quartier, un quartier qui a souvent mauvaise image ou on est toujours heureux de voir la face ludique. Ce soir y'a un feu artifice ça attire les masses les pétards, les rues sont envahies pour voir exploser les bombes artificielles, l'écho d'un fleuve pour moi c'est ça la distortion répercuté des feux, des oeuvres énigmatiques qui font exploser notre sens critique. Je viens de me rendre compte que je pourrai pas parler de tout ce que j'ai vu, pour un voyeur comme moi c'était un délice, et tout ce que j'ai entendu, la basse , la guitare exceptionnelle, les êtres vivants encadrés, le photo montage façon vitrail de sous le pont, j'ai bien aimé la danse invisible étrangement tout le monde dansait, un assemblage hétéroclite d'artistes dans le centre-sud c'est remontant. Cette semaine pas de bémol y'a trop peu d'évènement du genre dans le quartier pour être négatif, on en voudrait plus plus longtemps plus souvent. Je crois que ces gens là font des miracles avec pas grand chose,questionnant, distrayant, amusant, convivial ne serait-ce que pour ces quatre qualificatifs L'Écho d'un fleuve mériterais d'avoir pignon sur rue ou plutôt toute la rue. Je viens de me rendre compte que j'aurais du lire le programme avant d'écrire ça, c'est la critique d'un ignorant pardonnez moi! Mais j'ai quand même aimé ça! Mes félicitations à Péristyle Nomade, bien le bonjour à madame Lalonde et à monsieur Rivard. Merci d'avoir lu jusqu'ici! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Artsy Bernie


P.S. Je reviens avec l'écriture en direct d'un désoeuvré, le désoeuvrement c'est le cas de plusieurs dans le centre-sud envahis par le monotone hebdomadaire. On s'étonne encore de la foudre et on courre pour je ne sais ou et je me fait chié à trouver les accents sur le clavier pendant qu'ils cherchent a se mettre au sec . Le ciel s'est couvert, je pense à ma nièce qui ressemble tant à sa mère... N'empêche en fin de semaine c'étais pas le désoeuvrement qui était à l'avant plan. J'ai vu de la création à son meilleur, j'aimerais bien écrire dans le même sens qu'ils prennent ça m'apparait impossible mais enfin "cent fois sur le métier remet ton ouvrage".

mercredi 10 juin 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 26


Bonjour! Bonsoir! J'en suis un peu là, un cul de sac, une impasse. Je suis au bout de mes mots. Je cherche a dire l'indicible justement... C'est la job du poète de communiquer l'être incommunicable, au bout des mots y'a toujours quelques choses ne serait-ce que le silence a dire... N'importe la langue elle est toujours de feu, lingua franca, franc, franche et libre du fond des vérités et je m'écoute parler, je me regarde écrire cherchant le style, la pose, la prose... Je ne ment pas je suis l'aimant et tu m'attire au levant comme au couchant. Vous faites de mes rêves des contes interdit que la censure oppose aux milles et une nuits... Schérazade donne moi une rasade d'eau dans ton oasis... Isis tu ne mérite que ce mauvais jeu de mot pour les femmes parfaite, a Ra au ras me brûle...Le cancre sévit dans son désir de poésie, le jeu, le jeu, le jeu comme l'enfant imitant l'adulte et perçant ses dents... Je vous croque comme un crook croquant... L'habitude sensible... pourtant ce coeur si rigide incassable aux noms de qui de quoi? Je vous nommerai toutes vous qui m'avez laissé là pour le mieux... Je me suis repris a espérer... Je vous donne un silence d'or... On y arrive jamais toujours acouphènes pour le champ lexical et ça ne veux rien dire rien dire rien du tout mes malaises sont des maux...Écoute le sort bat le destin cesse de t'en faire il y a demain... Pis la poésie avec des mots à cent piasses y'a personne qui comprend, on s'y noie dans les préfixes et les suffixes latin , tout ça ne dis rien sur ce que je sent je ressent, l'émotion première créative qui donne en mille mots l'amour, l'amour de l'une, l'amour de l'autre, l'amour on y crois pas, pas comme ça, l'amour faite de chutes et de rechutes de l'affect, l'amour digital qui pointe du doigt. Oublis les stupéfiants reste toi rien que toi je m'écris et vous me lisez stupéfaits... Mais à quoi bon l'amour c'est du bubblegum, je préfère l'ardant métal fondant, le fer l'acier en ébullition qui forge l'arme a tuer le pardon, tuer le pardon pour mieux aimer d'un gros amour sale... L'amour qui comme un fer rouge cautérise la plaie des jours de solitude... J'essaye encore, j'essaye la poésie sans y arriver, je n'y arrive jamais parce que je suis pas partis j'ai eu trop peur, j'ai encore trop peur... Ça en est finis des hymnes, tout ça c'est recto tono, un seul ton droit... Je veux avoir le corps, à bas l'habeas corpus... Tout proviens de l'âme et c'est les corps qu'ils regardent. J'écris comme un crétin ce qui me passe par la tête, faites abstraction de tout... Revenons au dire, à l'écris pour simplement souhaiter un bon voyage dans les vieux pays à deux de nos lecteurs, qu'ils nous ramènent un peu de cet esprit de France... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Frenchie Bernie

mercredi 3 juin 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 25


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine on peste contre le vent qui fait flotter le drapeau de la Pologne au dessus de l'aigle. Je pense à Solidarnosc à Lech Walesa à la brèche qu'ils avaient créé à l'est. Je pense aussi à Jean-Paul II. Les chantiers naval ça marche plus beaucoup au Québec je me demande comment c'est pour la Pologne. Les bateaux c'est une chose mais ces jours ci ce sont les usines d'automobiles qui vont mal. Le gouvernement américain socialiste avant la lettre subventionne ça a tour de bras, il faut ce qu'il faut pour préserver l'american way of life... Ouais! On feras pas dans l'anti-américanisme cette semaine, c'est trop facile les raisonnement de ti-Jos connaissant, L'Empire en a encore pour longtemps et je suis pas une diseuse de bonne aventure pour prévoir ce que l'avenir nous réserve... Mais revenons à la Pologne, à la vieille phrase qui dis "saoul comme un polonais" et là je pense à Charles Bukowsky le chantre des bas-fonds américains, Bukowsky c'est peut être un peu polonais de toute façon il avait de foutus histoires de saouleries... L'amérique c'est la terre qui a inventé la prohibition pour s'apercevoir que ça marche pas et ensuite mettre tout les ivrognes en prison, de l'alcool de patate à la baboche, S.O.S. salut on se saoule. Je sais elle est vieille pis plate mes hommages au regretté Roméo Pérusse qui en connaissait un bout dans la boèsson. C'est pas fort mon affaire cette semaine on dirais que c'est moé qui est saoul pourtant... Je sais je suis dry drunk, en français c'est de l'ivresse sèche moi j'appelle tout simplement ça de la folie... Je vous parlerai pas de mon foie qui va mieux et de ma foi qui fait que tout ça se tiens un peu... Je me sent comme un saucisson polonais incapable de danser la mazurka... Le borsch c'est tu polonais? Y'a pas a dire cette semaine je fait patate... Pensont un peu au ghetto de Varsovie ce que les allemands en ont fait à la seconde guerre... Parfois dans le centre-sud je me sent comme dans un ghetto québéquois de la misère... Semble que dans le temps les pollocks ont les aimaient pas beaucoup. Je sais pas pourquoi c'est l'étrange comme partout... Rien n'empêche Sam Pollock nous montait de grandes équipes de hockey... Mais je fait mes dévotions à la sainte Vierge comme tout Polonais qui se respecte et j'attend le prochain miracle de la coupe Stanley, qui lui n'étais pas polonais et j'y pense moi non plus!!! ... La polka comme danse c'est polonais? Je pense aux noces du film the deer hunter, aux aciéries d'amérique qui ont nourris ces immigrants polonais, les fourneaux, les haut-fourneaux qui ont fondu l'acier de je ne sais combien d'autos... Mais laissons là l'Amérique et la Pologne et parlons des couleurs qui me déchirent l'âme, le désir du mieux le blanc et de l'autre celui d'en finir le rouge quand à l'aigle c'est royal mais j'ignore la dynastie Polonaise. Ma dynastie c'est le règne de la solitude, de la douleur morale et de la folie qui se partagent mon empire corporel lui qui n'aspire qu'a la délivrance... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Polsky Bernie

P.S. Prenez note que malgré quelques occupation la Pologne est toujours resté un pays. Ici ils font juste semblant de nous occuper et on a de la difficulté a s'affirmer. Disont que ce post-scriptum est un prélude à la fête nationale.

mercredi 27 mai 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 #24


Bonjour, Bonsoir! Soit qu'elle crie, soit qu'elle chante, soit qu'elle hurle, murale de femme visage au vent... Une sorte de Marlyn Monroe, une icône presque sacrée de l'amérique... Elle rie peut-être en attendant Joe DiMaggio ou J.F.K. y'en reste plus beaucoup de cette amérique aux blondes pulpeuses en jupons.... Comment on dis? Crinoline? Des jupes amples ou les poupons aimaient se cacher, un abri sur près de maman... Mais revenons au cri, c'est pas le cri d'angoisse de Munch c'est plutôt le cri d'une femme dans une convertible 56... Me semble que je la vois dans un pique-nique comme on en faisait dans les années cinquante, la glacière Coke, les sandwichs pain tranché et le cavalier qui conduit sa chevrolet la cinquante frette entre les deux jambes et la blonde qui se colle comme c'est pas permis dans ce temps là y'avait pas de ceinture, je les vois arrêté le cavalier peignant sur un rocher Roger love Réjeanne... Elle attend peut être le tramway lui criant d'arrêter, ce cri là c'est pas un cri de douleur c'est un cri de joie comme on en voyait parfois au parc Belmont ou dans les pédalos du parc Lafontaine... S't'une face de cartoon aussi, une fille comme on en rêvait en regardant les bandes dessinées, une fille de drive-in aussi... C'est un visage qui brûlait l'Amérique, un visage d'années fastes opulentes, un visage de guerre froide mais souriante, un visage de Baie des cochons... Une face de bouteille de cola de six onces, une figure du temps ou on était encore en farenheit et en milles... C'est peut-être Alice Roby aussi, Tico Tico pis la mafia... On regarde cette face là pis on entend les Beach Boys, I wish they all could be California girl... Ouais! La culture de nos voisins du sud, cette femme là c'est la culture de masse du tupperware au blender, de la patate frite au rôteux, c'est peut-être aussi l'image d'une femme qui prend son plaisir sans complexe. Je veux pas y voir une femme violentée. C'est fou ce qu'elle évoque cette crieuse... Une femme de party qui danse sur des rythmes exotiques... Une insulte, un cri de fin du monde. le cri avant d'être changé en sel pour avoir regardé Sodome... Ouais! Une femme de fin du monde, de fin d'un monde prolixe, d'une pseudo-civilisation qui s'étend à n'en plus finir... Cri d'horreur? De joie? D'allégresse? Pourquoi pas un grand rire, le rire d'une femme qui se paye ma gueule de bonhomme paumé, un rire qui signifie qu'il en est en aucun cas question de mes bêtises... Pourquoi pas tout simplement une femme joyeuse, sans soucis qui profite de la vie... Un grand rire devant la vanité de tout ça, un grand rire pour signifier que de toute façon tout a une fin, que la vie c'est pas si sérieux que ça c'est un jeu... Le rire des quatre cent coups... Comme toujours on a envie d'emprunter des vers de Lucien Francoeur
" Chérie veux tu être ma
Barbie en vie veux tu être ma
Maggie McGill ma blonde steadée"
Mais c'est pas une fille rock'n'roll, s't'une fille techno qui marche a l'extasy...Merci d'avoir lu jusqu"ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Lady Bernie

samedi 23 mai 2009

mercredi 20 mai 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 23


Bonjour! Bonsoir! Un mur, un escalier de secours, du papier noir, un vieux bow window. Y'a personne qui a vu ça, anonyme comme une pièce de la ville. On se frappe le visage dessus y'a rien a voir même pas un tag, peut-être qu'il est trop tard c'est déjà taggé... Quand on marche le nez en l'air c'est pas toujours comme si on crachait en l'air, circulez y'a rien a voir que des murs et des fenêtres c'est la ville... Il pleut, la grisaille ça reste de la grisaille même quand on est allé chercher les fleurs, qu'on a installé le climatiseur, on veux pas la raté l'été, on anticipe dessus... C'est n'importe ou ce mur là, c'est pas le mur de la honte ni le défunt mur de Berlin et pas même le Sacré Mur des Lamentations, on se cogne dessus partout sans le voir on voudrais pouvoir y grimper pour y chercher la poésie maçonnique, des tonnes de briques bien cuites voilà de quoi le centre-sud est fait... Cette semaine je force trop, on accueille de nouveaux lecteurs et on dis bienvenue... Je me suis trompé y'a deux ou trois tags et des fenêtres noires et vides, on a vécu là dedans maintenant on ne vie plus dirais Brel... Tu viens peut être de regarder dehors de chez toi, ton panorama est peut être meilleur que mon mur, mais combien de fois j'ai essayé de sauter par dessus j'ai toujours été pris au bas... Je descendait pendant que les gens montaient, une autre histoire de loser... So win or lose jump!!! La vie c'est une éternelle sauterie mais pas pour votre humble serviteur qui se fait vieux, ça me tente pas cette semaine de vous faire de la psychologie positive, la question que je me pose c'est qu'est-ce que je fait dans le haut du mur je saute? Je me casse la margoulette comme toujours....C'est quand je veux faire de la poésie que ça deviens aussi prosaïque que les faits divers du Journal de Montréal, ça sert a rien cette semaine j'y arrive pas à l'émotion, au bas de l'échelle, de l'escalier de secours, on est toujours heureux d'avoir échappé aux flammes, les mots ça brûles aussi on a pas toujours les bons... Une corniche plate comme ce que je vous écris... Vous baillez aux corneilles avant de prendre un bail pour la fin des choses... Je me demande si c'est plus facile de survivre en ville, de survivre à la ville. J'entend encore l'après-midi les moulins a coudre des femmes qui travaillent à la pièce, derrière le panneau de contreplaqué d'un studio anonyme dans un sous-sol de banlieue... ce que j'avais pas compris c'est qu'il fallait payer pour avoir de la lumière et encore de la lumière accompagnée de coquerelles ce n'étais guère mieux... Montréal ma ville, ma voile, Montréal j'ai mal ma toile d'étoiles... Christ! Qu'on veux en faire des images, ça tombe sous le sens... Je sais je suis aussi collant que du tape d'astronaute a essayer de réparer les fissures dans ma navette littérale et littéraire voilà pour la lune et les étoiles... C'est pas rapport avec le mortier des murs, les cadres de fenêtres mais la nuit le ciel est parfois gris le long de la frise des toîts... Les murs une chance que ça parle pas celui là faudrait lui couper la parole tellement il en a vue, mais oui les fenêtres sont les yeux du mur mais sa bouche c'est quoi? Une porte qui vomis les restants de party? Bon les métaphores sont pas fortes cette semaine on est quasiment dans le lieux commun heureusement on est pas dans la commune c'est finis ce temps là, y'a plus personne qui réinvente la vie dans les murs sales de Montréal. Moé je suis le sale dans la ville sale, couvert de crasse ramassée au coin d'une rue dans le vieux mortier d'un mur abattus... Derrière le mur y'a une toilette pour homme quelqu'un que vous croisez et qui fredonne un air irritant, devant le mur y'a des punks qui gueulent a faire peur certains que leurs chemin est le bon....All in all it's just another brick in the... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Wally Bernie

mercredi 13 mai 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 22


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine c'est une photo d'un endroit ou bien des rêves se sont abimés. Les derniers jours d'Émile et les derniers milles d'Émile c'étais là. Émile qui a su mettre en ver la névrose. Ce fut un Vaisseau d'Or dont les flancs diaphanes
révélaient des trésors que les marins profanes
Dégout, Haine et Névrose, entre eux ont disputés.
Émile qui a si bien vu son destin et on se demande si le Vaisseau d'Or c'est pas une évocation de Saint-Jean-de-Dieu. Moi la folie ça m'a toujours fasciné, les choses hors de la norme, la contre-culture c'est comme du bouillon qu'on brasse et qui cré les plus belles oeuvres. Je mélange un peu les genres mais qui sont ceux qui savent que le père du partis Rhinocéros, le Docteur Ferron a pratiqué à Saint-Jean-de-Dieu, il soignait les hystériques je crois, dans le dictionnaire on parle de manifestations de conversion, bienvenue Rhino! Tu allège tout ça et tu fait jouer les hystériques dans de vrais théâtres et elles racontent de vrai mensonges. Moi je suis le fou qui crie au feu quand y'a pas de feu, y'a jamais de feu chez les fous que de petites flambées qui se transforment en brasier que l'on remet à Dieu pour le mieux. Maudit beau fou! La folie on s'attaque pas a ça comme ça, un geste suspect deviens parfois une folie une maladie, les poèmes du pyromaniaques n'ont aucune valeurs à moins qu'il soit Néron et qu'il regarde la ville brûlée. Là je vais juste vous donnez un exemple de ma folie intime, c'est toujours interdit pour moi de m'exprimer dans le vague, ça prend de la précision de la rigueur et j'en suis incapable, je dois me dire "c'est pas grave Bernard, c'est permis!" Hé! Non on deviens pas Émile, on est déjà trop vieux pour la romance et encore trop vieux pour le rock'n'roll, perdu je sais plus de qui suivre les pas, à mon âge ma vie est faite... C'est pathétique la nostalgie pourtant... C'est quand on demande aux fous de mener une vie ordinaire c'est ce que j'accepte pas. Le fous se doit a l'extraordinaire, à l'hallucination. à la révélation... Même les voix qu'il entend sont de l'ordre de la sainteté, elles font si mal et comment battre le mal?!!! Perdre la raison, voilà, la raison dans le sens de pourquoi on fait les choses et on en trouve pas c'est absurde et le fou devant l'absurde en rajoute... À trop vouloir raconter on se fait dire... There is no more mad and crazy people et on coule en anglais s'il te plait, on coule dans l'envers des choses, désoeuvré ignare attendant le silence de la catatonie... Y'a une forme de folie qui méritais le bain glacé ou le coma insulinique une overdose d'insuline ça vous calmait son monsieur, l'immense poète Claude Gauvreau est passé par là, pauvre lui qui attendais la psychanalyse et a subis ces thérapies primitives... L'analyse vue comme une prière, la révélation de son inconscient qui permet une forme de poésie. J'évoque le fou qui crie dehors en prise avec la peur, la peur du monde de l'univers, la peur de vivre de qui a déjà trop vécu, vieux à vingt ans et pourtant... Ai mis les pieds dans l'asile d'Émile y'a rien qui suinte le poême, pas de suaire au sang sueur de Sacré-Coeur, les planchers qui craquent plus parce que refait avec des panneaux de plywood de quatre par huit pieds, rien de moins poétique que la colle à moins d'être dans ses vapeurs... et pas dans ses chaleurs... et on les a oubliés nos fous, nos fous ordinaires à la petite semaine, nos fous qui ne déplacent plus d'air, nos fous d'enfer sur terre grand silencieux... Je vois Émile dans une balançoire à l'ombre d'un érable, on l'a tous quitté Émile c'est pas lui qui est parti, il avait trouvé refuge dans la poésie on l'a pas suivis... Maudit Émile t'auras jamais finis.

Merci d'avoir lu jusqu'ici!!!!
À la semaine prochaine je l'espère!!!


Poetry Bernie

mercredi 6 mai 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 #21


Bonjour! Bonsoir! Les idées c'est pas tellement de les afficher comme d'en avoir. Connaissez vous ça le blues du printemps, un désir qui viens avec le beau temps et les femmes un peu moins habillées même si c'est pas encore l'été. Cette semaine c'est pas une grosse idée, je qualifierais ça de classique de saison un peu loin de la maison. Ouais! Ça me donne le blues d'être seul, je médite mais il me semble qu'a deux ça médite mieux et on peux s'entrainer au Taï-chi, le Taï-chi ça me fait pensés à la Chine mais c'est inutile elle manque de femmes. Bon on va faire un boutte avec le regretté Gilbert Bécaud "les cerisiers sont blanc, les oiseaux sont contents" à quoi ça ressemble une mouette qui est contente, elle est plus grosse parce qu'il y a plus de restant de P.F.K.... Cette semaine je dois faire attention il semble que je me répète, ça doit être ça la folie dire toujours la même chose, une idée fixe... Notre beau maire Gérald va nous louer des bicyclettes, y'a une affaire que je comprend pas qu'est-ce qu'ils attendent pour ramasser les bécyks qui sont cadenassés à la même place depuis deux siècles... Montréal c'est pas Paris mais on se console avec la crotte de chiens sur les trottoirs qui deviens aussi fréquente que dans la capitale française... Vous voyez j'ai beau essayé de l'éviter mais je reviens toujours à la merde et si on deviens riche a marcher dedans je serai bientôt milliardaire et si vous m'invitez j'essuirai mes pieds ou j'enlèverai mes shoeclacks... Dites ça vous arrive tu vous autre d'être gêné parce que vous employez un mot? Prenons commissions par exemple, y'a plus personne qui va faire ses commissions, ils vont tous faire leurs groceries, la commande, et pour les plus francophiles le marché remarquez que je sais pas trop d'ou ça viens cette utilisation de commission pour moi une commission c'est une part qu'on a sur quelques choses, bein oui ça fait un peu notaire mais on est pas au Québec pour rien c'est le seul endroit ou il y en a et c'est sérieux un notaire, ça dis ce que ça a a dire entre deux silences et un gargouillement d'estomac, le notaire digère... Attendez vous pas a ce que je fasse des "one liner" c'est pas ma spécialité moi j'étire la sauce mais c'est vrai qu'a trop l'étirer elle deviens fade, de la mauvaise béchamel ou de la sauce aux oeufs du vendredi. Bon j'ai une idée pour les vélos abandonnés, on devrais offrir un repas chez Corneli à tout ceux qui ramèneront un vélo à la fourrière municipale, un vélo pas votre chien!!! Quoi que!!! On pourrais aussi mettre à contribution les voleurs mais je les vois faire, quelqu'un pour distraire, un mauvais cadenas et des cutter et ça y est, direction marché aux puces... Quand ils sont trop difficiles a décadenasser ils les laissent là... Si y'en a qui pensent à la loi du cadenas c'est autre chose, pas plus vertueux. Tant qu'a être dans la vertu et les idées fraîches comme l'eau de notre bel aqueduc qu'ils vont bientôt compter mais les compteurs ils vont tu les charger avec l'eau?!!!! Bein non ils compteront pas c'est juste pour rire. Une autre mafia. Pensez vous qu'ils vont installer des compteurs sur le barrage de Beauharnois? Moé c'est quand ils va falloir payer pour prendre notre douche que je vais être malheureux du savon sec c'est dur sur la peau, va falloir garder toute les petites enveloppes de napkin humide du Saint-Hubert B.B.Q. et se laver avec... On est en temps de crise ou bein on l'est pas!!! Quatre heure du matin, j'écoute Rédio-Kénada une émission qui traite de racisme, le ressentiment vis-à-vis l'étranger, ça fait longtemps que je vie à Montréal et je frappe souvent des espèces d'air bêtes pas besoin d'être noir... Cette semaine je pense à toutes les mères et à la mienne en particulier, une mère vive et généreuse. Je lui souhaite une joyeuse fête des mères ainsi qu'à toutes les autres. Je vous aime les mamans!!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Mommie Bernie

mercredi 29 avril 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 20


Bonjour! Bonsoir! Bien sur! C'est une lubie de gars seul écrire comme ça, une idée extravagante. Pourtant je vois pas pour le moment, une façon de devenir qui passe pas par l'écriture. Un écrivain ça écris, peu importe ou plutôt tout importe et pendant ce temps là les italiens refont les trottoirs de la métropole. J'écris comme les arbres poussent les branches attirées vers le soleil. Quelle espèce d'amanchure je vais vous écrire aujourd'hui, y'a toujours le décalage, une semaine c'est suffisant pour les feuilles? J'ai l'écriture qui paralyse lentement, manque d'inspiration je ne sais... Je vais essayer de revenir à ce qui anime le centre-sud dans ces beaux jours, les vitrines, les passants et toujours les passants, les travaux d'excavations, le dépanneur Tina pis son éternel air bête... enfin!!! Ce soir je suis heureux c'est l'été qui s'en viens, on en a un aperçu. Je sais je vous apprend rien. Tiens! Y'a une chose qui va se passer dans mon centre-sud intime, le grand ménage, les murs le plafond allons-y... C'est pas très original je crois que ça s'appelle de la littérature domestique comme la liste d'épicerie. Pour revenir aux arbres j'ai pas de racine plutôt un rhizome, j'essais de m'étirer dans l'underground du centre-sud, underground c'est un mot qui a plus cours tout est mainstream, la dictature de la majorité mais je m'égare comme souvent... On dirais dans une mauvaise traduction le flux principal... Aujourd'hui samedi dans le centre-sud ça sent le printemps, mélange entre le parfum d'écurie et le parfum de Madame Curie et c'est pas de la pénicilline... Madame Curie a rien a faire avec ça mais les chevaux eux???!!!! En tout cas c'est un beau temps pour soigner sa syphillis... Parlant de soigner la fabrication d'antibiotique a partir de l'urine de cheval c'est un mythe bien que les antibiotiques furent découvert avec la méthode Pasteur c'est-à-dire Par Hazard!!!! Pour rester dans les chevaux, je sais pas si y'a des lecteurs qui regardent Pour l'amour du country, c'est juste pour dire que je trouve madame Solange Campagne la choriste, bien jolie... Y'en a certainement qui pensent aux droits d'auteur, ça pas rapport avec madame Campagne, j'ai entendus à la radio qu'un gars avait eu huit cent mille clics sur sa toune et on donne son contrat en exemple, il a retiré un gros cinquante piasses... Ouais! J'ai vu des feuilles sortir des bourgeons... une éclosion? Je pense aux artistes des conservatoires plusieurs ( savez vous que l'académie française n'emploie le verbe éclore qu'a la troisième personne) n'y arrivent pas... Quand je fait le ménage centre-sud, je déplace les meubles, y'a tellement de poussière j'ai peur de trouver un cadavre, pour faire le ménage je me suis engagé un helper pas jasant jasant, lavé, lavé, la la le hit de Martine Saint-Pierre, s't'un torchâge... Mes vitres étaient tellement sales il faisait noir toute la journée... Pas très profond cette semaine, je me sent un peu plus léger pas comme le cardinal mais comme une effeuilleuse, vous me direz qu'il est tôt pour en enlever, ça fait pourtant longtemps que j'espère un nuvite dans le centre-sud. J'essaye de faire mon comique mais on ris pas, ouais il fait beau... C'est difficile de faire le drôle. Aujourd'hui j'attend un coup de téléphone pour remplir ma carte de transport en commun, je peux pas trop m'éloigner et ça me fait chier... Ce que j'écris là ça s'appelle tu un pense-bête? L'idée c'est de pas trop ressembler au Sélection du Reader Digest, je crois pas qu'il y ais un écran d'ordinateur devant votre trône à moins que nous n'utilisiez votre lap top, mais je sais pas si ça aide a forcer?Étrange la couronne de la cuvette elle est sur le trône... Je suis a bout mais je sais c'est pas le boutte de la m... Je pense à ma santé mentale en espérant garder le peu qui me reste... Je crois que je vais terminer ici. Merci d'avoir lu!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Springie Bernie

mercredi 22 avril 2009

Here is a picture letter for you and me Vol. 2 # 19


Bonjour! Bonsoir! Alors on cause de la pluie et du beau temps, de la guerre en Afghanistan, du printemps. On cause comme ça tout le temps, matin midi soleil couchant soleil levant, on cause du voisin qui a pas de bon sens et de la voisine qui attend... On cause de la cause grouille pas chose, grouille pas a cause a cause? Mais parce que y'a rien de suffisant et il ment il ment depuis longtemps mauvais voisin mauvais amant et nous mesdames assises sur un banc c'est le procès sans serment... La haute cour pour les enfants, pourtant pourtant maman maman si souvent personne peux dire l'enchantement et justement le chant le chant dans les grands champs il s'est perdus sur le ciment. À trop vouloir en dire on se pend, on s'accroche, on se rend, et on apprend a ne pas se prendre. On cause, on cause comme ça pendant la pause entre deux calmant, on cause de comment c'est méchant ces médicaments, pourtant pourtant ça pis l'argent c'est tranquilisant, mais vous mais vous qui bégayer tout le temps dans votre rôle de patient, non non vous n'êtes pas dément juste un peu satan... et là on entend les hauts de hurlevent assourdissant. On cause On cause sur le banc de sang de passion et de plan d'un autre pays celui d'avant celui d'un espèce de survenant de l'anse St-Jean ou d'un de ces pays de musulman qui font prière mahométan, pas de méthane on cause de Matane de ses crevettes de ses tourments et on reviens sur St-Laurent la maine ses restaurants ses bars insignifiants. On cause on cause c'est charmant, on dis des mots mutants, jette l'opprobre aux protestants et puis on rêve à Ménilmontant à Paris aux croissants et on les vois tous sergents en permission au tournant laissant le tir au adjudant et vous avez vos fils lieutenant qui se battent pour la liberté soi-disant. Tout ça tout ça on verras au bout d'un an comment se calment vos tourments. On cause On cause patience injure dénigrement et tant qu'a faire désarmement, y'a de la bisbille chez l'habitant on veux montrer tout son talent et on enfile les gants, deux ou trois punch aveuglant et voilà le beuglement. On cause on cause comment ils sont tous fainéant comment c'étais avant les gens étaient travaillant... On cause on cause la vie ça va pas sans déchirement, sans larmes, sans bouleversement et on parle encore des allemands du mur de Berlin de son effondrement, on donne son châtiement le temps de son enfermement pour avoir, pour avoir quoi justement. On cause on cause c'est la saison des amants de ceux qui font parler injustement et qui se perdent en larmoiement. Je sais bien l'adverbe trop souvent ça tue ça prend l'équivalent des rimes faites facilement. Je pense au flow au débit au mot tout en haut c'est trop, je prend un verre d'eau et je reviens en sacrament vers l'étang, l'étang des temps d'amusement avec la nuit l'engoûlevent et l'éternel soleil couchant... On cause on cause des habitants de l'hiver qui a mis du temps et des rugissements et présentement on vole chantant à une chanson et le sang le sang béant bientôt battant ou plutôt pleurant inondation débordement. Heureusement il y a une fin à ce tourment c'est rien de chatoyant juste du vent pour la saison de l'enchantement. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Rhimy Bernie

mercredi 15 avril 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 #18


Bonjour! Bonsoir! Respectez notre travail, voilà! Je regardais le show idiot ou le show pour les idiots american gladiators, faut s'ennuyer!!! et avoir un caractère dépressif dans les pubs on peut y vendre son or et commander des lisières de semences. C'est le désespoir des pauvres qui rêvent d'être des stars. Dans le show on vois pas la misère mais on se plait a imaginer l'autre bord de l'écran, l'ailleurs misèreux américain un peu comme dans les films de David Lynch. Un poteau c'est Sahara Lumber de Desjardins, des mots gravés dessus, littérature de ruelle... sans lisières de semences florales à vingt neuf dollars des milliers de fleurs bioniques qui font désespéré notre pissenlit autrement dis envois ton or pour acheter des merrygold. Ça m'étonne toujours de voir des shows télé valorisant l'effort athlétique avec des pubs qui découragent l'effort simple comme le jardinage. Mon poteau il est beau il dis ce qu'il a a dire, une espèce d'éloge à la créosote, peux pas pourrir le poteau ni mourrir c'est une sorte de phénix nord-américain... Ça serais quoi le paysage, les rangs sans poteau, dans les villes maintenant ils sont cachés dans les ruelles, à la campagne on a le poteau orgueilleux quasiment phallique comme celui du boeuf. J'en vois qui rêvent de terrasse en pin de poteau traité, attention ça beurre... à moins qu'il soit traité au pentachlorophénol ou PCP, pour les drogués on va dire que c'est la même marde... Des plans pour qu'ils se mettent à gruger les poteaux ou fumer de la sciure c'est vrai que le potteux, le potteux pas le poteau!!! est souvent fort dans le recyclage. Je viens de voir qu'au mois de février à New-York y'a eu un festival de la "new french littérature" pas une mention du Québec, les français le Québec ils l'ont dans le Q, ils croient toujours qu'ils vont voir des ours polaire sur la rue Sainte-Catherine, on devrais tous les envoyer voir les bibittes empaillées du musée Redpath à McGill. C'est quoi de la "new french litterature", BHL faites moi rire!!! Je pense au décorum de toutes ces manifestations, j'y ai jamais été invité, c'est surement des gens biens autour d'une bouteille de vin mais les américains dans l'alcool ils font mieux, Burroughs, Bukowsky vomissaient pas... Mon affaire c'est toujours en porte-à-faux, dans le vide... Tiraillé entre les mauvais show de tévé américain, la littérature doigt en l'air française et les poteaux d'Hydro-Québec. Les poteaux c'est des mats sans voile y'a beau venté rien n'avance et les animaux de compagnie y découpent leurs territoire tout en bas, y'a aussi quelques oiseaux de nuit qui laissent quelques coulisses... Les latrines du pauvre... Mon poteau il ressemble a une table de la loi, une définition de ce qui est artistique pour un graphitiste tout ça pour dire qu'un poteau ça sert à plusieures choses. Bon! Un totem québéquois c'est tu possible? À Québec ils prononçent "pauteau" je crois, c'est plus frais dans la bouche... Faites vous en pas c'est pas un pieux y'a personne d'empaler dessus, j'en vois déjà qui voudrais soigner leurs hémorroïdes de façon radicale... On a pas eu un dimanche de Pâques très pieux plutôt fastueux chez nos amis d'Aylmer, reçu comme un roi... Le soleil étais de la partie ainsi que notre mécène de Deux-Montagnes qui délirais sur les vents... Le poteau c'est un arbre déraciné a qui on redonne le fil, moi, je l'ai perdus le fil mais je sais qu'il y a un de nos lecteurs qui grimpe dans les poteaux pour faire des choses pas trop "catholique" du genre one for the money, two for the T.V. show... Oui! Je suis Elvis Saulnier qui délire sur les poteaux vous pourriez (pourriez comme dans pourris...) m'y crucifier, il est trop tard la résurrection a eu lieu, le Christ moderne aurait quelques fils sur sa croix et peut être une antenne parabolique, c'est tu ça qu'on appelle l'harmonie des sphères?... Bon cette semaine avec ce beau temps je vais faire mon kinésthésiste, sacrez-moé ça là s'te lecture là!!! Allez jouer dehors!!! Merci quand même d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Loggie Bernie

mercredi 8 avril 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 #17


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui nous sommes sur des docks de truck un peu au nord du Centre-sud. Des docks des shop Angus qui ont vu passé des générations d'ouvriers. Sur les docks y'avait du stock beaucoup de stock qui disparassait parfois pour arrondir les fins de mois. Des docks pis des trucks, c'est pas très français je pense à la cadence de déchargement et de chargement une cargaison après l'autre. C'est un prétexte pour pas vous parler de chocolat, blanc, au lait, noir, toute la gamme de cocoa sans oublier le Nestlé Quick... Je peux pas l'avoir à toute les picture letter l'expression parfois ça demande de l'impression, la vérité c'est que parfois j'ai envie d'en finir avec ma vie. l'orgueil me joue des tours. Je me vois couché dans une boîte de truck pour une procession funéraire, c'est macabre... Heureusement qu'il y a le jour, les matins d'espérances à la fin des nuits de désespoirs. Sur les docks c'est pas à la pièce c'est au bundle, une grosse de grosses, une grosse? Douze douzaines si vous comprenez pas. Sur les docks on connais le tabac, les palettes de marchandises se promènent et faut faire gare à nos pieds, les docks c'est la vie parfois faut serrer la strap pour que rien ne s'écroule. Rock'n'roll sur les docks, musique métal on y répare plus les trains mais on s'y défait les mains, C'est vrai qu'on y travaille plus tellement à la main les chariots élévateurs font la loi, tassez vous de d'là on s'en viens... et ça pile et ça pile une palette par dessus l'autre en attendant d'être piller comme chez Costco... Ouais! C'est pas très sentimental cette semaine ça pleure pas beaucoup sur les docks pour faire ça on se cache dans les toilettes les docks c'est tough... Anyway en ces temps de crise économique la marchandise s'écoule pas vite, le temps d'entreposage ça coute cher, tout ce que vous consommez est passé sur un dock mais de plus en plus on les transforme en loft les entrepôts... Je pense au film d'Elia Kazan, Sur les Quais, Brando... ce film là c'est le port, le bord de mer urbain, les débardeurs, ça part quand même des bateaux pour être entreposé... C'est pas mal plate cette semaine c'est peut ëtre parce qu'elle est sainte, la vertu ça parfois rien de réjouïssant, ça fait pas de la bonne littérature, je m'imagine les livres crêtés qui arrivent de partout et qui rempliront les librairies. Tout ça parce qu'aujourdhui j'ai mal, mal à l'âme avec une peur de finir en prison histoire de pillule de cellule de gellule de libellule, libelle? C'est comme si ça faisait quarante ans de dépression les docks pour moi c'est le bas-fond, l'endroit ou on ruine sa vie pour une paye de misère... Ça sert a rien de brailler faut accepter son sort, les docks dehors la nuit le jour, les trucks qui vont qui viennent loadé la remorque pleine...et on tente de survivre cherchant l'aide là ou elle est... J'ai pas fait maigre j'avais besoin d'être carnivore et de manger chaud quand on reviens des docks on a souvent la face basse, les jambes en compotes le sandwich du midi est loin et dans la tête toutes les idioties qu'on y a dis. De mes jours je fait la nuit et je m'ennuis... Avec l'arrivée des beaux jours il arrive parfois que des gens s'en vont sous d'autre cieux, sans que rien n'y paraisse trop ça me donne un coup, j'ai partagé de bons moments avec cette personne d'autre plus douloureux, tant pis si je me répète va falloir que je m'y fasse une autre prendras la place en espérant que ce soit pour le mieux. Je m'éloigne des docks en espérant pas avoir besoin du doc... Sometimes life suck's!!! Je vais garder les autre gros mots pour moi...C'étais pénible cette semaine, j'espère bientôt vous en faire une plus joyeuse. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Dockie Bernie

mercredi 1 avril 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 16


Bonjour! Bonsoir! C'est le printemps, vous rappelez vous ce que vous faisiez en classe vers quatre heure. Moi je regardais dehors j'avais hate d'aller faire mon Claude Provost au hockey bottine avec mes chums. Y'en a peut être qui se rappellent la bûche sacrée là ou on jouais à kik la kékanne quand la neige étais fondue. Le printemps et plusieurs s'en peuvent plus d'aller s'épivarder sur les terrasses même si les jeunes filles sont encore biens habillées ça fait toujours plaisir de se réchauffer en prenant un café, moi les terrasses ça me conviens j'aime pas beaucoup le râteau et pas plus la moto, on est quand même dans le moment ou on attend le vert... Dylan chantais "Times they are a changin" me semble que ça change pas tant que ça, la guerre, la crise économique, les saisons qui reviennent... et les nids-de-poule!!! Le printemps c'est l'espoir, la résurrection, y'en a beaucoup qui veulent pas entendre parler de ça mais notre société est basé là dessus, la lumière de la rédemption. Tout à coup je pense au cornet de crème glacée molle au Dairy Queen du coin, un plaisir qu'on peut encore se payer, je salive déjà... Quoi de plus sympathique que la lumière tard le soir, on commençait à s'entrainer pour le baseball j'étais pas fort myope comme une taupe mais Jonesville au parc Jarry c'était imbattable avec des peanuts. J'empiète un peu sur le temps d'ici à ce que vous lisiez ceci on peux avoir une autre bordée de neige quand même je suis impatient. Le printemps c'était aussi les cabanes dans les arbres http://editions-hache.com/saulnier/saulnier15.html on jouait dehors quoi!!! Y'avait aussi la messe du vendredi saint elle étais très longue, c'étais pas le bon endroit pour des enfants qui naturellement n'ont pas l'âme en peine. Je vais un peu vite on en est encore au carême, aux jours maigres c'étais bon pour la santé, monsieur le curé!!! Tout ça c'est des souvenirs de demi-vieux qui a connu l'époque sans loto, sans casino et ou on vendait pas d'alcool le vendredi saint c'étais dur sur le dalot, on se contentait de la Lucky One au fraise. J'ai pas connus les cabanes remplies de boucane, je suis pas de Montréal, au Lac Saint-Jean des sucre y'en avait pas. Je mélange le passé récent au y'a plus longtemps. Je viens de lire le cinéaste Pierre Falardeau qui traite sans nuance tout ce qu'il y a de chroniqueurs, tous des narcissiques selon lui y'a que Foglia qui trouve grâce à ses yeux, c'est terrible de se faire dire quoi penser par deux has-been pareil. Je les aurai eu dans ma face toute mon estie de vie et même si ils sont là comme je disait au début rien ne change.... Foglia je le lis encore un peu, Falardeau à toute les semaines, ils fait son beurre de la polémique mais y'a jamais été capable de traire une vache... Y'a qu'un perdu comme moi pour lire des choses pareilles c'est du domaine du divertissement c'est tout, on se couche le soir la tête remplie de bêtise sur un Saint-Québec-Progressiste et la dernière chose que je veux c'est de me faire organiser par ces gens là, toutes pensées et tout partis confondus. J'ai switché vite du printemps aux journaleux, je les garde les journaux avant qu'ils disparaissent, j'en fait des lisières au cas ou... C'est qu'un blog parmis des milliards mais on peux pas l'amener aux toilettes à moins que votre papier cul ce soit du papier à imprimante ça reviens cher la feuille... Pardonnez moi je suis perdu... Je me perd dans l'écriture, j'écris sans cause et j'aimerais bien ajouter quelques enluminures comme les moines. Je sais pas ce que j'ai je fait souvent référence au religieux disont que le moyen-âge c'est très peu pour moi et quand on pense à Benoît XVI et son discours sur l'abstinence et les capotes on s'y crois de retour. Mais quand même avant de vous perdre dans la fornication passez à la pharmacie... À date j'en ai pas vu beaucoup se changer en statut de sel, on détourne plus le regard... Je pense à la chèvre au petit lait c'est sans queue ni tête, pas la chèvre!!! Ce que j'écris... Je suis égaré loin du centre-sud la Sodome de l'est...À l'heure ou j'écris ces lignes j'apprend une bonne nouvelle de notre lecteur mécène de Deux-Montagnes, sa femme attend un bébé hourra! Le québéquois se reproduit, je vais être mon'onk une autre fois. Je vous épargne les détails c'est délicat mais disont qu'ils n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Félicitation!!!! C'est de l'espoir un bébé, malgré tout, pour tout, de l'espoir pour tous de croire que la vie est plus forte que l'amour est plus forte, de l'espoir pour fabriquer un monde meilleur à l'aube du notre qui se meurt.


Childie Bernie

mercredi 25 mars 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 #15


Bonjour! Bonsoir! Quoi penser des cerveaux qui arpentent le centre-sud? Des cerveaux neufs qui n'ont jamais servis pour des gens qui suivent leurs plus bas instincts. Ce matin les cols bleus ramassent les papiers guidé par les autorités municipales et la vision cervicale. Je veux pas taper sur les col bleus j'y ai de bons amis mais cette histoire de cerveaux ça se rapproche plus des hôpitaux que des caniveaux. J'essais de me souvenir de l'endroit ou j'ai vu des lamelles de cerveaux, c'est à Douglas je crois ils en ont une banque de cerveaux qui ressemble à du baloney des viandes froides... Les moments ou j'ai conscience de mon cerveau c'est quand j'ai mal à la tête et quand je pense... Je pense c'est vite dis une pensée ça demande de la structure, ma pensée ressemble plus à une allée de quilles. Un cerveau c'est du jell-o avec une âme, des connexions neuronales et synaptiques mais faut pas avoir la grosse tête... Bon si j'essayais de vous traduire une des fameuses hallucinations qui part de mon cerveau souvent ça se présente comme des choses qui disparaissent ou changent de place, des choses que le tortionnaire de la reine ce serait permis de faire en entrant chez moi quand je n'y suis pas... Au moment de sa disparition, n'oubliez pas que j'habite seul et pourtant les choses bougent chez moi, c'est pas drôle... Parais qu'il y a un exode des cerveaux, nos universitaires vont faire carrière loin du centre-sud. Je pense pas que ce soit les sociologues de l'U.Q.A.M. l'université du centre-sud, qui s'exilent, je crois plutôt que ce sont les neurologues friand de P.P.P. qui sont tannés d'attendre le nouveau C.H.U.M. promis par la cervelle à Charest. Ouais!!! Ma cervelle de moineaux en intéresse pas beaucoup ça finiras pas dans un bocal de formol comme le cerveau de Lénine, mais au Québec ont peu se consoler on a le coeur du frère André... Les vieux freak comme moé se rappelleront peut être de la pochette de Brain Salad Surgery http://pagesperso-orange.fr/religionnaire/artistes/emerson_lake_&_palmer/albums/brain_salad_surgery.htm pis tout d'un coup je pense au cervelas de Lyon, c'est bon... J'attend la puce électronique qu'ils vont installer dans le cerveau ça va servir de G.P.S. à ceux qui ont pas le sens de l'orientation et j'imagine encore les belles hallucinations que va produire l'influx électrique sur le cortex, cette semaine ça fait un peu sci-fi bien qu'ils y en ais qui croient dur comme fer qu'on lis dans leurs pensées... J'ai écouté la musique de Three Jaw Puller http://www.myspace.com/threejawpuller le groupe d'un de nos lecteur, c'est a se défoncer le cerveau, une jaquette de métal!! Brain storm!!!
La tempête C'est Shakespeare mais je suis pas fort en littérature anglo-saxonne, on va demander conseil à nos amis de l'Outaouais... Niaiseux! J'ai le cerveau d'un niaiseux avec des espérances niaiseuses. Je suis pas de ceux qui réussissent remplis d'orgueil, je pense à l'emphase au manque d'humilité... Comment faire le détail de ce que j'ai dans le cerveau, je vous l'offre en solde, pas beaucoup d'idées mais actif dans le dénigrement de soi. Je sais pas si ça vous arrive des déjà vu, l'impression d'avoir déjà vécu une chose et dès que vous en prenez conscience cette chose change son cours Je cherche l'espoir ce soir devant mon écran comme il y a tout le temps comme il y a longtemps, tiens ce soir mon cerveau écris pour toi, toi qui ne seras plus là, toi qui est toujours là et oui toi qui lis et ne sait pas. Je sais pas pourquoi j'écris peut être pour chasser le gris de ma matière grise. Votre humble screwriter est à boutte... Dehors y'a beau faire grand soleil mon âme est morte... Je me sent nul, nul a chier, perdre quelqu'un d'apprécié c'est difficile mais c'est pour le mieux... D'étranges émotions incontrôlables, je voudrais rester froid comme l'hiver mais c'est le printemps et je dégèle a son départ, bon! On seras pas mélancolique avant le temps, la poésie du printemps, les bourgeon et les oies, le ciel bleu de St-Louis et les oiseaux qui font cuï cuï, je vous l'avais dis que c'étais des niaiseries mais je vous dis cervicalement merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Birdie Bernie

mercredi 18 mars 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 14


Bonjour! Bonsoir! Ma muse est dans la ruelle, est la ruelle, elle tiens la garde sur les rejetés de Montréal. Elle tiens la garde pour ceux comme dirais Francoeur qui mangent leurs crottes de nez pour ceux qui sont pas capables de bander. L'oeuvre que vous voyez là c'est Marie qui l'a peint. J'espère qu'elle va me pardonner de l'emprunter. Marie c'est une artiste du centre sud qui fait de l'éducation pour les jeunes et les futures maman. Marie elle a voyagé plusieures années au Brésil entre autre c'est une tough. Mais laissons là Marie pour quelques instants et passons au conducteur d'autobus et son tricorne, noble? Chevalier? De Colomb? Fusillier? ou simplement un exentrique nostalgique d'une époque révolue, époque de l'épée du sabre et du fleuret. Je le vois dans un duel avec un client... Marie je l'ai croisé avec sa fille, Mégane qu'elle s'appelle je crois, Marie et Mégane en vélo, la fraîcheur incarnée.. Je viens de parler à un ami du quartier, un ami qui souffre, et dans son cas c'est pas un euphémisme, il a vraiment mal, la grosse douleur physique de la sclérose en plaques. Je veux juste lui dire si il lis ceci que je pense à lui à son martyr et que je fait un appel à tous pour qu'on ais une pensée spéciale... Y'a des personnages dans le centre sud, Marie, Éric, et beaucoup d'autre qui se battent avec le quotidien et font de ce quartier un endroit moins morne. Parait que pour écrire un bon texte faut y évoquer la bouffe, la mangeaille. Je sors de table je fréquente pas les troquets du quartier. Je préfère cuisiner mon riz mandarin, des légumes, de la saucisse et du riz avec une sauce tamari c'est simple et ça fait la job comme on dis. Pour les amateurs d'exotisme y'a les bouï bouï vietnamiens rue Ontario... Bon! Un peu de mélancolie de regret de n'être pas devenus ce que j'aurais voulu. J'avais peur du bas de la ville, du centre-sud pourtant j'y ai trouvé la solidarité, une chaleur humaine absente des quartiers riches trompez vous pas, j'ai jamais habité les quartiers riches mais je préfère la promiscuïté à l'aisance foncière des beaux quartiers, puisqu'on parle de jolies endroits, je me suis toujours demandé qui habitait sur le bord du fleuve entre Boucherville et Sorel enfin passont... Je reviens à ma terre d'accueil et à la mélancolie le long du garage de la S.T.M. ( on pense à notre lecteur retraité de cette société) Vous devez être tanné de me lire dans mon radotage mais c'est avec ce monde là que je me fait une vie. Je sais il se fait tard pour le vieil artiste et là je pense à une mécène de nos lectrice qui vas en avoir plein les bras avec un deuxième petits bébés... Un vieux garçon parfois ça s'ennui ça écris ça pense à Marie à ses amis c'est jamais fini dans le centre sud, y'a le vieux monsieur avec sa canne et son cigare qui marche qui marche, y'a l'aveugle et son chien qui vont aux danseuses.... Tout ce que je vous écris ça demanderais une psychanalyse, c'est la folie de l'insignifiance et je cherche a donnez un sens... Je sais bien que dans l'écriture donnez un sens c'est d'abord les conjugaisons, les bons temps... Parfois c'est comme si j'avais une plaque d'acier dans le crâne, je capte d'autre ondes vous imaginez la friture entre les voitures taxi, les téléphones cellulaires, les antennes paraboliques, les modulations de fréquences, les C.B. http://www.leproducb.qc.ca/ et oui ça existe encore, méchant beau concert digne des plus grands compositeurs de musique actuelle, je suis bien loin de Marie... Je cherche dans les yeux de Marie, j'y vois son oeuvre... Tiens un extrait du freak de Montréal http://www.lucienfrancoeur.com/musak/freak.mp3 ouais!!! Je suis un vieux freak un vieux fan de Francoeur et ses poèmes de l'est... pis as't'heure les jeunes m'appellent monsieur et me font des finger comme j'en faisait à tout ceux qui me paraissaient installés, tout à un prix la vieillesse aussi... Pour ceux qui veulent voir de quoi ça a l'air un vieux rocker http://www.lastfm.fr/music/Neil+Young/+videos/+1-CjWgBxGnzXM Je vous écris d'un samedi lumineux en cherchant la plus grande ville au sud de Toronto, je lis le regretté David Foster Wallace qui narre si bien l'Amérique profonde, Montréal fait elle partie de l'Amérique profonde? Montréal est tu sur la mappe? Centre-sud bizzness de poète pas de rock star, je rêve de me sentir adulé mais je sais très bien que la job d'écrivain ça se fait dans l'humilité. Des rejetés je passe aux stars du Québec, pourquoi on les aime tant que ça nos stars? L'envie? Je suis a me planter dans ce qu'on ne vois presque jamais centre-sud, des stars, y'a que des météores qui brûlent si vite sur le trottoir qu'on a pas le temps de les voirs en cendre... Pour les analystes en tout genre même ceux du hockey, oui je me cherche un psychanalyste quitte a en venir au silence dans mes pages, n'hésitez pas si vous voyez des choses digne de l'herméneutique faites les moi parvenir, les critiques sont appréciées. Bon il fait très beau, je n'abuserai pas de votre temps. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Psychie Bernie

mercredi 11 mars 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # !3


Bonsoir! Bonjour! L'équilibre quoi de plus difficile... Aujourd'hui je suis vide je cherche comment remplir mon âme de funambule maladroit. Le câble tendu ne peux plus me supporter c'est comme si je commençais par la fin, la chute et puis non je ne tombe pas, je saute d'une jambe à l'autre tenant la pôle, sautiller plutôt que d'y aller franc d'un grand saut acrobatique mais Wô!!! On est pas chez Guy Laliberté, le mal nommé qui tiens ses employés prisonniers, vous me direz c'est de la médisance mais il m'invite quand même pas dans ses fumeux party si recherché. Le cirque ça m'a jamais fait tripper comme show je préfère les longs solos de guitare électrique et les vacataires du rock'n'roll. Je peux rien dire du cirque le seul que j'ai vu c'est celui du capitaine Bonhomme et du clown Ti-Toto. J'ai bien hate qu'ils fassent des intermèdes télé avec des extraits du cirque du soleil... Moi comme clown je suis celui qui reçois les coups de pied au cul et qui n'avance pas. Je suis têtu comme un âne. Je veux trop, trop faire poétique, je n'y arrive pas dans le grand cirque québéquois j'ai pas le courage d' y aller sans filet...Le seul câble sur lequel je marche c'est celui de la télévision. Je vous ferai pas l'histoire de la trompe. je suis dupe de moi même... Il me reste plus qu'a me beurrer la face pour avoir l'air d'un Auguste de Muriel Millard et là on en arrive à Beau dommage "ça fait peur aux enfants" comme le son de l'orgue de barbarie... Vous avez pas besoin de faire tout un cirque autour de ce que j'écris dans la littérature plusieurs font le tour de piste et saluent avec une grimace, ça reste inutile... on préfère toujours les trompes là mort dans le cerceau d'acier et les écrivains aux plumes acérées... Enragé!!! Je suis enragé, je cherche ou me défouler, j'ai envie de kalisser une claque dans la face à Pierrot, il connais tout il est plus beau plus smatte!!! Le funambule il a parfois l'impression de marcher sur les pieds de l'honnête homme, de collaborer avec le cirque psychiatrique qui joue toujours sa musique de malade pour l'empêcher de tomber dans les accords, c'est pas la folie paranoïaque qui fait de moi un artiste, c'est qu'on a coupé le filin et je suis tombé. Je marche maintenant de plein pieds cherchant un équilibre moins malsain. Équilibriste entre le vrai délire et la supposé expression saine... Le funambule fou se tiens toujours trop à gauche ou trop à droite mais il réussit toujours à se rétablir pour rester au centre là ou le fil monte et descend légèrement et il adopte le discours simple de la majorité afin qu'on lui fiche la paix, vieux funambule niaiseux... C'est ça que ça donne d'avoir regardé trop d'épisode de l'Enfant du cirque http://www.whirligig-tv.co.uk/tv/children/circusboy/circusboy.htm Corky C'est un rêve de pédophile funambule qui se pète les gosses sur son câble... Selon certains les gars comme moi ont eu une enfance malheureuse, pis après je serai pas le premier a avoir fait une dépression adolescente à en avoir eu assez d'un univers de petit gars qui disent toujours oui à leurs pères et finissent gérant de banque ou médecin... Cette semaine comme souvent mon grand vide intérieur se fait sentir, le centre-sud est gris d'un hiver qui n'en finis plus et je regarde les vrais poètes qui battent la rue des mots qui déchirent... By all means necessary... Par tout les moyens nécessaires pour survivre encore et encore survivre pour dire la douleur de l'ouvrier qui n'a pas su le rester et qui s'est donné au cirque de la vie pour aussi se balancer sur un trapèze comme sur un jouet d'enfant qui décroche le ciel reviens sur terre avec une poignée d'étoiles décrochées au chapiteau de Dieu, du diable ou du néant... Venez, venez me chercher je suis si mal sur mon fil à me bercer....


Springnie Bernie

mercredi 4 mars 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 12


Bonjour! Bonsoir! Comme, selon certains, je connais pas mes principes et contrairement à Camille Claudel qui elle connaissait l'objet de son délire en l'occurence Rodin, j'y vais donc cette semaine avec un relief de moine quoi que ce serait mentir que d'essayer d'écrire une monachiale, on est pas Éloïse et Abélard j'ai beau m'appeler Bernard je suis pas de Clairveaux. Je pense que Saint-Bernard aujourd'hui mènerais une croisade contre les assistés sociaux cette gang d'impie qui ne croient pas aux vertus du travail et qui profitent du gouvernement pour vivre grassement sur le bras du contribuable... Mais sans travail c'est une ascèse, on fait oeuvre ou on fait rien ce qui est difficile... Je vous écris ça la journée du chèque dans le centre sud c'est le jour de la misère qui se laisse entendre qui se fait voir... La misère c'est le langage dur les gens qui se bousculent et l'impatience d'aller oublier cette même misère dans les vapeurs de l'alcool... Vous souvenez vous des vendredis soirs remplis de promesses des vendredis soir du monde a changer, sur la rue Ontario y'a rien a changer le malheur dévore le monde, le malheur a jamais de remord c'est un mange canayen qui se moque des gens qui pleurent. Pas besoin de traquer le désespoir il saute toujours dans la face du gagne-petit. Y'a eu de ces vendredis ou je me trouvais bein fin bein smattes comme beaucoup d'autre, c'est bizarre fallait que je me batte un combat entre moi et moi... Les filles de l'est sont pu bein bein belles y'a pas assez d'argent dans l'est les anglais de l'ouest nous volent nos femmes. Sont aussi saoul que dans l'est mais ils parlent bilingue pis y boèvent du scotch pis du cognac ça fait plus distingué quand on veux payé un drink à la femme de l'autre... À soir on est vieux et on a vu tout ça, l'adultère, la bigamie, la polygamie et là je pense aux filles à chars qui trippent sur le chrome des Mercédès, des B.M.W., des Audi, on est loin des monastères, je dis merci aux moniales de prier pour nous... Pourquoi pas prendre la prière comme refuge, c'est vrai que c'est plus facile quand t'a perdus l'orgueuil de la jeunesse, d'un âge qui n'est pas toujours tendre... Bon pour ceux qui ont le nez sensible lisez pas ce qui suit, depuis que j'ai arrêté de fumer je me lave quasiment deux fois par jour, je sent l'écurie pourtant je suis pas un étalon. J'ai le nez sensible à tout les parfums c'est comme si je couchais dans l'étable du monastère... "Botcheux" ça fait longtemps que j'avais pas entendu ce mot là, botcheux ça veux tu dire que ça manque de fini, que c'est fait vite et mal en tout cas c'est un jugement qui donne pas grand chance, je préfère partir de l'idée que tout le monde fait de son mieux on est plus à la petite école... Cette semaine on a eu la joie de souper chez Madame Saulnier en compagnie d'une personne chère de la Beauce... Je me suis débattus avec la photo... C'est la semaine de relâche, j'en ai pas de relâche le matin je suis toujours face au vide sidéral comme si j'implosais au coeur du big bang... J'essayais de vous faire un lien entre les matines, prière du matin, je sais pas... et les chants grégoriens http://www.dailymotion.com/video/x4t3rc_chant-gregorien-salve-regina_music . J'habite le monastère de la solitude, je suis un peu comme dans la nuit obscure de Saint-Jean-de-la-Croix mais j'y pense on s'en va vers la résurrection et je crois qu'on est en plein carême. Dans le centre-sud c'est carême à l'année longue chacun porte sa croix... J'irai peut être manger au Resto-Pop... Bel exemple de recyclage d'église. Parlant de religiosité cette semaine j'ai vu une employé de Tim Horton en habit traditionnel arabe quoi dire? Je m'achète une soutane? J'essayais de faire le rapport entre culte et culturel c'est pas facile, l'un va dans l'autre et c'est pas une histoire de cul... Quand même je veux pas mourrir étouffé dans un col romain je préférerais la toge... Y'a une maison Normand Bethune qui ouvre dans le quartier, j'ai vu l'enseigne, encore des communisses rouge des prêcheurs de révolution qui savent pas quoi faire devant deux polices bien armées, la religion le philosophe disait que c'étais l'opium du peuple mais je crois pas que Dieu nous laisse dormir dans l'univers narcotique... Ouais! La révolte ça donne pas autre chose que de s'en prendre à soi, j'ai pas eu de mode d'emploi avec ma vie parfois je veux en finir ça manque d'humilité veuillez me pardonner, le pardon c'est essentiel comme disait le chanteur c'est ça qui est ça, vous pouvez me dire d'ou ça viens cette folie furieuse. Je viens pas d'un milieu ou on fait l'artiste j'ai une sale gueule et de mauvaises dents. Je suis fait pour pleurer.... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Droppie Bernie

mercredi 25 février 2009

Here is a picture letter for you and meVol.2 # 11


Bonjour! Bonsoir! Je pellete des nuages je cherche la métaphore l'image quelque chose de fort quelque chose qui enrage, mais non je ne suis pas mage ni madrépore ni page, je rêve de récif de plage ou tout les poncifs tout les naufrages s'éloignent des villages rompus à Maldoror donnés à l'outrage. Pourtant Pourtant ni nu ni sage de la rue des rivages de corne-en-cul d'affreux maillage. Bon! Dans le pseudo-parnassien on a vu mieux... Pis les alexandrins c'est plus de mode. Je dois vous avouez que je cherche cette semaine, mars qui s'en viens et mes manies de martiens parfois j'ai le désir de laisser la "littérature" à d'autre. L'expression de mes sentiments distingués d'habitude ça viens à la fin... Je distingue mes sentiments qui vont de l'amour à la haine, la palette est large pourtant la difficulté est de nuancer, l'amour à moitié c'est quoi, de l'affection? de l'amitié? La haine à moitié? Du dédain? Du ressentiment? Y'a rien de pire pour un "poète" que de manquer de mots, bein non on en inventeras pas les néologismes c'est trop obscur. Parfois faut se donner même si on passe pour un moraliste, le dévergondage ça donne souvent des fruits vert, du nouveau mais indigeste... Nous l'aurions aimés à trois mais nous n'étions que deux... Comme ils disent en anglais three is a crowd. La tête dans les nués je ne suis plus mélancolique ni nostalgique. Je m'en tiens au ici maintenant c'est moins savant, ça jugule l'angoisse... Ouais!!! Je suis trop vieux pour fréquenter les classiques grecs quand au latin j'ai tout oublié Saint-Augustin.... Qu'est-ce que vous voulez ici on est pas chez les jésuites de Bréboeuf , ici c'est la plèbe avec les gros mots gras... Pour y aller on y vas mais ou on sait pas avec le sérieux d'un vieux potache...Bon!!! Revenons aux choses sérieuses, depuis que j'ai cessé le fumage y'a moins de nuages mais je me bourre la face de cochonneries, je vous fait de ces beaux rots ( pour ceux qui sont sensible j'emploirais éructations c'est plus littéraire) C'est certain que Baudelaire dans ses paradis artificiel a oublié les vertus de la crotte au fromage et du deux litres de Cola, mais peut être faut il se tourner vers Rabelais et son Pantagruel, le gros des gros les plus raffiné d'entre vous penseront sans doute à Épicure et à la thin en boîte mais on reviens aux grecs et aux jésuites de Bréboeuf, les Ost....!!! Je sais pas ce qu'ils mangent à la cafétéria de Bréboeuf surement pas de la slab de pizza... Bon assez parler de Bréboeuf, on est pas dimanche matin à Rédio-Kénada Montréal, les jésuites c'est l'art de cultiver la mauvaise foi, moi j'ai la foi tout court, la foi du charbonnier ça en met pas épais sur les toasts mais ça rassure vis à vis du néant entretenus par notre élite nationale...Néant économique, néant écologique, néant politique ou on en a que pour les autoroutes et ou on est incapable de donner un service de train de banlieue qui a de l'allure, parlez en à ma lectrice de Deux-Montagnes... Je vous ai pas parlé de l'humble prolétaire croisé dans le métro qui portais un t-shirt avec l'inscription "Farme ta yeule!" quoi dire du fascisme inconscient exprimé là, job platte, vie platte, bière flatte!!! Le genre de personne pour qui la vie est une beurrée de marde pas de pain. Pour mes lecteurs d'Aylmer dans la Gatineau j'apprend que les chevaux s'en vont au diable plus d'hippodrome, un vice de moins! Hippodrome avec deux p pis les chevaux avec quatre pattes... C'est une histoire de foin de Québec on a plus les moyens de saouler les chevaux à l'avoine... Plus de grand prix à Montréal, plus de courses de chevaux mais qui c'est qui va courrir? C'est nous on va aller faire les courses comme ils disent en France, les courses avec l'argent économisé sur les paris. Pas l'argent économisé à Paris!!!! Votre humble serviteur a eu le privilège de visiter deux expositions avec une de ses charmante lectrice mais comme on dis il s'est mis un pied dans la bouche en attribuant des oeuvres de Lemoyne à Hurtubise je les confonds toujours et un classique jeune homme indolent à Cocteau, je crois que Cocteau les aimaient plus crû.... Le jeune homme indolent c'est de Lyndman. Le plus épeurant quand je raconte ces choses sur l'art c'est que je me crois, j'espère que l'honorable lectrice me pardonneras... Cou donc!!! Êtes vous en crise vous autre? J'ai regardé la collection Bergé-St-Laurent sur le site de Christie's, ça donne mal au coeur, toutes ces oeuvres c'est beau mais je qualifirais ça de rococo pas tellement pour l'esthétique mais pour l'étalement de richesses faut avouez que ces deux là font mentir le vieux dicton populaire "la culture c'est comme la confiture moins on en a plus on l'étend" . C'est certain que dans ces temps incertains les milliardaires vont chercher refuge dans les oeuvres d'art quand aux pauvres bein on va faire comme d'habitude on va étaler le beurre de peanut avec parcimonie, deux toasts valent mieux qu'une... Bon je vous quitte pour cette semaine ayez une petite pensée pour la caisse de dépôts et les libéraux... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Cloudy Bernie

mercredi 18 février 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 10


Bonjour! Bonsoir! Je sais plus si j'ai des lecteurs, lectrices remarquez je comprend on est sollicité de toutes part dans l'hiver de février. Aujourd'hui il fait un temps magnifique mais peut être que lorsque vous lirez ce seras un temps de m... Je suis un vieux grano qui écoute des tounes de Bruce Cockburn, un vieux grano qui a oublié de virer végétarien et qui mange du vrai pâté chinois. Je fréquente pas les restaurants gastronomique j'ai pas le palais pour les palais de la bouffe. Moi c'est plutôt le roi du hot-dog... Je viens de m'apercevoir que je vous ai déjà fait une chronique qui traite de la cuisine de l'est... L'est de Montréal évidemment, pas de grosses nouvelles dans l'est les mêmes que partout on attend vivement les nouvelles de nid-de-poule printanier, j'oubliais avec tout ces travaux sur les infrastructures ça chiâleras pas fort, les rues vont être bloquées mais enfin c'est pour une bonne cause et ça se feras pas seulement en P.P.P. y vas y'en avoir pour tout le monde même pour la P.P. les plus vieux s'en rappellent de la police provinciale maintenant on a plus de police mais de la sûreté c'est bon pour les assurances. Vous savez pas comment votre serviteur trouve que le temps passe vite et n'arrive pas, c'est l'histoire de ma vie n'arrivez à rien, à tout faire ce qu'il a en tête. Quand le soleil se couche je deviens mélancolique, la mélancolie d'un vieux pètte qui rêve, je rêve pas d'ailleurs mais d'un ici meilleur, un ici à moi à nous... Comme tout est politique et que j'ai pas fait science po, les gérants vont gèrer et moi je vais essayer de gueuler, les petits vieux qui gueulent c'est bon qu'a faire rire, quand ça gueule trop fort on coupe les pensions et les envois dans des camps de réhabilitation nommés programmes de réinsertion, ou on donne des peanuts comme au zoo... Je vais dire comme l'autre faut bein faire quelque chose pour ce pauvre monde, bein oui ils font quelque chose, ils font toute sauf leurs donner de l'argent... Je me demande si c'est parce que j'ai pas su ou que j'ai pas voulu mais tout de même une grande maison vide à Outremont ça sert pas à grand chose... Moé j'ai un petit studio plein, un bachelor dirais mon lecteur designer, un bachelor dans l'est avec du vrai monde qui s'emprunte du lait, du sucre, du café et qui prennent des nouvelles quand ils vous voient pas pendant un bout de temps. Le peuple c'est un mot qui n'est plus à la mode, le peuple j'en fait partie et j'en suis fier de ces gens au quotidien ascétique qui ne bronchent pas, font de leurs jours de maladie une offrande à l'étât. Votre vieux malade vie l'ascèse volontaire loin des monastères mais je prie quand même. Prière un mot presque disparus sauf pour dire je vous en prie après avoir remercié l'aristocrate médiatique qui mène sa partie de l'univers. Tout ça compte pas c'est pas de la littérature, j'attend toujours les invitations dans un salon, chasse et pêche peut être, chasse aux lecteurs, pêche à l'accro... Là c'est Harmonium à la radio... "fait fondre ta glace" on rajeunis pas. Moé ma glace ça fait longtemps qu'elle est fondue, j'ai un grand verre d'eau pis je me noie dans les milliards de mots, de paroles de textes qui se disputent votre attention, j'ai que l'expérience de ma vie a vous offrir et surtout pas une expérience de victime, parfois j'ai fait les mauvais choix d'autre fois non mais j'assume et accepte tout ce que je suis. C'est très morale cette semaine comme si j'étais resté accroché au bonhomme Rivest qui donnais le cour de morale secondaire trois... Les gens sérieux en ce moment ils font des pontages coronarien ou se battent avec un anévrisme cervical, si y'a des chose que tu veux pas voir péter c'est ceux là... Votre bouffon cybernétique sent qu'il réussis pas a vous dérider cette semaine comme j'ai pas le sens de l'humour, c'est vrai!!! Moé quand tu peux faire de l'argent avec une affaire ça m'intéresse pas, je disait donc c'est pas drôle http://www.youtube.com/watch?v=pB5x6cDMjao On termine donc sur cet exceptionnel chant révolutionnaire qui a titillé beaucoup de cégepiens et qui maintenant côtisent dans leurs REER, pensez y ça s'en viens!!! Pas la lutte finale, les rapports d'impôts.... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Commie Bernie

jeudi 12 février 2009

Here is apicture letter for you and me Vol.2 # 9


Bonjour! Bonsoir! Il est cinq heure du matin, je viens d'entendre l'hymne national à Rédio-Kénada. Je commence à manquer de gaz ça me tente pas de commenter les niaiseries de Sarkosy et la légion d'honneur de Charest. Un journaliste nous annonce la disparition de l'écriture http://www.voir.ca/blogs/steve_proulx/archive/2009/02/04/l-233-criture-se-meurt-et-ce-n-est-pas-grave.aspx . Je vais faire tout en mon pouvoir pour pas que ça arrive, écrire c'est de l'ordre de l'intime et peut être aussi une libération sans compter que parfois ça met de l'ordre dans les idées. Ça reste un travail de moine et quand tout le sens du sacré disparait je m'oppose. Ils font souvent mention nos poètes du rapport entre l'oralité, le spoken word, le slam et l'écriture, le flow comme ils disent... Sauf qu'à tant chercher on entend souvent les mêmes litanies y'a pas tellement de variantes dans l'émotion mais je vais revenir aux mots à l'écriture, l'écriture aujourd'hui faut demandé un permis à l'U.Q.A.M. en étude littéraire, en littérature, pour écrire et quand je lis ce qui se publie, je suis dévasté par l'insignifiance... Des descriptions de partouze y'en a mille y'en a cent c'est du pareil au même. Ce qui m'intéresse c'est les gens du Livre, les croyants, pour la jeunesse qui croit tout inventé et qui rejette la foi ce serait plus intéressant de s'engager dans cette voie là que dans les threesome érotiques. Éros, le Kama sutra c'est bien beau mais je préfère la vertue et pour rester dans l'intime l'abstinence, je comprend que les jeunes hommes avec leurs taux élevé de testostérone ont autre chose a faire que de lire... Quand on est jeune on s'inquiète plus du séminome que de sémantique et de sémiologie, n'empêche l'ensemble de signe que laisse l'écriture est rarement reproductible, la signature est dans l'ensemble. Les littéraires aiment bien la décadence et si décadence il y a elle est je crois dans cette disparition de l'écriture. Parfois j'ai envie de tout laisser tomber puisque l'âge d'or est passé et que je courre rapidement me réfugié chez les petits vieux. Il resteras surement un homme isolé de tout, des machines, de la technologie, un homme seul avec un crayon et quelques feuilles qui réinventeras son histoire pour on ne sait qui, pour lui peut être pour se rappeler avant... J'essais d'imaginer le monde sans écriture laissés à lui même, on y verras que des tags pour chaque tribus urbaines et ces tribus s'exprimeront dans un sabir... Stop! Encore! http://www.box.net/shared/gs9lgqkf8j Bon! Faut rester sérieux par rapport à l'écriture, je me demande qui vas écrire des chefs d'oeuvre pareil quand elle auras disparus... Pas trop lourd cette semaine, faut vivre dans la joie, la joie d'un sans génie... Ça me fait pensés à un bon côté sans écriture y'aurais pas de publicité, personne pour noter les brain storming idiot... Je sais pas pouquoi je bucke là dessus cette semaine, je pense au plaisir de lire, je vous en demande beaucoup avec ceci remplis de fautes mais soyez indulgent comme toujours. Cette semaine je vous place une photo d'un monument en hommage au poète roumain, Mihai Eminescu... En tout cas les roumains ils ont connus la misère et comme elle disparait pas ça me surprendrais que l'écriture disparaisse, Il y auras toujours un secret qu'on ne peux confier qu'à son cahier... Mais comme beaucoup de choses qui étaient réservées à l'élite, l'écriture se démocratise pour devenir obsolète pour cette même élite, là je pense aux publicités sur l'analphabétisme, y'a des gens qui se débrouillent très bien sans savoir lire ni écrire et moi parfois je mets en doute l'utilité de la lecture et de l'écriture. Je crois que c'est une question de culture, culture du cash versus culture de l'émotion de la sensibilité... L'expression aussi, le senti faut savoir placer des mots sur notre vie pour pas tomber dans le chaos. Y'a toujours les empêcheurs de penser les nihilistes à la petite semaine qui s'en tiennent à l'absurde du néant et au cynisme vis à vis toute forme d'expression, puisque Nietzsche, c'est finis, le pire c'est qu'il y en a pas un sacrament qui l'a lu et si il l'a fait il a rien compris, y'a encore de la vie sur terre depuis le philosophe et je met au défi quiquonque annonce la fin de l'écriture comme on a annoncé la fin de Dieu de me l'expliquer en minimum cent pages. Tout ça pour dire d'une façon bien malhabile qu'il y a un rapport étroit entre l'écriture et la pensée. Fin de l'écriture, fin de la pensée? Je crois pas. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!!


Writhie Bernie

P.S. Pour les fans du Canadiens de Montréal, pas de commentaires!!!

jeudi 5 février 2009

Here is a picture letter for you and me Vol.2 # 8


Bonjour! Bonsoir! Parfois il faut traverser le pont sans se jeter du haut. Le pont c'est ce qui nous permet d'atteindre la rive de l'autre, l'autre cet étrange aux allures bancales, l'autre dont les bases ne sont pas solides,bases qui accueillent les linteaux tremblant du doute, va toujours quand le pont est là mais quand il faut le construire qui seras celui qui iras se suspendre au dessus du vide, au dessus des courants d'émotions tumultueuse et essairas de s'accrocher à la rambarde des mots. Ces mots qui nous trahissent et mentent quand on crois dire la vérité, des mots comme un pont dans le brouillard. Bâtir des ponts voilâ la tâche d'une vie, j'écris comme un politicien fédéral en mal de votes. Le bridge des canadian vers les quebecquers et l'inverse... La politique c'est souvent ça une élection un pont et c'est pas une métaphore c'est un vrai pont, nos amis lecteurs de Terrebonne le savent eux qui ont un nouveau vieux pont et là je pense au Pont Neuf à Paris on a jamais vu plus vieux... Y'a aussi le pont d'Avignon y'a surement plus personne qui chante ça on demanderais à notre lectrice grand-mère de la chanter à son charmant petit fils faut pas que ça se perde... J'ai une pensée pour notre lectrice d'Aylmer qui attend son deuxième, pas son deuxième pont!!! Son deuxième enfant. J"ai entendu entre les branches qui cachent le pont... que c'étais difficile. Je lui souhaite une grossesse heureuse. Mon pont cette semaine il est pas dans le centre sud mais à Saint-Henri disont que c'est deux quartiers avec des conditions socio économiques similaire, deux quartiers qui ont une grosse côte a monter sinon de pont a traverser. Là je pense au budget fédéral aux travaux sur les infrastructures, ça va travailler dans la fondation... Mais si on en profitais pour fonder un pays le Québec... Mon lecteur mécène de Deux-Montagnes pourrait peut être me dire ou ils en sont rendus avec le pont de Saint-Eustache sans parler des marguillers incultes qui veulent vendre l'église de nos Patriotes. Comme vous voyez on est partis du pont et on est rendus aux patriotes, c'est pas la tête à Papineau. Mais quand même on essais comme tout le monde de se faire un bonheur d'occasion dans le bas de la ville... Le grand monde c'est pas pour nous on se fait de petites joies éphémères et l'eau coule, vous l'avez deviné, sous les ponts. Ouais! C'est pas de la grande poésie le même mot dix sept fois, un bègue ferais mieux... De toute façon c'est toujours la même rengaine de traversée le matin et le soir à Montréal. Y'avait un politicien à l'époque de Duplessis je crois qui voyais venir les ponts en plein champs, les viaducs c'étais l'avenir, l'avenir dure pas longtemps maintenant qu'ils démolissent l'échangeur Turcot... Là je viens d'avoir une idée qu'on revienne aux ponts de glace pis à la glacière on va sauver du ciment de l'acier pis du fréon, pis les gens de la rive sud si ils sont pas contents et qu'ils veulent pas arroser qu'ils traversent en canot comme à Québec... C'est pas rapport vous allez me dire mais le rapport c'est mon adulescence de cinquante deux ans... Quel long délire et je vous écris ça sans fumer, au fond je parle de rien y'a pas vraiment de consistance à ce que j'écris. Je suis un pisse-copie du haut du pont, je sais que vos attentes sont très élevées mais je peux pas avoir du génie à toute les semaines ça fluctue... C'est encore l'hiver et je pense aux ver d'Émile, je l'aime encore beaucoup Émile, il avait des spasmes Émile moi j'ai que de petites fulgurances, une folie incomparable à celle d'Émile, Émile c'étais pas un fou furieux mais un grand mélancolique, l'archétype de tout les poètes... La fille de l'éco-quartier disait qu'il y a tant de choses a faire c'est absurde d'être poète pourtant... le poète agonise comme la planète, il désespère pourtant le soleil reste là, l'ozone... Je suis pas économe de mots, je pense à la bêtise qui est si justement partagée... Bon on va prendre le mot de Gaston Miron et on vas essayer de se rapailler. C'est pas facile se rapailler, je crois plutôt que j'éclate comme une mine dans un champ, je mutile l'occupant qui foule d'un pas pesant mes espaces de liberté... Je suis prisonnier d'opinion psychiatrique, y'a pas de prisonnier politique au Canada et l'oppression n'a aucun sens... Voilà une part de mon délire, je préfère toujours m'en tenir au bon sens... La poésie de combat y'en a pas beaucoup et je veux pas faire mon Aragon de salon mais l'insignifiance de fêter la défaite des plaines d'Abraham c'est typically colonisé, y'en a qui rient de nous autre en haut de la côte et je les entend of course... Anyway tant que la Gazette va faire la charité en distribuant des bons de cent cinquante piastres dans le temps des fêtes on va manger dans leurs mains comme des chiens et en attendant on pisse du sang d'itinérant. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Bridgie Bernie